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 La théorie de l’évolution en déclin

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كاتب الموضوعرسالة
ابو مروان
" ثــــــائـــــــــر منضبــــــــط"
La théorie de l’évolution en déclin Biere3
ابو مروان


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الموقع : الحرية
تاريخ التسجيل : 05/10/2009
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La théorie de l’évolution en déclin Empty
27072010
مُساهمةLa théorie de l’évolution en déclin

La théorie de l’évolution en déclin 361_savane-150x150
Muséum national d'histoire naturelle

La théorie de l’évolution est en déclin. La montée de la théorie
créationniste s’accentue avec l’avancement de la science, notamment par
la mise à jour des systèmes biologiques complexes et par l’étude de
l’information qu’ils contiennent.
La vielle philosophie darwinienne qui visait à détruire l’idée d’un
créateur n’a jamais rien produit : tant les fossiles que la biologie ne
cessent d’aller dans le sens inverse depuis un siècle. Est-ce étonnant
que les arguments servis par les évolutionnistes soient encore les vieux
trucs du temps de Darwin ?
Les évolutionnistes n’ont pas évolué au même rythme que la science.
La découverte du code génétique qui se trouve dans les cellules humaines
aussi bien que dans la bactérie la moins complexe qui soit démontre
bien l’ampleur du changement de direction que la science demande :
l’idée qu’il y ait des formes de vie simples qui auraient donné
naissance à d’autres formes de vie plus complexes est exclue ; aucune
forme de vie simple n’existe à la surface du globe.
L’idée de gradualisme dans le registre fossile est encore moins bien
étayée qu’au temps de Darwin ; certains évolutionnistes adhèrent
maintenant à une nouvelle théorie qui stipule très gratuitement que
l’évolution se fait si vite entre deux espèces qu’aucun fossile
transitionnel n’est laissé ! Alors que les évolutionnistes inventent des
hypothèses non vérifiables, les créationnistes constatent que le
registre fossile témoigne directement d’une création (apparition
soudaine et simultanée des groupes d’animaux) dont la prédiction
centrale est bien la discontinuité du registre fossile pourtant admise
dans la communauté paléontologique.
(voir : Les fossiles appuient-ils la théorie de la création ?
[http://creationnisme.com/faq/les-fossiles-appuient-ils-la-theorie-de-la-creation/])
Un débat acharné
C’est dans ce contexte que prend place un débat de plus en plus
acharné et agressif même. Les évolutionnistes, désespérés,
s’autoproclament les seuls vrais scientifiques ou les seuls rationnels
et toute option autre que l’évolution est automatiquement religieuse,
fanatique, stupide.
M. Guillaume LECOINTRE (Muséum national d’histoire naturelle, Paris
[http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp])
a publié un texte qui attaque spécifiquement le livre de Jonathan
WELLS, Icons of Evolution. M. Wells est un biologiste compétent qui a
fait un merveilleux travail de synthèse en ce qui concerne la propagande
évolutionniste. Il réfute dix « arguments » de l’évolution de façon
très factuelle. Le texte qui suit constitue une réponse à la critique
que M. Lecointre a formulée à l’endroit du travail de M. Wells.
Une réponse à PREMIERE POSTFACE A L’ATTENTION DES
ENSEIGNANTS

M. Lecointre commence par le commentaire suivant : Nous avons là
une nouvelle stratégie d’attaque anti-évolutionniste, illustrée de
manière exemplaire par le livre de J. Wells intitulé «Les icônes de
l’évolution», abondamment présenté et commenté sur la toile, et dont le
style arrogant est typique des mouvements religieux anti-évolutionnistes
américains.

