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 Ces parasites qui résistent à la trinité évolutionniste

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ابو مروان
" ثــــــائـــــــــر منضبــــــــط"
Ces parasites qui résistent à la trinité évolutionniste Biere3
ابو مروان


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الموقع : الحرية
تاريخ التسجيل : 05/10/2009
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27072010
مُساهمةCes parasites qui résistent à la trinité évolutionniste

Deux arguments se confrontent sur les questions fondamentales des
origines de tout ce qui existe. D’une part, l’argument de la création
divine selon lequel les animaux et les plantes par exemple ont été créés
par Dieu et d’autre part l’argument de la théorie de l’évolution selon
lequel ces êtres vivants sont l’oeuvre du temps, de la mutation et de la
sélection naturelle au hasard. La science créationniste relève que ces
arguments sont tous deux fondés sur un acte de foi. Aucun d’entre eux ne
peut prouver, selon des critères scientifiques, les processus qui se
sont déroulés à l’origine de tout ce qui existe. À ce sujet, Nesbitt
(1982) a fait remarquer que l’homme ne peut que se contenter de noter
les faits, les traces laissées par le passé et les lois présentes.
La foi dans la création divine fondée sur la Bible s’accorde avec les
faits et les traces du passé que nous observons et est conforme aux
lois naturelles présentes. Par contre, la foi dans la théorie de
l’évolution est fondée sur un très grand nombre d’hypothèses, non
démontrables, en conflit permanent avec les faits et les lois naturelles
présentes. Nous allons essayer de le démontrer à l’aide de deux petits
exemples tirés de la vie des animaux parasites, généralement classés au
bas de l’arbre phylogénique selon la classification évolutionniste, dont
le mode de vie dépend d’autres êtres vivants pourtant apparus bien
après eux dans l’échelle évolutive. Ces parasites résistent à toute
explication de ce que Nesbitt (op. cit.) appelle la trinité surnaturelle
d’une foi athée et transformiste, à savoir le temps, les mutations et
la sélection naturelle.
Au cours de ma carrière de professeur de zoologie et d’anatomie
comparée des Vertébrés, j’ai relevé que certains de ces animaux que l’on
qualifie de moins évolués et que l’on place à la base de l’arbre
phylogénique présentent généralement des cycles de reproduction plus ou
moins complexes à tel point que j’en avais déduit une généralisation : «
lorsqu’on a une structure organisationnelle simple, le cycle de
reproduction est plus complexe
». C’est le cas desPlathelminthes ou
Vers plats. Ils comprennent des vers parasites à un hôte et des
parasites à deux hôtes (un hôte intermédiaire et un hôte définitif) tels
que Fasciola hepatica ou la Grande Douve du foie et les différentes
espèces de Schistosoma (mansoni, intercalatum et haematobium).
Que savons-nous du cycle de vie de ces animaux ? Les adultes mâles et
femelles de Fasciola vivent enroulés en cornet dans les canaux
biliaires de l’Homme et des Vertébrés Ruminants. Après accouplement, la
femelle pond des cocons d’oeufs. Ces derniers sont entraînés par la bile
jusque dans l’intestin et sont éliminés avec les excréments. Si les
cocons tombent dans l’eau, leur couvercle (ou clapet) s’ouvre et libère
des larves pourvues de cils appelées miracidium (100 à
150 µ). Ces derniers nagent librement dans l’eau à la recherche de leur
hôte intermédiaire, un escargot du nom de Limnée (Limnea truncatula).
Ils (les miracidium) pénètrent dans la cavité palléale (cavité
respiratoire) de l’escargot et se transforment en une deuxième forme de
larve dite sporocystes (500 µ). Ces sporocystes
engendrent une troisième forme larvaire, les rédies
(250 µ). Ces dernières percent la paroi des sporocystes, pénètrent dans
le tissu conjonctif de la Limnée et arrivent dans son hépatopancréas, un
organe qui cumule les fonctions du foie et du pancréas. Les rédies se
nourrissent des cellules de l’hépatopancréas, grandissent et donnent
naissance à une quatrième forme larvaire nommée cercaires
(300 µ). Les cercaires sont pourvues d’une queue, elles quittent les
rédies par l’orifice de ponte, perforent les tissus de la Limnée et
gagnent l’eau où elles nagent activement à la recherche d’une plante sur
laquelle elles peuvent se fixer. Si elles trouvent une plante, elles
s’y fixent, perdent leur queue, sécrètent une coque protectrice. Cette
nouvelle forme larvaire est appelée métacercaire. Les
métacercaires attendent que la plante soit mangée par l’hôte définitif
(l’Homme ou un Vertébré Ruminant, par exemple le mouton) pour continuer
le cycle. En effet, si la plante est mangée, la coque protectrice est
digérée par les sucs digestifs puis les métacercaires perforent la
muqueuse intestinale de l’hôte définitif et tombent dans les vaisseaux
sanguins. Elles gagnent les canaux biliaires où elles deviennent adultes
au bout de six semaines. Le cycle est ainsi bouclé.

