L’éjaculation féminine ou «
squirt » en anglais désigne, chez la femme, la libération involontaire d’un liquide à l’approche ou au moment de l’orgasme.
Chez la plupart des femmes, le squirt est très faible : un faible
pourcentage d’entre de femmes est capable d’éjaculation féminine
visible. On appelle
femme fontaine une femme à
l’éjaculation féminine très abondante. Dans une enquête faite auprès
d’un large échantillon de femmes, 39,5% d’entre elles affirment
ressentir un squirt lors de l’orgasme.
A l’heure actuelle, la science ne sait
expliquer la nature de l’éjaculation féminine, bien qu’elle en
reconnaisse l’existence. Plusieurs hypothèses sur le squirt
s’affrontent, sans qu’on sache avec certitude laquelle est la bonne.
- Certains pensent qu’il s’agit d’urine: des
analyses ont montré que dans certains cas, le liquide éjaculé lors du
squirt comportait des traces d’urine et des sécrétions para-urethrales
- D’autres pensent que le liquide émis lors du squirt est de la cyprine
(la mouille qui lubrifie le vagin), produite par les glandes de
Bartholin, et éjectée par les spasmes musculaires du vagin se
contractant lors de l’orgasme;
- Enfin, certaines études évoquent les glandes de Skene,
sorte de prostate féminine, dont la sécrétion est souvent confondue
avec l’urine. Ce fluide est différent de la cyprine, et semble être
éjecté du vagin lors d’une excitation particulièrement forte.
L’importance des glandes de Skene, selon qu’elles soient peu ou très
développées, pourrait expliquer le volume de l’éjaculat : dans certain
cas il passe totalement inaperçu alors que dans d’autres, l’éjaculation
s’accompagnerait d’un véritable jaillissement, pouvant atteindre un
volume de 50 ml.
Le squirt : comment déclencher une éjaculation féminineIl semblerait que « toute femme » puisse éjaculer dans certaines
conditions, certaines semblant y être prédisposées – les fameuses
femmes fontaine.
Les conditions à réunir pour favoriser une éjaculation :
- de longs et intenses préliminaires
- un plaisir intense favorisant une perte du contrôle de la zone du
périnée : en gros il faut maximiser l’orgasme clitoridien et que TOUT le
périnée y participe : stimulation clitoridienne et anale, donc (par
exemple, la langue sur le clitoris, un doigt en stimulation anale d’une
main, l’autre qui stimule le col de la vessie).
En bref, excitez-la à mort et donnez lui un maximum de plaisir par
une stimulation maximum. Au moment de l’ orgasme, le périnée est soumis a
de violents spasmes et peut-être pourrez vous observer une éjaculation
féminine. Certaines femmes y associent du plaisir : c’est du aux
contractions périnéales et leur état de relaxation : c’ est un orgasme
assez violent qui l’accompagne, mais n’ est en rien du à l’éjaculation
féminine en elle-même.
Il semblerait que la stimulation du
deep spot (une zone érogène méconnue chez la femme) puisse dans certains cas déclencher des squirt chez les femmes fontaines.