par Julien Perreault, B.Sc.
Le magazine
Québec Sceptique (no. 60) a fait paraitre un
article dans lequel on présente 10 « preuves incontournables» de
l’évolution. Ces « preuves» constituent majoritairement un
discours complètement dépassé par la science.
Voici une réponse précise à chacun des 10 points présentés dans
l’article du
Québec sceptique :
Le présent texte démontre que
l’argumentation évolutionniste exploite des :
1)
Phénomènes isolés : une mutation qui handicape
partiellement une bactérie mais lui permet de combattre un
antibiotique, un fragment de fossile difficile à classifier ;
2)
Phénomènes partiellement rapportés et interprétés très
subjectivement : les fossiles de
l’Archéoptéryx et
Basilosaurus, la « convergence» des adaptations marines ;
3)
Fraudes et problèmes de mise à jour : l’argument
embryologique (fraude), la similarité du génome singe-homme (mise à
jour) ;
4)
Confusions terminologiques : classifier des
différences de tailles, couleurs et de formes comme des exemples
d’évolution (cheval, sélection domestique, etc …).
1 – Fossiles ordonnésAffirmation : Des couches géologiques plus profondes aux
plus récentes, les caractéristiques anatomiques d’un même groupe
d’animaux varient légèrement de façon graduelle. La taille du cheval,
par exemple, s’est accrue de celle d’un petit chien (Hyracotherium : 30 cm) à celle du cheval actuel (150
cm), en 45 millions d’années. Le nombre
d’orteils touchant terre est passé de quatre à un seul aujourd’hui.
L’évolution progressive des chevaux est un exemple parmi des centaines
d’autres.Réponse :
Le gradualisme prévu dans le registre fossile constitue la principale
prédiction de la théorie évolutionniste. Pourtant, depuis Darwin
jusqu’à aujourd’hui, jamais a-t-on pu constater une trace fossile de
l’apparition lente et graduelle des formes de vie. Darwin affirmait que
le manque d’exemples de transition évolutive dans le registre fossile
s’expliquait par le nombre encore trop peu élevé de fossiles
répertoriés. Aujourd’hui, la règle d’or du registre fossile qui s’est
imposée suite aux millions de fossiles répertoriés depuis Darwin est
l’apparition
soudaine et
abrupte des formes de vies ce qui
est complètement à l’opposé de la prédiction évolutionniste.
En bref, nous n’avons pas à chercher très loin pour constater que la
lente transformation graduelle des formes de vies n’existe pas, ni dans
la réalité du monde vivant, ni dans la réalité du monde fossile.
Le registre fossile comporte une caractéristique flagrante et
généralisée : les formes de vie apparaissent soudainement (les
graphiques de droite) dans la séquence des fossiles et disparaissent
soudainement. Il n’existe pas de séries de fossile montrant la lente
acquisition des caractéristiques morphologiques nécessaires au vol, par
exemple (graphique imaginé par les évolutionniste, à gauche dans le
schéma).
Stephen J. Gould, évolutionniste et fameux paléontologue déclare :
« L’extrême rareté des formes de
transition est le secret de fabrique de la paléontologie… L’historique
de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant
à l’encontre du gradualisme :1. La fixité. La
plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au
long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence
est à peu près la même à leur disparition; les changements
morphologiques sont habituellement limités et sans direction.2. L’apparition soudaine.
Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas
graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs
ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement
formées » S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
« Évolution » du cheval»
Recopié depuis 100 ans de manuel en manuel, l’argument de
l’évolution du cheval est l’une des plus vieilles icônes
évolutionnistes. C’est en 1879 que Thomas Huxley publia le schéma d’une
séquence graduelle de formes de « chevaux » dans l’
American Journal
of Science. Depuis, ce schéma a été utilisé par tout manuel,
pamphlet ou programme faisant la promotion de l’évolution. Les faits
suivants démontrent la grande faiblesse de cet argument :
Il n’y a aucun endroit sur Terre où l’on
retrouve une séquence de fossile de chevaux. Les différents fragments de
fossiles ont plutôt été trouvés sur des continents différents. De plus,
le fossile de cheval considéré le plus ancien a été trouvé très près de
la surface plutôt que dans des strates inférieures, dites « vieilles » ;
Les chevaux
contemporains, de la même espèce, varient énormément au niveau de la
taille. Le plus petit,
Falabella, peut être aussi petit que 43
cm (record du monde). Il n’y a donc aucune raison valable de faire un
lien entre la théorie de l’évolution et les différences de taille des
fossiles de chevaux ;
Quant aux différences au niveau du nombre d’orteils, encore une
fois, il y a des cas documentés de chevaux vivants aujourd’hui avec 2
orteils additionnels.
