فدوى فريق العمـــــل *****
التوقيع :
عدد الرسائل : 1539
الموقع : رئيسة ومنسقة القسم الانكليزي تاريخ التسجيل : 07/12/2010 وســــــــــام النشــــــــــــــاط : 7
| | Le bonheur, c'est génétique ? | |
Certaines personnes sont-elles plus prédisposées au bonheur que d'autres ? C'est ce qu'indiquent les études sur les jumeaux et la découverte d'un gène lié à la quantité de sérotonine échangée par les neurones.Aussi injuste que cela puisse paraître, l'étude de jumeaux le suggère : quels que soient leurs parcours personnels, ils déclarent un niveau de bonheur identique. C'est comme si le niveau du bien-être avait été établi dès la naissance. Pour autant, inutile de chercher LE gène du bonheur. De fait, ce dernier dépend d'une multitude de facteurs. Il n'en demeure pas moins que les "généticiens du bonheur" ont repéré un gène, le 5-HTT, très intéressant, qui code pour un capteur de la sérotonine (surnommée la molécule du bonheur) dans les neurones. SUR LE MÊME SUJET [size=18]Où se cache le bonheur ? Dans l'ADN, des gènes y prédisposentIl existe en deux versions (allèles) : une longue et une courte. Or, les porteurs de l'allèle court présentent des risques plus élevés de dépression. Confrontés à un stress majeur, les porteurs du type 1 du gène 5-HTT sont davantage soumis aux risques de dépression que les porteurs du type 2. Cruel pour eux ?Oui... et non. Car des études récentes ont révélé que les porteurs de l'allèle court, lorsqu'ils sont en dépression, réagissent beaucoup mieux aux psychothérapies que les porteurs de l'allèle long ! A toute chose malheur est donc bon, ici comme ailleurs.Mais il n'y a pas que les gènes dont on hérite.Les enfants dorlotés deviennent des adultes plus heureuxLe facteur épigénétique est aussi à prendre en compte. L'épigénétique ? Les généticiens entendent par là le fait que l'ADN d'un individu peut être modifié par l'environnement (le fait d'avoir souffert de la faim, par exemple). Comment ? Non pas en modifiant les gènes eux-mêmes, mais leur expression.La relation parents-enfant dans les premiers stades de développement affecterait ainsi épigénétiquement la propension à être heureux, comme l'ont montré des chercheurs sur des rats qui avaient été délaissés par leur mère : ils souffraient d'une hyperréactivité au stress, que des substances pharmacologiques ont permis de supprimer.Reste à savoir si ces modifications peuvent aussi s'effectuer par des moyens psychologiques. Car il se pourrait alors qu'adopter un état d'esprit plus "positif" modifie notre génome de façon à rendre le bien-être chimiquement plus accessible. Si cette hypothèse se confirme, chacun, quels que soient ses gènes, garderait alors une chance de trouver sa voie vers le bonheur.D'après Science & Vie Questions-Réponses n°28A lire aussi :• Les câlins peuvent modifier l'ADN des neurones du nouveau-né ![/size] | |
|