متوكل " ثــــــائـــــــــر منضبــــــــط"
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| | Le glissement vers le rouge des raies spectrales | |
VI- Le glissement vers le rouge des raies spectrales
En 1920, l'astrophysicien belge, Mgr Lemaître, propose que l'univers pourrait avoir débuté par un atome: la théorie de "l'Atome Primitif". Vers 1931, la théorie commence à s'installer, aidée du concept de l'Atome Primitif, ce qui lui donne une allure créationniste et religieuse. Einstein cherche à cette époque à trouver la contrepartie à l'aide d'un univers stable pour lequel il doit introduire sa fameuse constante cosmologique. Presque au même moment, Hubble propose que le glissement vers le rouge signifie l'expansion de l'univers. Cela ne donne pas pour autant une popularité à la théorie du big bang. Ce n'est qu'en 1964 et 1965, qu'une découverte importante donne un souffle nouveau à la théorie. Deux travailleurs de Bell découvrent un rayonnement de fond dans toutes les directions de l'univers: 2,736 K. Les partisans ont vite interprété ce phénomène à l'avantage de la théorie. Ils ont expliqué cette chaleur en disant que c'étaient les restes de l'infinie chaleur du début, de l'explosion initiale. Pour mieux utiliser ce phénomène aux fins de la théorie du big bang, on l'appela alors
le RAYONNEMENT FOSSILE. Et, depuis ce temps, on n'a pas arrêté de trouver le moindre fait qui puisse confirmer davantage la théorie. Quelles conséquences y a-t-il à conclure que le glissement vers le rouge signifie
la fuite des galaxies? Il y a tout un jeu de vitesses et d'années-lumière à mettre en considération pour voir si les raisonnements se tiennent. Dans "La mélodie secrète", Trinh Xuan Thuan, parle de vitesse de fuite des galaxies. Trinh Xuan Thuan:
«Les galaxies fuient de plus en plus vite à mesure que leur distance augmente. Un télescope assez puissant pour voir jusqu'à l'horizon cosmologique découvrira des objets s'éloignant à 80 %, 90 %, 95 %, 99 % de la vitesse de la lumière. Comme un cheval de course qui dépenserait toute son énergie pour atteindre un poteau d'arrivée qui ne cesserait de s'éloigner, sur une piste qui s'allongerait sans cesse, la lumière des galaxies qui fuient, s'épuise à nous rattraper.» . Thuan, Trinh Xuan, La mélodie secrète, Fayard, 1988, p. 84.
| Avec la puissance des télescopes modernes, les partisans de l'expansion arrivent même à des vitesses de fuite qui seraient supérieures à celle de la lumière, ce qui contredit la théorie de la relativité, car, selon cette dernière, rien ne peut aller plus vite que la lumière. Richard Sünder:
«On observe, en effet, aujourd'hui -- bien qu'on n'en parle jamais, car la science, comme l'administration politique, cache ses incertitudes à l'abri du secret -- des galaxies qui se déplacent à 300 000 km/seconde et même d'avantage!» . Sünder, Richard, Avant le big bang, Paris, Montorgueil, p. 256.
| Voici les points de vue de Time-Life:
Time-Life
Page 67: «[...]Une petite minorité d'astronomes, cependant, se demande si le fait que les quasars, supposés être si éloignés, semblent physiquement associés à des galaxies relativement proches ne signifie pas plutôt que la règle de décalage vers le rouge n'est pas universellement applicable à l'ensemble des objets extragalactiques. Cette remise en cause d'une des bases de la cosmologie moderne -- la théorie de l'expansion de l'univers -- amorçait l'un des débats les plus virulents de l'histoire de l'astronomie.