2 – Chaînons présents Affirmation : Les fossiles intermédiaires existent. Un
des exemples les plus connus : l’Archeopteryx – dont dents, griffes et
queue sont clairement reptiliennes – pouvait voler avec les ailes
plumées d’un oiseau. Un autre chaînon « manquant » prédit et retrouvé :
le Basilosaurus, muni de quatre petites pattes inutiles pour la marche
comme pour la nage ; il fait le lien entre les baleines actuelles qui
n’ont pas de pattes arrière et leurs ancêtres terrestres à quatre
pattes. Fossile d’un spécimen d’
ArcheopteryxRéponse :
Est-ce que
l’Archéoptéryx est vraiment une forme
intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux ? Même s’il n’y a pas de
consensus parmi les évolutionnistes, ce fossile est tout de même la
mascotte officielle de la propagande évolutionniste. Ceci est suffisant
pour démontrer la rareté et la pauvreté des exemples de transitions
évolutives.
Ensuite, il est capital de rappeler que l’apparition dans la séquence
des fossiles de tous les invertébrés complexes (escargot, palourde,
méduse, éponges, ver, brachiopode, trilobites, etc.) est soudaine et
abrupte. En d’autres mots, ces formes de vie apparaissent complètement
formées et sans aucun ancêtre potentiel dans les strates avoisinantes ni
même dans tout le registre fossile. Ce constat est aussi vrai
relativement à tous les genres majeurs de poissons.
La polémique entourant
l’Archéoptéryx est alors futile
puisqu’il s’agit d’un fossile parmi des millions d’autres qui indiquent
une conclusion à l’opposé de l’évolutionnisme. De surcroît,
l’Archéoptéryx représente simplement une espèce d’oiseau disparue qui ne correspond
pas exactement aux critères modernes qui définissent un oiseau (à cause
de la présence de dents et de griffes). De plus, il existe trois autres
créatures volantes dans la Nature : les insectes volants, les reptiles
volants (maintenant éteints) et les mammifères volants (chauve-souris).
C’est donc dire que l’évolution aurait causé les multiples adaptations
nécessaires au vol chez quatre types de créatures terrestres et aucun
fossile des centaines d’espèces intermédiaires n’a été laissé pour
aucune de ces quatre prodigieuses évolutions ?
L’argumentation
entourant l’espèce fossile
Basilosaurus nous renseigne surtout
sur la façon tordue avec laquelle les évolutionnistes interprètent des
pacotilles.
Basilosaurus, qui était de toute évidence une
espèce marine à part entière, n’avait pas de pattes contrairement aux
allégations évolutionnistes. On identifie sur les fossiles de
Basilosaurus des petits membres postérieurs (voir l’image ci-dessus) qui selon les
hypothèses les plus crédibles auraient servi lors de la reproduction.
3 – Embryons similaires
Affirmation : Les embryons de vertébrés (morue, poulet, humain) sont
très semblables au début, mais divergent lentement à mesure qu’ils se
développent, pour être de forme très différente à la naissance. Leur
développement, par exemple, passe tous trois par des fentes brachiales,
parfaitement inutiles pour les poulets et les humains, mais qui
témoignent d’un ancêtre commun qui avait des branchies. Réponse :
L’argument embryologique date de l’époque de Darwin et constitue la
plus grande supercherie de l’histoire de l’évolution. Contrairement à
certaines fraudes telles que le crâne de l’Homme de Piltdown (admise
après 40 ans de propagande), les dessins d’embryons de vertébrés publiés
par celui que l’on a considéré comme le père de l’écologie ont été
recopiés pendant 120 ans avant d’être admis officiellement comme
frauduleux. Suite à cette admission, beaucoup d’ouvrages évolutionnistes
continuent d’utiliser intégralement la fraude de Haeckel comme preuve
éclatante. Par exemple le livre
Le miroir du monde (2000) de
Cyrille Barrette, professeur de biologie.