Ces parasites qui résistent à la trinité évolutionniste Cycle
Notez la spécificité de l’hôte intermédiaire (la Limnée) et les
nombreuses formes larvaires (cinq). Cette spécificité n’est pas propre
au genre Fasciola. On la retrouve également chez Schistosoma,
un autre ver plat qu’on trouve en Afrique. Ce dernier genre a trois
espèces qui causent chacune une maladie spécifique chez l’homme. Schistosoma
mansoni
a comme hôte intermédiaire obligatoire un mollusque
gastéropode du genre Planorbis, il cause chez l’Homme la
bilharziose intestinale. Schistosoma intercalatum a comme hôte
intermédiaire obligatoire un mollusque gastéropode du genre Physopsis,
il cause la bilharziose rectale chez l’Homme. Schistosoma
haematobium
a comme hôte intermédiaire un autre mollusque
gastéropode du genre Bullinus et cause chez l’Homme la
bilharziose vésicale ou hématurie d’Égypte.
Comment ces deux organismes (Fasciola et Schistosoma)
ont-ils pu réussir au cours de l’évolution à compliquer ainsi leur
cycle de reproduction ? Quelles sont leurs étapes intermédiaires ?
Quelles sont les étapes intermédiaires de l’évolution de leurs hôtes?
Comment ces organismes dits moins évolués ont-ils pu synchroniser leur
propre évolution avec celle des hôtes intermédiaires d’une part et,
d’autre part, avec celle des hôtes définitifs ? Qui est apparu le
premier, le parasite, l’hôte intermédiaire ou l’hôte définitif ? Selon
la thèse évolutionniste, les vers sont apparus les premiers, ensuite les
mollusques puis, bien plus tard, l’Homme. Dans ce cas, quel était le
cycle de reproduction de l’ancêtre de Fasciola ou des ancêtres de
différentes espèces de Schistosoma ? Ces différents ancêtres ont-ils dû
attendre que l’évolution des mollusques engendre les genres qui devaient
leur servir d’hôtes intermédiaires, et après que l’évolution produise
de nombreux groupes animaux et enfin les Vertébrés et l’Homme ?
La thèse évolutionniste devient encore plus irréaliste quand nous
considérons qu’en l’absence de l’un des hôtes ( la Limnée, le Mouton ou
l’Homme), la Grande Douve du foie ne peut compléter son cycle de vie.
Elle disparaîtrait tout simplement! Il en est de même pour les
différentes espèces de Schistosoma. En l’absence de Bullinus,
Physopsis, Planorbis ou de l’Homme, chacune de ces
espèces disparaîtrait. Ce qu’il faut aussi admirer, c’est «
l’intelligence » de chaque forme larvaire. Chacune d’elles semble savoir
exactement ce qu’elle doit faire. Elle ne se trompe jamais d’hôte. Et
chez l’hôte, chaque larve connaît le chemin à prendre pour assurer la
survie de son espèce. Nous pouvons allonger la liste des questions.
Aucune ne trouvera de réponse dans le cadre de l’orthodoxie
évolutionniste.
Il faut une très grande foi dans la théorie de l’évolution pour
admettre les nombreuses hypothèses formulées pour expliquer l’évolution
des organismes parasites à hôtes intermédiaires obligatoires,
spécifiques. Par contre, l’explication du livre de la Genèse que le
Créateur a tout créé le 5e et le 6e jour
(Genèse 1.31, et 2.1) reste crédible et acceptable. Tous ces animaux et
l’Homme ont commencé à exister en même temps.
Références bibliographiques
Beaumont, A. et P. Cassier, 1978.- Biologie animale. Des Protozoaires
aux Métazoaires Épithélioneurions. Tome I. Éd. Dunod, Paris.
Binet, P., 1979.- Cours de Zoologie à l’usage des étudiants de
première année de Pharmacie. Éd. Sedes-CDU réunis, Paris.
Grassé, P.P., R.A. Poisson et O. Tuzet, 1970.- Précis de Zoologie –
Invertébrés. Éd. Masson, Paris.
Marche-Marchad, J., 1969.- Le monde animal en Afrique
inter-tropicale. Éd. de l’École, Paris.
Tshibwabwa, S., 1987.- Schémas de Zoologie. Éd. Centre de Recherche
Pédagogique, Kinshasa.
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