Tout d’abord, il n’est pas question de « stratégie », ni de religion
mais de dénoncer ce qui est faux, mensonger, et ce qui constitue de la
mauvaise représentation. Pour ce qui est du style « arrogant », je suis
plutôt étonné après avoir moi-même profondément analysé le livre de M.
Wells et l’avoir trouvé particulièrement respectueux. Je n’ai rien lu
qui porte atteinte à l’intelligence ou à l’intégrité des scientifiques
évolutionnistes (pratique pourtant très courantes chez les
évolutionnistes envers les scientifiques créationnistes).
Lecointre : Il (Wells) évite de mentionner que les scientifiques
eux-mêmes ont souvent déjà réglé l’affaire, omet les articles importants
de clarification.

M. Wells énumère dans son ouvrage (pour chaque fausse représentation
qu’il traite) le nombre de livres de référence en biologie qui
affichent toujours, en l’an 2000
, dans la section sur les
origines, les fausses représentations et fraudes qui servent à
convaincre les étudiants. L’affaire n’est pas réglée …
La théorie de l’évolution en déclin 1Les
origines de la vie :
Pourquoi les manuels affirment-ils que l’expérience de 1953
d’Urey-Miller montre comment les constituants de la vie ont pu
apparaître sur Terre, alors qu’on sait aujourd’hui que les conditions de
la Terre primitive étaient différentes de celles de l’expérience, et
que l’origine de la vie reste un mystère ? (voir notre
analyse
du manuel de Biolobige 534

[http://www.creationinfo.com/Biologie534.pdf], p6-7)
Lecointre : C’est un problème de mise à jour des manuels. Les
origines des constituants chimiques du vivant ne sont pas plus un
mystère aujourd’hui qu’hier. D’autres modèles d’évolution pré-biotique
sont aujourd’hui disponibles. Marie-Christine Maurel («Les origines de
la vie», Syros, 1994) parle même de « profusion expérimentale » de ces
dernières années (voir aussi « L’évolution chimique et les origines de
la vie » d’André Brack et François Raulin, Masson, 1991).

Plutôt étonnant quand on sait que les évolutionnistes refusent
aujourd’hui de discuter des origines de la vie tellement les défaites
ont été fréquentes dans ce domaine. Les hypothèses aujourd’hui proposées
sont à saveur d’histoires de Père Noël : Une proto cellule (hein?) a
jadis existé (croyez par la foi!), il y trois milliards d’années (ouf !)
et a évolué (pouf !) en une cellule à ADN. Rien de tout cela n’est
malheureusement observable ou testable. Il n’y a que de l’imaginaire.
Du côté rationnel et factuel, il y a beaucoup d’avancées : des
preuves irréfutables sont venues corroborer ce que l’ensemble des
biologistes avaient prédit : une cellule à ADN fonctionnerait avec un
minimum de 100 gènes (chacun étant un programme informatique ultra
spécialisé dont la moindre variation fait mourir la cellule). En faisant
des tests sur la plus petite forme de vie sur Terre, M. genitalium, il a
été confirmé en l’an 2000 que cette limite se situe finalement à près
de 250 gènes1.
Ce fait vient mettre fin à l’imagination d’une proto cellule jadis
disparue qui aurait évolué des centaines et des milliers de fois passant
de un gène, à deux gènes, … à 250 gènes. L’ADN (l’hyper molécule
porteuse des gènes) nécessite l’action de dizaines de complexes
enzymatiques extrêmement précis pour son déroulement, sa réplication, la
traduction de son information (les gènes), … etc. Il s’avère que chacun
de ces acteurs biologiques fondamentaux est justement encodé dans
l’ADN, et c’est la raison pour laquelle il existe une frontière
infranchissable de 250 gènes fondamentaux.
La théorie de l’évolution en déclin 2L’arbre de la vie : Pourquoi les
manuels ne discutent-ils pas de l’explosion cambrienne, dans laquelle
tous les groupes majeurs animaux apparaissent ensemble dans le registre
fossile, pleinement formés, au lieu de se brancher sur un ancêtre
commun, et donc contredisant l’arbre de la vie ?