Même si les
embryologistes de l’époque de Haeckel avaient déjà détecté la
supercherie flagrante de ces esquisses, c’est seulement en 1998 que la
version française de la revue
Scientific American déclarait les
dessins d’embryons de Haeckel comme frauduleux :
« Haeckel a donné
une vision fausse du développement embryonnaire, mais sa supercherie va
plus loin. Ses dessins contiennent tant d’erreurs qu’il ne s’était
certainement pas contenté de reproduire de vrais embryons. » Michael
Richardson « Une fraude en embryologie » Pour la Science, no. 247, (mai
1998)
M. Richardson est
professeur d’anatomie et de biologie du développement à la faculté de
Médecine de l’Hôpital Saint-George.Certains évolutionnistes se défendent en affirmant que Haeckel a
simplement « exagéré » la ressemblance des embryons. Il est vrai qu’à
l’étape de l’embryogenèse où la colonne vertébrale se développe, on peut
remarquer une similitude entre les embryons de divers vertébrés. Si
l’évolution avait une quelconque valeur prédictive, on remarquerait de
grandes ressemblances entre les embryons dans les stades précoces du
développement embryonnaire, bien avant que la colonne vertébrale se
développe. Or, ce n’est pas du tout le cas de figure qui est observé
dans la réalité.
Dès la fécondation de
l’œuf, des différences de forme et de grosseur apparaissent. Par
exemple, l’ovule fertilisé d’un humain est de 10 à 40 fois plus petit
que celui d’autres vertébrés tels que le poisson, la grenouille, la
tortue ou la poule.
En 1987, Richard Elinson rapportait que les grenouilles, les poules
et les souris
« sont radicalement différentes dans des
caractéristiques fondamentales telles que la taille de l’œuf, les
mécanismes de fertilisation, les modes de divisions et les mouvements de
gastrulation ».
William Ballard (1976) a écrit que c’est
« seulement par des
tournures sémantiques et une sélection subjective de l’évidence et en
faisant plier les faits de la nature que l’on peut s’obstiner à dire que
les stades de divisions cellulaires et de la gastrulation des Vertébrés
sont plus ressemblants que leurs adultes ».
Et finalement, Stephen Jay Gould déclarait en mars 2000 :
« Nous
avons le droit, je pense d’être aussi surpris qu’embarrassés par ce
siècle de recyclage insensé qui a mené à la persistance de ces esquisses [les embryons dessinés par Haeckel]
en grand nombre, si ce n’est
pas en majorité, dans les manuels scolaires modernes » _____________________
Sources :
Elinson, R. P. change in Develpmental Patterns : Embryos of
Amphibians with Large Eggs. In Development as an Evolutionary Process,
ed. R. A. Raff and E. C. Raff, Vol 8, pp 1-21.
Ballard, William w., « Problems of gastrulation: real and verbal »
BioScience 26 (1976) pp. 36-39.
Stephen Jay Gould, « Abscheulich! Atrocious!» Natural History (Mars
2000) pp. 42-49.
4 – Anatomies homologues
Affirmation : L’anatomie
des mammifères est très semblable : le bras humain et la nageoire de la
baleine sont tous deux formés de 30 os et 17 articulations, dont une
seule est mobile chez la baleine. Ils ont reçu d’ancêtres communs le
même héritage squelettique. Toutefois, pour faire une rame de la
nageoire de la baleine, l’évolution a dû figer 16
des 17 articulations du bras. Réponse :
L’anatomie comparée est une discipline très subjective, car elle fait
intervenir la notion de « ressemblance ». Cette dernière n’est pas
aisément quantifiable et mesurable. Mais ceci ne constitue que le plus
petit problème de l’argumentation évolutionniste …
Si la présence de structures dites homologues chez différentes
espèces est expliquée par l’existence passée d’un ancêtre commun ayant
transmis la structure en question (héritage génétique), nous devrions
alors constater que cette structure se développe à partir des mêmes
groupements de gènes. Or, ce n’est pas le cas.
