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 L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution

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ابو مروان
" ثــــــائـــــــــر منضبــــــــط"
L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution Biere3
ابو مروان


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L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution Empty
27072010
مُساهمةL’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution

L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution Chauve-sourisDepuis 1859, les évolutionnistes
utilisent les ressemblances homologues (c’est-à-dire les ressemblances
qui concernent les organes ou les structures semblables, modifiées pour
servir à des fins totalement dissemblables) comme les preuves les plus
convaincantes de l’évolution. En effet, la similitude est frappante
quand on considère les membres antérieurs de Vertébrés : l’aile de la
chauve-souris, le bras humain, l’aile d’oiseau et la patte antérieure du
marsouin. Au vu de ces structures, y a-t-il eu évolution au sein des
Vertébrés tel que le soutiennent les évolutionnistes?
Les résultats de récents travaux en Biologie ont complètement
démoli l’interprétation évolutionniste de l’homologie.
Deux principaux types d’arguments permettent de rejeter les preuves
évolutionnistes tirées de l’anatomie comparée :

A.- Arguments génétiques :
Les preuves évolutionnistes tirées de l’anatomie comparée seraient
valides si les structures homologues étaient déterminées par des gènes
homologues. Or, ce n’est pas le cas. Elles sont plutôt déterminées par
des gènes totalement différents d’une espèce à l’autre (Mayr, E., 1974;
Hadorn, E., 1961; De Beer, G., 1971; Hardy, A., 1965). De nombreux
exemples sont donnés :

  • chez la mouche Drosophila melanogaster, quatorze des dix-sept
    mutations de la couleur des yeux induites par rayons X affectent aussi
    la forme des organes sexuels ;
  • chez la souris domestique, les gènes de la couleur de la peau ont
    également un effet sur la taille du corps ;
  • chez le poulet domestique, la mutation du gène qui contrôle le
    développement normal des ailes entraîne des effets très néfastes sur de
    nombreuses autres structures : les ailes, les duvets et les reins ne se
    développent pas, les doigts sont soudés (syndactylie) et les poumons et
    les sacs aériens ne se forment pas, etc.

Chaque gène contrôle donc plusieurs structures, on dit qu’il a une
action multiple (pléiotropie). En conclusion, les structures homologues
sont déterminées par des systèmes génétiques non homologues. Par
conséquent, on ne peut pas, en ce qui les concerne, parler de parenté et
de descendance d’un ancêtre commun.
B.- Arguments embryologiques :

L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution Homologie-sL’interprétation évolutionniste
serait encore renforcée si les recherches en embryologie avaient pu
montrer que les structures homologues suivaient des modes de
développement embryologique homologues. Il n’en est pas ainsi. Les
tentatives faites pour trouver des fondements embryologiques à
l’homologie ont été un cuisant échec pour les évolutionnistes (Cfr
l’article de sir Gavin De Beer, embryologiste britannique et ancien
directeur du British Museum of Natural History, intitulé « l’homologie,
un problème non résolu »).
Les structures homologues chez les Vertébrés (Poissons, Amphibiens,
Reptiles, Oiseaux et Mammifères) sont réalisées par des modes de
développement embryologique très différents. Les événements précoces de
la première subdivision de l’œuf jusqu’au stade blastula, puis gastrula
ne sont pas identiques dans les différentes classes des Vertébrés. En
outre, après la gastrulation, les sites de cellules d’où dérivent les
structures homologues sont également différents. De Beer donne les
exemples suivants : le tube digestif est considéré comme un organe
homologue chez les Vertébrés. Et pourtant, il se forme à partir des
sites totalement distincts :


  • chez les requins, le tube digestif est formé à partir de la voûte de
    la cavité intestinale embryonnaire ;
  • chez les lamproies, à partir du plancher de la cavité intestinale
    embryonnaire ;
  • chez les grenouilles, de la voûte et du plancher de la cavité
    intestinale embryonnaire ;
  • chez les oiseaux et les reptiles de la strate inférieure et du
    disque embryonnaire (blastoderme).