Lecointre : Il s’agit typiquement d’une fausse objection.
Il n’est pas même question d’une objection ici, mais d’une
constatation : celle que les évolutionnistes omettent de présenter
l’ensemble global du registre fossile et de ses implications pour les
origines. Ces derniers présentent uniquement des fragments de fossiles
habilement choisis et interprétés très subjectivement. C’est là une
pratique pernicieuse de sélection des données dont le but est de prouver
une croyance. La science véritable nous appelle a regarder l’ensemble
des données disponibles (et non 0,005%) afin de tirer, en deuxième lieu,
des conclusions le plus objectives possible. Or, il existe des millions
de fossiles répertoriés aujourd’hui et le portail global du registre
fossile est celui qui colle à la théorie de la création c’est-à-dire :
apparition soudaine et simultanée des groupes d’animaux. Feu S.J. Gould,
paléontologue :
« L’extrême
rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la
paléontologie… L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend
deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :


  1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent
    aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre.
    Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur
    disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités
    et sans direction.

  2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone
    locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la
    transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt
    tout d’un coup et « complètement formées » Natural History 86:14 (1977)


Lecointre : Ce n’est pas parce que les groupes apparaissent
subitement, simultanément et «pleinement formés» que cela récuse la
notion d’ancêtre commun.

Cela appuie du moins la théorie créationniste en confirmant sa
prédiction centrale. D’autre part, l’idée de gradualisme (prédiction du
modèle évolutionniste) paraît maintenant être totalement réfutée.
Lecointre : Il n’y a pas de raison particulière de se focaliser
sur l’explosion cambrienne, une époque de diversification majeure des
lignées animales.

J’ose rappeler que l’explosion cambrienne est acclamée par les
paléontologues comme le plus spectaculaire évènement paléontologique.
Environ 35 phylums apparaissent très abruptement dans le registre
fossile sans prédécesseurs dans les strates avoisinantes. Si on vous
avait demandé de tracer un registre fossile correspondant à une
création, il correspondrait très précisément à cela. Voilà déjà deux
raisons particulières M. Lecointre.
Aussi, je trouve que « l’apparition » de tous les groupes majeurs
d’animaux (arthropodes, mollusques, vertébrés …) est plutôt intéressante
relativement à la question des origines. Je trouve ce phénomène plutôt central à la question
des origines. Il m’apparaît que focaliser sur un morceau de crâne ou de
mâchoire est beaucoup moins pertinent. Mais chacun est libre d’en juger.
La théorie de l’évolution en déclin 3L’homologie : Pourquoi les manuels
définissent-ils l’homologie comme une similarité due à une ascendance
commune, puis déclarent que les homologies sont les preuves de
l’ascendance commune, un argument circulaire déguisé comme une preuve
scientifique ?

Lecointre : Chez Wells il y a incompréhension totale (ou
travestissement) de la façon dont les scientifiques utilisent la notion
d’homologie.

Je pense que M. Lecointre comment une grave erreur de jugement ici.
M. Wells est un spécialiste en biologie et particulièrement sur la
question des origines. Il a étudié profondément « l’argument » des
homologies. Son ouvrage regorge de références et d’exemples à ce sujet.
Il n’y a qu’un désaccord sur le point de l’homologie ; M. Lecointre
l’interprète gratuitement comme un manque de connaissance.
Lecointre : Une hypothèse d’homologie est un pari. Initialement, à
partir de structures qui se ressemblent, on fait le pari qu’elles sont
héritées d’un ancêtre commun (homologie primaire), mais on peut perdre
ce pari.

Déjà ici, la notion d’ancêtre commun est purement philosophique et
non factuelle, ni testable. Faire un pari sur une chose que vous ne
pourrez jamais tester vous paraît-il pertinent ?
Lecointre : On fait ce pari sur des dizaines, voire des centaines
de caractères. L’exercice décisif, c’est la construction de l’arbre qui
va maximiser la cohérence entre ces multiples caractères.