Elles sont souvent déterminées par des gènes totalement différents
d’une espèce à l’autre (Mayr, E., 1974; Hadorn, E., 1961; De Beer, G.,
1971; Hardy, A., 1965). Puisque la transmission des caractères se fait
strictement par la transmission des gènes, le constat des structures
« homologues » codées par des gènes différents impliquent nécessairement
une origine distincte des structures, contrairement à une origine
commune (l’ancêtre commun).
L’interprétation évolutionniste serait encore renforcée si les
recherches en embryologie avaient pu démontrer que les structures
homologues suivaient des modes de développement embryologique
homologues. Or, les structures homologues chez les vertébrés (Poissons,
Amphibiens, Reptiles, Oiseaux et Mammifères) sont réalisées par des
modes de développement embryologiques très différents
En outre, après la gastrulation, les sites de cellules d’où dérivent
les structures homologues sont également différents. De Beer donne
l’exemple suivant : le tube digestif est considéré comme un organe
homologue chez les vertébrés. Et pourtant, il se forme à partir de sites
totalement distincts.
Source :
L’homologie, l’anatomie comparée et la théorie de
l’évolution [http://www.creationnisme.com/2009/05/homologie/]. Par Sinalseli
Tshibwabwa Ph. D.
5 – Caractères convergents
Affirmation :
Des espèces qui ont le même mode de vie possèdent les mêmes
adaptations, malgré qu’elles puissent provenir d’ancêtres très
différents. Par exemple, le requin, l’ichtyosaure et le dauphin ont
adopté une forme extérieure très semblable pour pouvoir se déplacer
rapidement dans l’eau. Pourtant, ils sont issus d’ancêtres très
différents : poissons, reptiles, mammifères. La sélection naturelle les a
fait converger vers des caractéristiques adaptatives similaires. Réponse :
Il est
très difficile de répondre à cette affirmation, car elle constitue une
interprétation entièrement arbitraire. Il n’existe pas un seul fossile
crédible qui pourrait indiquer que soit les reptiles, soit les mamifères
aient évolué pour « retourner» à la vie marine. Rappelons que les
adaptations prodigieuses requises pour la vie marine demanderaient que
des centaines d’espèces intermédiaires existent sous forme vivante ou
fossile (excluant l’imaginaire des évolutionnistes).
Ensuite, ce n’est pas du tout à l’avantage de la théorie de
l’évolution que des adaptations similaires (ici marines) soient apparues
dans des lignées différentes (reptile, poisson, mammifère), de façon
indépendante. C’est donc dire que le miracle ce serait produit 3 fois
plutôt qu’une.
Ensuite, la cause d’adaptations similaires chez des espèces
radicalement différentes peut tout aussi bien être expliquée d’un point
de vue créationniste : puisque les formes de vie et leurs adaptations
respectives émanent du même créateur, il serait justifié de constater
une certaine récurrence dans le monde vivant. Le même concepteur a
résolu certaines situations (ex ; la vie marine) avec les mêmes
solutions optimales.
L’évolutionniste, de son côté, doit admettre qu’un processus aveugle
de corruption de l’information génétique (les mutations) a fait
« pousser» , chez un mammifère terrestre, des nageaoires au lieu des
pattes et que celui-ci a eu la bonne idée de ramper jusqu’à l’eau. Un
autre jour, le même genre de miracle s’est produit pour un
reptile, ainsi de suite.
6 – Gènes semblablesAffirmation : Tous les êtres vivants
(érables, huîtres, éléphants, humains) ont le même type de code
génétique ; ils portent tous les mêmes acides nucléiques ADN et ARN, et
les mêmes protéines composées des mêmes acides aminés. Par exemple,
notre génome serait à 98 % similaire à celui des chimpanzés, incluant de
nombreuses séquences de pseudogènes identiques qui n’ont pas de
fonction, mais font partie de l’héritage génétique d’ancêtres communs
aux deux espèces.