[...]Halton Arp, l'auteur du célèbre Atlas des galaxies singulières était au coeur de la discussion. Il en conclut que le décalage vers le rouge du spectre du quasar était dû à un autre facteur que l'éloignement.» Page 75: «[...]La grande vitesse du jet -- presque 300 000 km/s -- et son orientation particulière, de front par rapport à la Terre font qu'il paraît voyager 8 fois plus vite que la lumière. [...]En 1983, Arp subit l'affront d'être privé d'instrument d'observation: le comité d'affectation du Caltech cessa de financer son travail et supprima ses allocations de temps d'observation au mont Palomar et au mont Wilson.» Page 83: «Au début des années 80,[...]les découvertes de ces scientifiques, surnommés les "sept samouraïs" aussi bien par leurs détracteurs que, par leurs partisans, confirmèrent d'anciennes études qui avaient détecté certains mouvements incompatibles avec la récession généralisée de l'ensemble des galaxies. [...] Ces super-amas comprenant chacun plusieurs milliers de galaxies se précipitaient, à une vitesse d'ensemble de plus de 1 000 km/s, vers quelque chose de masse supérieure: c'était l'écart à la loi de Hubble le plus important jamais observé.» Page 93: «L'univers ressemblerait à un conglomérat de bulles vides dont les galaxies occuperaient par centaines de milliers les surfaces plus ou moins jointives... Cette découverte remet en question la nature du tissu cosmique, tout comme la masse du Grand Attracteur contraint les astronomes à réviser leur vision du "big bang". La formation du gigantesque Grand Attracteur ne peut résulter que des irrégularités originelles de la densité de la matière que le rayonnement fossile à 3 kelvins devrait aujourd'hui révéler. Aucune anisotropie de ce rayonnement n'a pourtant jusqu'alors été mise en évidence.» . Time-Life, Les énigmes de l'univers, Éditions Time-Life, 1990, p. 67.
| Pour faire avancer la science, il est absolument obligatoire que les recherches s'opèrent dans tous les sens. Ce n'est pas avec le "crois ou meurs" que nous arriverons à des résultats. Souvent, les voies nouvelles ont donné à la science des trouvailles très intéressantes. Il faut un esprit ouvert sinon la science prend le risque de vivre encore un autre millénaire et demi avec le géocentrisme d'Aristote. Que l'on supprime les subventions et le temps de télescope aux chercheurs parce qu'ils osent contredire la théorie du big bang, c'est catastrophique pour la science elle-même. De plus quand les télescopes nous montrent des galaxies à 14,5 milliards d'années-lumière, ils nous font reculer dans le temps de 14,5 milliards d'années. Nous devrions alors voir l'univers peu de temps après sa naissance. Plus on voit loin, plus l'univers devrait paraître plus petit puisque l'on s'approche de plus en plus de son origine. Les galaxies devraient être très jeunes et très près les unes des autres. Bientôt, avec les perfectionnements des télescopes, Hubble peut-être, on peut supposer que les observateurs verront
l'atome primitif de Mgr Lemaître, le point de dimension nulle ou mieux ils verront l'univers avant sa naissance. Que verra-t-on alors? Est-ce que ce sera le néant ou le vide avec ce qu'il contient? À travers tout ce charabia de la fuite des galaxies, comment évaluer les vraies vitesses d'éloignement? On ne connaît même pas notre propre position. Comment alors évaluer notre vitesse? Il y a là encore un autre principe d'incertitude: on ne connaît ni notre position, ni notre vitesse à travers l'univers. Si nous sommes dans un univers fini -- comme ils le prétendent -- il y aurait donc un bord de l'univers, il y aurait un centre aussi. Que veut-on dire par une galaxie qui fuit à 200 000 km/s. Où sont les origines des coordonnées? Où est le centre? Où sommes-nous à travers ces millions de galaxies? Avec le big bang, c'est comme si nous étions redevenus le centre de l'univers comme dans l'ancien système géocentrique. Hubert Reeves le trouve bien beau son pain aux raisins qui gonfle. Ce n'est, peut-être, qu'un ballon d'essai, aussi. Le raisin qui est proche de nous peut avoir une vitesse de fuite de 200 000 km/s comme nous mais dont la vitesse d'éloignement de nous ne soit que 50 km/s. Il y a tout le jeu des vitesses radiales et transversales. Comment être sûrs? Il n'y a rien de moins certain. Le principe d'incertitude galactique, quo | |
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