Voilà. Puisque le mécanisme de validation est subjectivement basé sur
l’évolution elle-même (la « construction de l’arbre »), on conclut avec
raison que l’évolution valide l’évolution et rien ici n’est factuel.
C’est un raisonnement circulaire.
Lecointre : Dans le premier cas, l’homologie sera dite confirmée
(homologie secondaire). Ces homologies deviennent alors des arguments en
faveur de l’apparentement exclusif des espèces qui les portent.

Traduit : Quand je gagne (et c’est très subjectivement que j’ai
déterminé ce gain), je vante le résultat comme un argument. Quand je
perds, je fais quoi ?
La théorie de l’évolution en déclin 4Les
embryons des vertébrés :
Pourquoi les manuels utilisent-ils
des dessins montrant la ressemblance des embryons de vertébrés comme une
preuve de leur ascendance commune, même si les biologistes savent
depuis un siècle qu’ils ne se ressemblent pas plus à ces stades
embryonnaires qu’au stade adulte, et que les dessins ont été truqués ?
voir : Embryologie et Évolution
[http://creationnisme.com/2009/05/embryologie/]

Lecointre : Ici Wells utilise un accident de l’histoire des
sciences.

M. Lecointre va démontrer ici un des plus bels exercices de
malhonnêteté que vous aurez pu voir. M. Lecointre qualifie « d’accident
» une fraude aussi dégoutante que flagrante qui a été recyclée au
profit de la propagande évolutionniste durant 120 années.
Lecointre : Haeckel a produit des dessins d’embryons pas tout à
fait conformes à la réalité.

Ce propos est un mensonge véritable et probablement volontaire compte
tenu des compétences scientifiques de M. Lecointre. Voici ce que
déclare Michael Richardson, professeur d’anatomie et de biologie :
«Les dessins d’Haeckel contiennent tant d’erreurs qu’il ne s’est
certainement pas contenté de reproduire de vrais embryons.
»2
Stephen Jay Gould déclarait en mars 2003 :
«Nous avons le
droit, je pense, d’être aussi surpris qu’embarrassés par ce siècle de
recyclage insensé, qui a mené à la persistance de ces esquisses en grand
nombre, si ce n’est pas en majorité, dans les manuels scolaires
modernes.»
Mais selon M. Lecointre : « Haeckel a produit des dessins
d’embryons pas tout à fait conformes à la réalité.
»
Premièrement, il aurait été étonnant que Haeckel ait pu faire des
dessins conformes à la réalité compte tenu que son ouvrage a été publié
en 1874. Ensuite, lorsque l’on regarde les embryons de vertébrés publiés
par Haeckel, on remarque rapidement que les embryons au stade primaire
(que se soit pour l’homme ou pour la tortue) sont représentés par un
même dessin, recopié 8 fois
. À l’époque de Haeckel, on savait
déjà distinguer dès le second jour un embryon de poule d’un embryon de
canard. On savait aussi qu’il y a des différences magistrales dans la
forme et la grosseur des embryons des différentes espèces de vertébrés.
D’ailleurs, les dessins de Haeckel ont été reconnus comme faux
par les embryologistes de l’époque, et ce, dès la publication