Réponse :
Il est vrai que l’ADN de tout être vivant, des bactéries à l’Homme,
est « écrit » avec le même
langage génétique. Nous pourrions
avancer que ce fait est à l’appui de la création en formulant la
proposition suivante : le code génétique est universel dans le monde
vivant parce que toutes les formes de vies ont été créées par le même
créateur. Ceci serait une preuve insatisfaisante et l’argument
évolutionniste l’est autant puisqu’il se base sur un raisonnement tout
aussi faible. Les évolutionnistes ne semblent pas du tout gênés par ce
type d’argumentation très légère.
De plus, l’affirmation selon laquelle il y a seulement 2 % de
différence entre l’ADN humain et celui des chimpanzés repose sur de
vieilles études, à l’époque où le séquençage des génomes n’avait pas
débuté.
Depuis presque 30 ans, les
chercheurs ont assumé que l’ADN des humains et des chimpanzés étaient
identiques à environ 98.5 %. Maintenant, un regard plus profond a révélé
des différences précédemment inconnues dans des régions équivalentes de
l’ADN. Ensemble, ces insertions et délétions suggèrent que ces génomes
ne sont pas aussi similaires que les chercheurs l’ont pensé. (Science
Now, Octobre 2002)
Ensuite, rappelons que le nombre de différences morphologiques entre
le singe et l’Homme est substantiel. Du point de vue évolutionniste, il
en découle que des dizaines d’espèces intermédiaires auraient existé,
ce qui n’est pas le cas. Tous les supposé fossiles singe-homme se sont
avérés soit frauduleux ou soit reclassifiés comme espèce cousine de
l’homme (Néandertal et autres).
À cet effet, M.-P. Schützenberger (Mathématicien, informatique
théorique, médecin, généticien) note les faits suivants dans une
entrevue accordée au magazine La recherche (1996) :
Gradualistes ou
saltationistes [théorie des sauts brusques de l’évolution]
sont
tout à fait incapables de donner une explication convaincante de
l’émergence quasi simultanée des nombreux systèmes biologiques qui
distinguent l’homme des singes supérieurs : la bipédie avec les
modifications concomitantes du bassin et sans doute du cervelet, une
main beaucoup plus habile, avec d’empreintes digitales qui lui confèrent
un tact beaucoup plus fin; les modifications du pharynx permettant la
phonation, la modification du système nerveux central notamment au
niveau des lobes temporaux, permettant une reconnaissance fine de la
parole. Ces appareils sont du point de vue de l’embryogenèse
complètement différents les uns des autres. De
la souris à l’Homme, sans changement ? Le séquençage des génomes de plusieurs mammifères a révélé d’autres
faits invalidant l’évolution. Par exemple :
Il y a 481 segments de plus de 200
paires de bases qui sont conservés de façon absolue (identiques à 100%,
aucune insertion ni délétion) entre les régions orthologues du génome
humain, du rat et de la souris. Presque tous ces segments sont aussi
conservés chez les génomes du poulet et du chien.Ceci est inconsistant avec la théorie de l’évolution, car plus il y a
de distance temporelle entre l’apparition de deux espèces (comme
l’humain avec le rat, la souris, le poulet, etc.), plus les gènes qui
codent pour des fonctions similaires ont eu le temps de subir des
mutations, positives ou neutres.
L’explication évolutionniste qui a été proposée veut que ces régions
codent des fonctions vitales de l’organisme. C’est donc dire que les
variations génétiques se produisant sur ces régions seraient fatales
donc non transmises à des descendants. Ceci expliquerait la conservation
intégrale de ces gènes chez plusieurs espèces durant
des millions
d’années.