Il en est de même de l’apparente homologie des membres antérieurs des
Vertébrés. Les études embryologiques montrent qu’ils se forment à
partir de différents segments du corps chez les différentes espèces :

  • chez le triton, les avant-bras se forment à partir des segments 2,
    3, 4 et 5 du tronc;
  • chez le lézard, à partir des segments 6, 7, 8 et 9 ;
  • chez l’Homme à partir des segments 13, 14, 15, 16, 17 et 18.

Les reins sont également considérés comme des organes homologues chez
les Vertébrés. Mais, ils sont engendrés à partir des organes totalement
différents :

  • chez les Poissons et les Amphibiens, le rein se forme à partir d’un
    organe embryonnaire appelé mésonéphros;
  • chez les Reptiles et les Mammifères, le mésonéphros dégénère
    complètement et le rein se forme à partir d’une masse sphérique de tissu
    mésodermique, le métanéphros, tissu totalement indépendant du
    mésonéphros.

L’interprétation évolutionniste de l’homologie est encore moins
plausible quand on examine le modèle pentadactyle (modèle à 5 doigts)
des membres des Vertébrés. Les membres antérieurs sont construits sur ce
modèle. Les évolutionnistes l’attribuent au fait que ces Vertébrés
descendent d’un ancêtre commun. Mais, les membres postérieurs de tous
les Vertébrés terrestres se conforment aussi au même modèle
pentadactyle, ils sont semblables aux membres antérieurs dans la
structure de leurs os et dans le détail de leur développement
embryologique. Pourtant, aucun évolutionniste n’affirme que les membres
postérieurs aient évolué à partir des membres antérieurs ou que les uns
et les autres aient évolué à partir d’un ancêtre commun (Denton, 1985).
Cependant, la similitude est étonnante entre membre antérieur et membre
postérieur chez les Vertébrés terrestres : l’humérus du bras correspond
au fémur de la jambe, le radius et le cubitus du bras correspondent au
tibia et au péroné dans la jambe ; la main et le pied ont chacun 5
doigts, le pouce dans la main et le gros orteil dans le pied ont chacun
deux petits os.Plusieurs questions se posent à ce sujet :


  1. En terme d’évolution, les membres antérieurs et postérieurs ont dû
    apparaître indépendamment (les premiers sont supposés avoir évolué à
    partir des nageoires pectorales du poisson, les seconds à partir des
    nageoires pelviennes). Pourquoi aucune théorie de la descendance d’un
    ancêtre commun n’est-elle en mesure d’expliquer ce cas ?
  2. Comment expliquer l’origine indépendante de structures si totalement
    similaires en termes d’accumulation aléatoire de petites mutations
    favorables ?
  3. Pourquoi la forme adulte des membres antérieurs et postérieurs
    n’est-elle pas identique chez les espèces des Vertébrés ?

Il est aujourd’hui clair que le progrès des connaissances en biologie
sur la génétique et l’embryogenèse des structures homologues a des
conséquences désastreuses pour la théorie de l’évolution car la
ressemblance homologue est la véritable raison d’être de la théorie
darwinienne. Et comme l’a fait remarquer Michael Denton (op. cit.), en
l’absence du phénomène de l’homologie – modification, à différentes
fins, de structures semblables-, le besoin d’une théorie de la
descendance (d’un ancêtre commun) avec modifications serait loin de
s’imposer ».Références :

De Beer, G., 1971.-Homlogy, : An unresolved Problem. Oxford
University Press, London.
Denton, M., 1992.- Évolution : Une théorie en crise. Flammarion, Paris.
Hadorn, E., 1961.- Development Genetics and Lethal Factors. Methuen and
Co, London
Hardy, A., 1965.- The Living Stream. Collins, London
Mayr, E., 1974.- Populations, Espèces et Évolution. Hermann, Paris
















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هشام مزيان
رد: L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution
مُساهمة الجمعة سبتمبر 07, 2012 12:48 pm من طرف هشام مزيان
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L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de l’évolution

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