des « travaux » de Haeckel. Mais cela n’a pas été suffisant pour
empêcher les croyants évolutionnistes de recycler la fraude de Haeckel.
Ce n’est qu’en 1998 qu’un article explicite a démontré l’aberration
derrière l’utilisation des dessins de Haeckel pour représenter
l’embryogenèse des vertébrés.
Alors que M. Lecointre s’offusque que M. Wells « utilise » cette
histoire et démontre que des ouvrages en l’an 2000 utilisent encore les
dessins de Haeckel pour « prouver » l’évolution, Michael Richardson
déclare que :
« Haeckel a
donné une vision fausse du développement embryonnaire, mais sa
supercherie va plus loin. Les dessins d’Haeckel contiennent tant
d’erreurs qu’il ne s’est certainement pas contenté de reproduire de
vrais embryons. Par exemple, tous les embryons qu’il a dessinés sur la
ligne supérieure de la planche reproduite sur la figure 2 sont dépourvus
de membres et de nageoires, tandis que ces structures sont bel et bien
présentes sur les embryons au stade dessiné. Les embryons précoces ne
sont pas les seuls erronés : le poisson le plus âgé a quatre branchies,
au lieu de cinq en réalité, il a le museau d’un mammifère et surtout, il
a les nageoires d’un poisson d’une autre espèce. C’est un
poisson-puzzle dont les pièces proviennent d’espèces différentes. »
Ce n’est simplement pas tout à fait conforme selon M. Lecointre …
Pause humoristique :
« On doit notre bouche à celle
des deutérostomiens apparus voici 580 millions d’années, notre crâne
aux premiers craniates d’il y a 500 millions d’années, nos doigts aux
premiers tétrapodes d’il y a 370 millions d’années, et notre pouce
opposable aux premiers primates d’il y a 65 millions d’années. »
M.
Lecointre
Allons au point 5, si vous avez repris votre souffle.
La théorie de l’évolution en déclin 5Archæoptéryx
:
Pourquoi les manuels présentent-ils ce fossile comme le
chaînon manquant entre les dinosaures et les oiseaux modernes, même si
les oiseaux modernes ne descendent pas de lui, et que leurs ancêtres
supposés n’apparaîtront pas avant des millions d’années après lui ?

Lecointre : Wells cherche l’ancêtre dans le cadre d’une
philosophie essentialiste. Archæoptéryx est groupe-frère des oiseaux
modernes ; il n’en est pas l’ancêtre pour des raisons méthodologiques :
la phylogénie n’identifie pas des ancêtres, mais seulement des degrés
d’apparentement.

Évidemment, nous nous rappellerons que c’est facile (et commun chez
les évolutionnistes) de modifier les « prédictions » de la théorie une
fois que les faits paléontologiques s’accumulent à l’encontre de cette
théorie. C’est un peu comme tous les supposés fragments de fossile «
homme-singe » qui, au fil de l’accumulation des études, sont toujours
reclassifiés comme des espèces « cousines » de l’homme moderne plutôt
qu’en tant que transition homme-singe.
Bref, le conte selon lequel les oiseaux sont le résultat de la
transformation des dinosaures est farfelu, comme Alan Feduccia le note :
« Comment les
oiseaux pourraient-ils être issus de lourds reptiles bipèdes et
terrestres ayant un corps profond, une queue-balancier et des membres
avants très courts? demande-t-il. Sur le plan biophysique, c’est
impossible. »
Jurassic Birds Challenges Origins Theories »
Geotimes, vol.41 (January 1996), pp.7-8.
« Il m’a même
semblé clair que National Geographic n’était intéressé en rien d’autre
que la promotion du dogme selon lequel les oiseaux sont des dérivés des
dinosaures. »

« L’idée des dinosaures plumés et l’origine théropode des oiseaux est
promue activement par un cadre de scientifiques zélés qui agissent en
concert avec certains éditeurs chez Nature et National Geographic, qui
sont eux-mêmes devenus des prosélytes biaisés et engagés de la croyance.
» Storrs L. Olson Curateur d’oiseaux au Musée National de l’histoire
naturelle de l’institution Smithsonian, à Washington, D. C. : 1er
novembre 1999.
La théorie de l’évolution en déclin 6La
phalène du bouleau :
Pourquoi les manuels scolaires
utilisent-ils les photographies de phalènes des bouleaux camouflées sur
des troncs d’arbres comme preuve de la sélection naturelle lorsque les
biologistes savent depuis les années 1980 que normalement les phalènes
ne résident pas sur les troncs, et que toutes les photographies ont été
truquées ?

Lecointre : Les photographies ne constituent pas les données
scientifiques de base relatives à cette question.

