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 Page 1 sur 3 Étudier l’homme

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سوسية
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17022016
مُساهمةPage 1 sur 3 Étudier l’homme

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Étudier l’homme 
 
Les sciences humaines traversent des difficultés épistémologiques et de plus elles se coordonnent mal avec les autres sciences. Ces problèmes trouveraient une voie de résolution si l’on appliquait à l’étude de l’homme un paradigme approprié. Dans cette perspective, nous verrons ici les effets possibles d’une ontologie des "niveaux d’organisation". 
 
JUIGNET Patrick. Étudier l'homme. Philosophie, science et société. 2015. [en ligne] http://www.philosciences.com
 


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Etudier l’homme
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  • 1/ Les principes proposés

    • L’étude de l’homme n’est pas à part
    • L’étude de l’homme demande des principes spécifiques
    • Plusieurs types de référents sont possibles
    • Elaboration du problème de l’interaction


  • 2/ La définition des champs considérés

    • Le fondement pluralisme  
    • Le champ physique
    • Le champ chimique
    • Le champ biologique
    • Le champ neurobio-signalétique
    • Le champ psychologique
    • Le champ social
    • Qu’est ce qui change avec cette proposition ?


  • 3/ Les enjeux scientifiques et philosophiques

    • Une nouvelle anthropologie
    • Contre le réductionnisme
    • Contre le « surductionnisme »
    • Dépasser la limitation positiviste


  • 4/ Conclusion : permettre la coexistence





 

1/ Les principes proposés

L’étude de l’homme n’est pas "à-part"

Notre proposition sur l’étude de l’homme découle d’une conception épistémique d’ensemble qui concerne toutes les sciences. Etrangère au substantialisme, elle repose sur les concepts de niveau d’organisation et de champ épistémique. La substance sous-entend un être homogène, continu, perdurant, ce qui embarque la pensée dans des constructions ontologiques lourdes et inefficaces. Nous la remplaçons par l’idée d’organisation qui permet de concevoir le monde comme un engrènement continu de niveaux d’organisation/intégration. Ils se manifestent par des faits et sont étudiés par une science. L’ensemble des trois (niveau, faits, théorie) permet de désigner un champ présentant une individualité.
En ce qui concerne l’homme, envisager une pluralité de niveaux évite les problèmes sans solution du rapport matière/pensée ou corps/esprit. Nous abandonnons complètement cette opposition pour lui substituer la continuité des niveaux d’organisations enchevêtrés. La manière dont nous proposons d’étudier l’homme s’inscrit dans cette conception, car notre manière de comprendre le monde s’applique à l’homme qui fait partie du monde.
D'une manière tout à fait classique nous considérons la science comme une activité à visée de connaissance vraie et efficace, et qui, pour atteindre ce but, se soumet à des contraintes spéciales. Ces exigences sont deux types celle de la validité interne (cohérence, rationalité) et celle de la vérification empirique. La manière de réaliser ces exigences varie d'un science à l'autre.

L’étude de l’homme demande des principes spécifiques

Si nous récusons l’idée d’un domaine à part, d’une science séparée pour l’homme, par contre nous affirmons l’existence d’une spécificité de méthode pour conduire les études concernant l’homme. 
La pragmatique (la manière pratique de conduire l’expérience) doit s’adapter au champ considéré afin de relier efficacement la théorie et les faits. S’il y a plusieurs champs concernés, comme c’est le cas pour l’homme, il y a nécessairement plusieurs types de pragmatiques à mettre en œuvre, pour répondre aux exigences de chacun de ces champs.
En matière scientifique, l’expérimentation est appropriée à de nombreux domaines. Les sciences concernant les niveaux d’organisations élevés demandent une adaptation de l’expérimentation consistant dans la prise en compte du contexte et la relativisation du fait à l’expérience qui le fabrique. Dans le domaine du vivant et surtout de l’humain un certain nombre de phénomènes dépendent totalement de l’interaction, du contexte et de l’histoire. Dans ce cas la pragmatique adaptée est l’observation de type clinique qui peut s’appliquer à de nombreux domaines de l’humain.
Concernant les faits spécifiquement humains, l’observateur constitue une part non négligeable du système à observer et l’on doit donc tenir compte des effets qu’il produit.  Plus encore, les faits à expliquer (explanandum) et l'explication (explanans) sont souvent de la même nature, que nous qualifions de cognitivo-représentationnelle. La connaissance doit impérativement intégrer une « réflexivité » pour réguler ces problèmes qui peuvent être source d'erreurs et d'impasses.