Or, cette explication n’est pas valable. Voici ce que des recherches
récentes ont révélé à ce sujet :
Afin de trouver quelle est la
fonction de certaines de ces régions non-codantes hautement conservées
chez les mammifères, l’équipe de Edward Rubin (du Lawrence Berkeley
National Laboratory de Californie) ont procédé à la suppression de deux
immenses régions d’ADN « junk » chez la souris qui contiennent 1 000
séquences hautement conservées qui se trouvent chez la souris et
l’humain.Les chercheurs
s’attendaient à ce que la souris présente des problèmes multiples
résultant des suppressions.Cependant, ces
souris étaient pratiquement indiscernables des souris normales pour
toutes les caractéristiques mesurées incluant la croissance, les
fonctions métaboliques, l’espérance de vie et le développement global.En d’autres mots, ces régions de l’ADN
hautement conservées sont tout sauf vitales.
La conclusion qui en découle est que l’apparition des différents
mammifères ne s’est pas faite à des moments très distants tel que la
théorie de l’évolution le suppose. Il est beaucoup plus logique
d’affirmer que ces différentes espèces sont apparues « récemment » et au
même moment (scénario créationniste). Si cette dernière hypothèse est
vraie, on s’attendrait à ce que des régions de l’ADN non vitales soient
presque identiques, étant donné le peu de temps laisser entre
l’apparition de la souris et celle de l’humain pour que des mutations
aient affecté ces régions. Or, c’est très exactement ce qui est
observé.
______________
Sources :« Les failles du darwinisme »
La recherche (Janvier 1996)
« Jumbled DNA Separates Chimps and Humans »
ScienceNOW (21
octobre 2002)
« Life goes on without ‘vital’ DNA »
NewScientist (Juin 2004)
Bejerano et al., “Ultraconserved Elements in the Human Genome,”
Science [http://lifeorigin.over-blog.net/ext/http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/304/5675/1321],
Vol 304, Issue 5675, 1321-1325, (28 mai 2004)
7 – Sélection active
Affirmation : On peut constater la sélection naturelle en action
aujourd’hui en observant des bactéries qui deviennent résistantes à nos
antibiotiques. Ces bactéries mutent constamment et rapidement. La très
grande majorité est tuée par les antibiotiques. Une mutation
providentielle permet parfois à certaines d’entre elles de survivre et
de se multiplier, et elles deviennent alors résistantes aux
antibiotiques utilisés. Réponse :
Cet exemple « d’évolution en action » est le plus cité actuellement
dans la littérature évolutionniste. Il s’agit d’une réalité (ce qui est
rarissime dans le discours évolutionniste) et, de surcroit, il est bel
et bien question de mutations génétiques (dans de rares cas), de
sélection naturelle et de survie.
Particularité des bactériesUne bactérie est un
organisme unicellulaire jusqu’à 100 fois moins grand qu’une cellule
animale. Les bactéries qui vivent dans le sol résistent naturellement
aux antibiotiques, car elles sont en contact avec les champignons d’où
on extrait les antibiotiques. Cette résistance est causée par la
production d’une enzyme qui bloque la molécule antibiotique. Cette
enzyme est produite grâce à un gène que possède la bactérie du sol.
Lorsqu’une bactérie du sol est en contact avec une espèce de bactérie
pathogène de l’Homme, la bactérie du sol transmet le « gène de
résistance » à l’autre bactérie via un processus nommé le
transfert
de plasmide.Ce phénomène explique la majorité des cas de résistance à
l’antibiotique chez une espèce qui autrefois était décimée par
l’antibiotique. Le transfert de plasmide est quasi exclusif aux
bactéries, il ne peut aucunement expliquer l’origine de formes de vie
plus complexes que les bactéries. Ensuite, il ne s’agit nullement d’une
« nouvelle innovation biologique », c’est plutôt l’importation d’une
fonction de résistance qui existait chez une autre espèce. Cette
fonction n’est pas apparue par mutations génétiques cumulatives générant
un tout nouveau gène, ce qui est pourtant le fondement du mécanisme de
l’évolution.