Par contre, elles constituent une image de propagande. En effet, les
évolutionnistes recopient des bêtises depuis des décennies. La fraude de
Haeckel et maintenant celle des travaux sur la phalène de bouleau.
L’Homme de Piltdown a été pendant 40 ans au plus grand musée de
l’époque, sous les yeux des plus grands paléontologues de l’époque et
pourtant, ce pauvre petit morceau de crâne frauduleusement modifié à
suffit à alimenter la croyance évolutionniste dans le monde scientifique
jusqu’en 1940. La phalène de bouleau est un autre exemple de recyclage
insensé qui démontre l’aveuglement des évolutionnistes.
Lecointre : Les travaux décisifs de l’équipe de B. Kettlewell ont
été réalisés bien après qu’on ait remarqué que les formes noires de ce
papillon avaient déjà une fréquence de 98% dans les régions
industrielles de l’Angleterre (et ceci dès 1898), tandis que les formes
blanches typiques demeuraient à une fréquence de 100% en zone rurale non
polluée.

Trois points importants :

  1. La phalène de bouleau est un exemple de sélection naturelle.
    Personne ne le nie. La distribution des allèles a changé dans les
    régions polluées.
  2. La sélection naturelle ne constitue pas une évolution, bien au
    contraire. Il existait, bien avant la pression sélective, des papillons
    des deux couleurs. Aucun nouveau caractère morphologique n’est apparu,
    aucun nouveau gène. Seule une possible réduction de la diversité
    génétique en résulte (ce qui est exactement le contraire d’une
    évolution).
  3. Les phalènes ont été épinglées sur les troncs pour faire croire que
    la pression sélective était causée par la prédation alors qu’en réalité
    la phalène ne demeure pas sur les troncs d’arbres.

La théorie de l’évolution en déclin 7Les pinsons de Darwin : Pourquoi les
manuels clament-ils que le changement des becs des pinsons des Galápagos
durant les sécheresses peut expliquer l’origine des espèces par la
sélection naturelle, même si ces changements sont réversibles après la
sécheresse, et qu’aucune évolution n’a eu lieu ?

Lecointre : L’objection est ici de mauvaise foi : le modèle
«pinson» illustre l’initiation du changement dans des populations. Les
études montrent que l’aspect physique des espèces change avec les
modifications de l’environnement, et changent du même coup la survie et
le succès reproducteur des espèces, et ceci dans une période de temps
plus courte que ce que l’on pensait.

Le problème est toujours le même : l’évolution et la sélection
naturelle sont sans aucun lien direct. Il y a une diversité préexistante
dans le monde vivant. Lorsqu’une pression sélective se produit, une
partie de la population survit mieux et il n’en résulte rien de plus. Nous arrivons à une
réduction de la diversité génétique ou à des extinctions d’espèces
.
Jamais il n’en résulte de nouveaux caractères morphologiques.
Prenons l’exemple d’« évolution » (il s’agit en fait de sélection
naturelle) le plus popularisé : la résistance des bactéries aux
antibiotiques
. Que se passe-t-il vraiment ?
Certains cas de résistances émergent lorsque la bactérie subit des
mutations génétiques. Un cas particulier est celui où une mutation
provoque un dysfonctionnement des canaux de la membrane bactérienne.
Ainsi, les molécules antibiotiques ne peuvent plus pénétrer la bactérie
pour atteindre les protéines cibles. Dans d’autres cas, c’est la
structure de la protéine cible qui change, ainsi la molécule
antibiotique ne se fixe plus à sa cible. Le résultat : une bactérie dont
le nouvel handicap déjoue l’antibiotique.
Il est important de réaliser que la bactérie ne développe pas
un mécanisme de résistance,
comme les évolutionnistes
voudraient qu’on le croie. Elle développe un dysfonctionnement
qui est à son avantage dans les circonstances. Elle n’a aucune fonction additionnelle
ou organite additionnel comme l’évolution le prédit. Pour qu’une
bactérie « évolue » et devienne éventuellement une algue, un poisson,
une grenouille, … il faut d’énormes quantités d’informations génétiques
additionnelles. La biologie nous indique que les êtres vivants se
défendent rigoureusement contre des variations ou augmentations
aléatoires d’informations génétiques et que les rares cas de mutations «
bénéfiques » observés ne sont pas des ajouts d’informations mais un
changement dans une fonction déjà existante qui s’avère, dans les
circonstances, bénéfique. Cela ne signifie pas qu’à plus long terme le
changement est réellement bénéfique (comme dans l’exemple, la perte de
perméabilité de la membrane bactérienne).
La théorie de l’évolution en déclin 8Les mouches mutantes : Pourquoi les
manuels utilisent-ils les drosophiles avec une paire d’ailes
supplémentaires comme la preuve que les mutations dans l’ADN peuvent
fournir le carburant de l’évolution, même si ces ailes supplémentaires
n’ont pas de muscles et que ces mutants sont incapables de vivre en
dehors du laboratoire ?