Plusieurs types de référents sont possibles 

Les sciences commencent par désigner un ou des aspects du monde empirique auquel elles vont s’intéresser avant de construire leur objet d’étude proprement dit. Cette première étape de simple désignation est déjà complexe, car il faut d’abord constituer et délimiter un pan de la réalité ayant une cohérence et une pertinence.
Du point de vue de cette simple désignation, on peut considérer l’homme sous deux points de vue à articuler entre eux : celui de son autonomie et celui de son interactivité. Nous désignons ainsi trois études possibles : d’une part l’homme en tant qu’entité autonome empiriquement identifiable, d’autre part les environnements dans lesquels il évolue et enfin l’interaction entre l’individu et les différents types d’environnements auxquels il a affaire.
Un premier type d’étude part des humains empiriquement identifiables. Les individus se présentent comme des entités complexes qui sous le prisme de la connaissance scientifique se décomposent en champs distincts. Il est possible de considérer l’individu comme un être composé de niveaux d’organisations imbriqués les uns dans les autres. Les connaissances concernant l’homme sont donc les connaissances de ces niveaux et de leurs interrelations. Tout banalement l’homme peut faire l’objet d’études de type physique, chimique, biologique ou psychologique qui ne visent pas les mêmes référents empiriques identifiables.
Un deuxième type d’étude concerne l’interaction des individus avec les différents types d’environnements rencontrés qu’ils soient concret, biologique, socioculturel, économique. L’homme entretient toujours des relations avec ce qui l’entoure. Nous posons ici que ces interactions ne peuvent être étudiées globalement ou au hasard mais seulement domaines par domaines : ainsi une interaction physique au sein du domaine physique, ou une interaction sociologique au sein du domaine sociologique. Plus généralement le type d’interaction diffère selon le degré d’organisation mis en jeu.
Un troisième type porte sur l’étude de ces environnements en tant qu’ils ont eux-mêmes une autonomie, c'est-à-dire une existence et une dynamique propre imposant des contraintes indépendantes des humains. On peut considérer, tout simplement, que la physique étudie l’environnement physique de l’homme en dehors des interactions éventuelles d’autres champs. Pour ce qui est des sciences humaines, c’est un type d’étude repris en sociologie et en économie. Par exemple l’école fonctionnaliste en sociologie considère que la société a une existence propre et que les actions sociales ont une fonction au sien de la société globale indépendamment des individus qui les accomplissent. La plupart des théories économies sont aussi dans cette optique.

Elaboration du problème de l’interaction

Dans la plupart des domaines considérés exigent une interaction qu’il serait vain de nier. Nous nous contenterons ici de noter que, selon le champ d'étude considéré, le problème ne se pose pas de la même manière.
Si l’on dépasse l’abord purement empirique, il y a plusieurs manières de situer les individus dans leurs environnements et d’en comprendre l’interaction. La question de savoir comment réagit un humain devant la diminution de pression atmosphérique n’est pas la même que de savoir comment il réagit devant un supérieur hiérarchique ou en écoutant les nouvelles à la télévision. Dans tous les cas il y a interaction, mais ce qui est mis en jeu et les intermédiaires de cette mise en jeu sont très différents.
Nous proposons de situer chaque interaction en la plaçant au sein des champs concernés (qui est aussi une manière de situer les déterminations à considérer). Les entités à considérer appartiennent à chacun des champs. Autrement dit l’interaction doit être envisagée et expliquée champ par champ. L’interaction physique se fait au sein du champ physique et ne peut être étudiée que dans ce cadre. Et ainsi de suite jusqu’au champ cognitif et représentationnel.
Plus généralement, le type d’interaction diffère selon le degré d’organisation mis en jeu. Si l’on prend les deux extrêmes, on ne peut envisager de la même manière l’interaction de l’individu humain total eu égard à son environnement social, et l’interaction d’une molécule de cet individu avec un rayonnement électromagnétique. Tant en ce qui concerne l’étude des composants de l’existence individuelle que celle des interactions avec les différents environnements, il faut se référer aux champs qui nous allons maintenant définir.

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