Résistance suite à une mutation : oui cela existeLa conséquence d’une mutation génétique est la corruption de
l’intégrité de l’information génétique d’un organisme. C’est très
exactement le même effet que produirait la suppression ou l’ajout
aléatoire de caractères dans la page d’un livre. L’effet pourrait être
neutre, dans le meilleur des cas. Il est impossible que ce procédé
aveugle engendre une nouvelle page dans le livre, écrite dans la langue
du livre, et ce, en respectant les règles grammaticales et constituant
du même coup une suite logique à l’histoire du livre, à l’endroit exact
de l’insertion de la page. Pourtant, c’est très exactement ce que les
évolutionnistes avancent pour expliquer l’origine de tous les gènes
produisant tous les caractères du vivant : cerveau, œil, nageoire,
ailes, écailles, système de reproduction, etc … Des innovations
dépassant les technologies humaines équivalentes !
Les bactéries peuvent devenir résistantes lorsqu’une mutation
génétique cause une légère déformation d’une enzyme qui est ciblée par
l’antibiotique. Il faut que la déformation soit suffisante pour empêcher
l’antibiotique de se lier à l’enzyme, mais pas assez sévère pour
empêcher l’enzyme d’accomplir sa tâche vitale pour la bactérie.
La bactérie qui subit ce genre de mutation devient résistante et
transmet ce caractère à ses descendants. La nouvelle espèce émergente
n’a aucun gène additionnel ni aucune fonction cellulaire nouvelle. Pire
encore, elle est « handicapée » étant donné qu’une de ces enzymes
vitales est défectueuse. Mais le résultat est tout de même que cette
bactérie survit et les bactéries non mutantes meurent.
Les changements subits vont dans le sens opposé de l’évolution (perte
de fonctionnalité au lieu d’un gain). Les phénotypes produisant la
résistance aux antibiotiques sont tous étudiés et largement documentés.
Dans tous les cas les microbiologistes ont confirmé que la résistance
est causée par une déformation de l’enzyme ciblée par l’antibiotique.
8 – Sélection domestiqueAffirmation : Nous avons nous-mêmes procédé, avec grand
succès depuis 10 000 ans, à la sélection artificielle de loups pour les
transformer en de multiples races de chiens de compagnie, comme nous
l’avons fait pour notre plus grand profit avec la vache laitière et les
céréales. Les espèces peuvent évoluer ; elles ne sont pas immuables. Réponse :
Cet « argument » exploite la très large étendue du mot « évolution ».
Il est vrai qu’une grande diversité existe au sein des espèces.
Probablement qu’une espèce originale de la famille des équidés a divergé
pour donner naissance aux trois sous-espèces que constituent les
chevaux, les ânes et les zèbres. Ceci ne représente nullement une
évolution au sens de l’apparition de nouveaux caractères biologiques.
Nous avons mentionné précédemment qu’au sein d’une même espèce, celle
des chevaux par exemple, il existe des différences de taille
importante : le plus petit, 43 cm, alors que le plus grand mesurait plus
de 2 mètres. Une différence de taille, de forme et de couleur ou
longueur de poils n’est nullement pertinente du point de vue des
origines. Si l’évolution ne représente que des changements de taille et
de forme, alors cette théorie est inutile lorsque l’on cherche à
expliquer l’origine des vertèbres, des yeux, des pattes, des ailes, etc …
9 – Biogéographie révélatrice
Affirmation : Les
différentes espèces ont une forte tendance à se grouper de façon
géographique, tels kangourous et koalas en Australie, et lémurs à
Madagascar. De plus, il n’y a aucun ours en Afrique, ni aucun loup en
Australie. Ces surprenantes répartitions s’expliquent facilement par le
rassemblement naturel des descendants d’un ancêtre dans une région
donnée, isolée par une barrière infranchissable comme un océan.Réponse :
La répartition géographique des espèces s’explique d’une seule façon
soit la migration passée d’une espèce dans la région géographique en
question et sa possibilité d’y vivre. Aucune des deux théories des
origines ne se trouve confortée par cette simple réflexion. Si des ours
se trouvaient en Afrique, les évolutionnistes n’auraient nullement avoué
qu’il s’agit d’une réfutation à leur théorie et auraient tôt fait de
trouver une raison et une explication à ce phénomène. Ce type de
raisonnement que l’on colle sur les données à postériori ne vaut rien en
terme d’argumentation.