Lecointre : Le modèle montre juste que de petits changements
génétiques peuvent engendrer des modifications spectaculaires du corps.

L’exemple de la drosophile est un pur exemple de propagande
mensongère. L’image de la mouche à quatre ailes donne l’impression que
les mouches peuvent, grâce à des mutations génétiques, acquérir
facilement une autre forme ou évoluer. Quelques points méritent d’être
mentionnés ici :

  1. Ce n’est pas un changement spectaculaire que de copier-coller une
    structure préexistante d’un système. La deuxième paire d’ailes est
    produite exactement par le même gène
    que la paire d’ailes
    régulière. Il n’y a aucune nouvelle information génétique, donc aucune
    évolution ni rien de « spectaculaire » ;
  2. Trois mutations génétiques simultanées et dirigées
    par les chercheurs ont été nécessaires pour obtenir le résultat. Les
    mutations n’avaient pas le caractère aléatoire décrit dans le mécanisme
    d’évolution ;
  3. La paire d’ailes additionnelle est non fonctionnelle parce que les
    muscles nécessaires au battement d’ailes sont manquants sur le troisième
    segment. De plus, les mâles qui subissent ces trois mutations ont
    beaucoup de difficulté à se reproduire et meurent très rapidement, même
    en laboratoire. Le vol de l’insecte est affecté négativement puisque le
    balancier est remplacé par une structure inactive
    et
    encombrante.

Bref, l’évolution prédit que des insectes sans ailes ont évolué et
acquis les muscles, les ailes, le système nerveux, la synchronisation
nécessaire au vol. L’exemple de la drosophile ne fournit rien comme
preuve qui irait dans ce sens. Cette image ainsi que les autres
constructions d’« arguments » semblables ne devraient donc pas être
affichés comme des arguments de l’évolution.
La théorie de l’évolution en déclin 9Les
origines humaines :
Pourquoi utilise-t-on les dessins des
artistes représentant des humains simiesques pour justifier les
déclarations matérialistes selon lesquelles nous ne sommes que des
animaux et que notre existence n’est qu’un accident, lorsque les experts
de ces fossiles ne s’accordent même pas sur qui sont nos ancêtres et à
quoi il ressemblaient ?

Lecointre : Les débats en paléontologie humaine sont des débats
sur les relations de parenté des fossiles, entre spécialistes
n’utilisant pas les mêmes méthodes d’analyse.

Le problème est plus profond. L’origine de l’homme à partir des
singes est une idée qui a été propulsée par des fraudes, des manigances
et des interprétations très spéculatives de fragments de fossiles. Nous
avons mis tellement de temps à démontrer que les crânes et les morceaux
de tibia, de dents ou de mandibules étaient soit faux, soit appartenant à
des singes que l’idée s’est imprégnée solidement comme une vérité
absolue, imperméable aux mises à jour, contradictions ou critiques.
Le fossile le plus complet est celui de Lucy, l’argument canon de la
philosophie homme-singe. Pourtant, c’est un chimpanzé. Par contre, un
genou trouvé à plusieurs kilomètres de Lucy prouveraient que cette
dernière marchait debout ! À chacun de voir si cette hypothèse anodine
suffit à prouver l’évolution, une théorie qui, rappelons-le, stipule
qu’une bactérie s’est éventuellement transformée en être humain.
La théorie de l’évolution en déclin 10L’évolution, un fait ? :
Pourquoi nous dit-on que la théorie darwinienne de l’évolution est un
fait scientifique, même si beaucoup de ses affirmations sont fondées sur
des représentations erronées des faits ?

