La fellation et le cunnilingus exposeraient à un risque très significativement accru de cancers de la gorge !Une équipe américaine a en effet découvert que les
papillomavirus humains
(ou virus HPV), qui sont responsables de la majorité des cancers du col
de l’utérus, étaient également impliqués dans le développement de
tumeurs oropharyngées. Sans qu’il soit même nécessaire d’avoir fumé ou
bu en excès, alors que ces deux facteurs de risque étaient jusqu’alors
considérés comme déterminants.Le Dr Maura
Gillison et son équipe, du Johns Hopkins Kimmel Cancer Center (dans le
Maryland, aux Etats-Unis) se sont penchés sur les cas de 100 malades des
deux sexes, atteints d’un cancer de l’oropharynx.
« Parmi ces patients » soulignent les auteurs, « ceux dont la
contamination par l’une ou l’autre souche de HPV » – dont le rôle
oncogène est désormais bien connu – « était connue avaient un risque de
cancer oropharyngé 32 fois supérieur à celui de la population générale
».
C’est beaucoup plus que la multiplication par 3 associée au tabagisme, ou par 2,5 qui serait liée à l’intoxication alcoolique… Un autre travail américain mené par une équipe de la Brown University, confirme d’ailleurs ce constat.
Plus encore, parmi des patients non connus pour avoir été contaminés
par le HPV, ceux qui avaient eu des rapports buccaux avec plus de 6
partenaires au cours de leur vie ont vu leur niveau de risque multiplié
par 8,6.
Le risque par conséquent, viendrait pour l’essentiel de la multiplicité des partenaires.
Toutefois, l’auteur se veut rassurante. « Le cancer de
l’oropharynx est rare et la majorité des personnes qui ont une infection
buccale à papillomavirus ne développent pas (nécessairement) un cancer
de la gorge