10 – Dérives continentalesAffirmation : Certains fossiles
(Cynognatus, Mesosaurus) n’apparaissent que dans certaines bandes
terrestres de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, dont la continuité
observée implique que ces continents étaient autrefois soudés ensemble.
Elles attestent de la lente dérive des continents sur plusieurs
centaines de millions d’années. Cette dérive continentale de quelques
centimètres par an ne peut s’être produite en si peu que 10 000 ans. Réponse :
De nos jours, aucun géologue ne conteste que les reliefs terrestres
se soient formés par l’effet d’évènements catastrophiques. La géologie
est revenue depuis les années 1980 à une approche catastrophique et
abandonne de plus en plus l’idée des formations graduelles.
Créationnistes et évolutionnistes croient tous que ces deux continents
étaient autrefois joints. Les créationnistes avancent qu’une catastrophe
de grande envergure a causé la séparation et la dérive rapide de ces
continents. Cette dérive s’est ensuite ralentie et stabilisée.
Catastrophes d’envergures en direct
Nous avons pu voir des
catastrophes comme celle de l’éruption du Mont St-Helens (mai 1980) qui a
affecté le relief de la région environnante sur plus de 380 km carré.
Près de trois milliards de mètres cubes de roches dévalèrent en
avalanche le versant nord et comblèrent en grande partie la vallée de la
rivière Toutle.
Un énorme
glissement de terrain fit passer l’altitude du volcan de 2 950 à
2 549 mètres. Il n’aura suffi que de quelques jours pour que les impacts
se concrétisent.
http://www.icr.org/article/5123/ [http://lifeorigin.over-blog.net/ext/http://www.icr.org/article/5123/]
Nous connaissons aussi des strates de sédiments qui s’étendent sur
des centaines de km traversant parfois plus d’un continent. Les
caractéristiques de telles strates sont uniformes sur toute la longueur
et parfois contiennent les mêmes fossiles d’un bout à l’autre. Ces faits
témoignent que la couche de sédiments en question est le résultat d’un
unique évènement catastrophique qui s’est produit sur un cours laps de
temps (sinon les animaux morts auraient pourries bien avant d’être
fossilisés.)
On trouve de tels exemples dans le Grand Canyon. Le dépôt calcaire
Redwall
Limestone contient un vaste cimetière de fossiles qui s’étend sur
290 kilomètres (180 miles).
Dans cette couche de sédiments de 2 mètres de largeur, on trouve des
milliards de nautiloids fossilisés (du groupe des mollusques). Ce
cimetière de fossiles s’étend du nord de l’Arizona au sud Nevada
couvrant 30 000 kilomètres carrés (10 500 miles carrés).
Ce phénomène s’explique par une catastrophe unique, de grande
envergure et s’étant produit sur une courte période. Les raisons sont
les suivantes :
1- la couche de sédiments est mince et
continue, elle ne peut donc pas résulter de plusieurs mouvements de
sédiments répartis dans le temps (c’est-à-dire, éloignés par des
millions d’années) ;
2- l’uniformité de l’écosystème
fossilisé qu’elle contient témoigne que les nautiloids n’ont pas eu le
temps de migrer ailleurs avant d’avoir été tous capturés par le
mouvement de sédiments qui les a fossilisés.
Ce ne sont là que deux exemples très documentés parmi une grande
multitude de cas observés qui penchent en faveur d’une formation rapide
des reliefs terrestres, et ce, par des évènements catastrophiques.
ConclusionIl est fort étonnant que le
Québec sceptique qualifie ces
pseudo-preuves « d’incontournables» . Il s’agit plutôt de :
1) Faits isolés : une mutation sur une bactérie, un fragment de
fossile difficile à classifier ;
2) Phénomènes partiellement rapportés et interprétés très
subjectivement :
les fossiles de l’Archéoptéryx et Basilosorus, la « convergence» des adaptations marines.
3) Fraudes et problèmes de mise à jour : l’argument embryologique
(fraude), la similarité du génome singe-homme (mise à jour) ;
4) Confusion terminologique : classifier des différences de tailles,
couleurs et de formes comme des exemples d’évolution (cheva
الخميس يوليو 21, 2011 5:45 pm من طرف سميح القاسم