Lecointre : Ici il y a un flou sous le mot «évolution» et une
confusion dans les rapports entre faits et théorie (voir plus haut).
Wells joue sur les deux confusions. Certes, l’évolution biologique est
un fait, les industries agronomique et pharmaceutique feraient faillite
si les êtres vivants dans la Nature étaient immuables.

Non, la Nature n’est pas immuable. Une certaine flexibilité existe
via la diversité génétique. Le point capital est simplement que cette
flexibilité existante et observable n’apporte aucun appui à la théorie
de l’évolution.
La flexibilité d’un caractère morphologique et
l’apparition /origine de celui-ci n’ont rien à voir ensemble. Chez
l’humain, par exemple, il y a des individus de différentes tailles,
couleurs de peau, couleurs de cheveux etc … cette flexibilité à produire
des êtres variables n’explique pas l’apparition des caractères. Même si
les humains peuvent avoir des bras de longueurs différentes, son bras
ne se transformera pas en aile. Le bras reste un bras avec sa fonction
propre.
C’est donc dire que les évolutionnistes passent du coq à l’âne. Un
exemple réel d’évolution serait un exemple où un insecte sans aile
acquerrait (successivement) tous les gènes nécessaires pour produire le
mécanisme du vol. De tels exemples n’ont jamais été présentés, et les
tentatives comme celle de la drosophile à quatre ailes sont des
arguments tordus et malhonnêtes.
Avec l’avancement de la génétique, on comprend davantage pourquoi de
tels exemples ne viendront jamais. Les gènes (qui sont de véritables
programmes) n’agissent pas individuellement : ils ont une influence les
uns sur les autres. Des promoteurs se fixent sur l’ADN pour activer ou
désactiver les gènes. Ceci signifie que l’ajout d’un nouveau gène
fonctionnel sur l’ADN d’une espèce serait loin d’être suffisant pour
avoir une « évolution ». Le gène devrait être reconnu et activé au bon
moment. C’est donc dire que le reste de l’ADN devrait être reprogrammé
pour « recevoir » ce gène et l’intégrer au plan global de construction
de l’organisme vivant. Tout ceci, grâce à des mutations génétiques et
des erreurs de corruptions aléatoires, alors que les cellules possèdent
justement plusieurs systèmes de contrôles pour corriger ces mutations et
erreurs!
CONCLUSION
Voilà quelques bonnes raisons de dire que l’évolution est vraiment
une théorie en déclin et que sa crédibilité, souvent basée sur un
argument de popularité, n’est que la cause d’une exclusivité médiatique
et d’un mouvement de propagande et de censure de la critique.
L’analyse du texte de M. Lecointre démontre que celui-ci a produit
des réfutations aussi gratuites que fausses. Il jette le blâme sur M.
Wells et les créationnistes en général comme si leur opposition à
l’évolution résultait d’une incompréhension de la théorie. Dans les
faits, M. Lecointre est un exemple typique d’un évolutionniste qui
aborde la question seulement en surface et se questionne rarement sur
les mécanismes sous-jacents. C’est justement à ce niveau d’analyse que
les conclusions peuvent se renverser tel que c’est le cas pour la
résistance aux antibiotiques.
RÉFÉRENCES
1. Eugene V. Koonin , HOW MANY GENES CAN MAKE A CELL: The
Minimal-Gene-Set Concept, Annual Review of Genomics and Human Genetics,
Vol. 1: 99-116 (Sept 2000)
2. Michael Richardson, « Une fraude en embryologie » Pour la Science,
no. 247, ( mai 1998)
3. Stephen Jay Gould, “Abscheulich! Atrocious!” Natural History (Mars
2000) pp. 42-49.















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La théorie de l’évolution en déclin

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