وردة مرحبا بك
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| | Voyage dans l’univers du fétichisme… | |
Voyage dans l’univers du fétichisme… Parties du corps, objets ou matières peuvent créer chez certaines personnes une excitation sans comparaison. Le souci, c’est quand l’adoration tourne à l’obsession… Ecrit par Charlie | Publié le 18/06/2008 | | | © Jee See Pay, 2008 | Point de départ : tentative de définition. C’est à Alfred Binet, psychologue français, que l’on doit l’apparition du mot fétichisme dans le vocabulaire de la sexualité à la fin du XIXème siècle, le fétichisme était alors associé à une déviance sexuelle. Dans son livre publié en 1888, « Le fétichisme dans l’amour », il le décrit de cette façon : « C’est au moment où l’amour d’un détail quelconque devient prépondérant, au point d’effacer tous les autres. ». En clair, le fétichisme est le fait de fixer son désir érotique sur une partie du corps (seins, fesses, jambes, pieds, etc.), sur un objet (gants, bas, bottes, chaussures, etc.) ou sur une matière (soie, cuir, latex, etc). Mais cela peut-être bien plus particulier : les timbres de voix, les chignons, les lunettes… Et oui, les fétichistes ont un sens très poussé du détail !
Première étape : comment savoir si on est fétichiste ou pas ? Pour diagnostiquer le fétichisme chez une personne, les psychiatres demandent de répondre à seulement deux interrogations : - « Fantasmez-vous sur une partie du corps, un objet ou une matière, ou tout autre chose d’inhabituelle depuis au moins 6 mois ? » - « Votre vie sociale et/ou professionnelle est-elle perturbée par cette attirance ? ». Quand on répond oui à ces deux propositions, et bien, il faut se poser des questions… Attention, si vous adorez les chaussureset que vous ne cessez de dégainer votre carte bleue pour des escarpins, cela ne fait pas de vous une fétichiste mais juste une dépensière. Par contre, si vous ne pouvez faire l’amour qu’avec des hommes à moustache, là vous en êtes.
Une halte : c’est grave docteur ? Aujourd’hui, si le fétichisme n'est plus taxé de déviance dangereuse et pathologique, l’excitation créée par des sources inhabituelles peut provoquer des souffrances et rendre la vie compliquée. Et oui, les fétichistes du pied (l’un des fétiches les plus répandus), l’été, ils ne savent plus où donner de la tête. Et les adorateurs du cuir, imaginez-les à un concert de Johnny… Plus sérieusement, un fétichiste n’est évidemment pas obligé de suivre un traitement. Certaines personnes vivent très bien cette situation. Mais si un fétichiste souffre de sa dépendance érotique non conventionnelle, il peut suivre une psychothérapie adaptée.
Un détour : soirées et tenues incorrectes exigées Aujourd’hui, les événements fétichistes comptent de plus en plus d’adeptes : des milliers de personnes se bousculent à l’entrée de certaines soirées ! Ainsi, chaque mois, ils se rencontrent à la Nuit Elastique au Navy Club à Paris, ou à la Nuit Démonia, et une fois par an, ils se retrouvent au Fetish Week-end de Montréal. L’occasion d’assister à un défilé de tenues qu’on ne voit vraiment pas partout… Pour rentrer, le dress code est très strict : il faut obligatoirement porter du cuir, du vinyle ou du latex.
A l’arrivée : des icônes adulées ! Le fétichisme, comme tout phénomène de mode qui se respecte, a ses égéries, qu’elles soient mondialement célèbres ou uniquement connues des adeptes. Tout a commencé dans les années 50 avec Betty Page, la première pin-up. En plus d’exhiber ses rondeurs généreuses, elle a posé pour de nombreux clichés à l’esthétique fétichiste. Mais c’est surtout dans les années 1980 que le fétichisme commence à faire recette. C’est à ce moment là que débute la carrière de la jeune et désormais célèbre Dita (Von Teese), et aujourd’hui, elle n’est plus seule… Emily Marylin, Eve-Adeline, Alyz, Laïka de N., Bianca Beauchamp ou LouLady, avec, au milieu de ces « fetish models » féminins, Lalawrence, un homme vouant un véritable culte aux uniformes…
Soirées, expos photos, stars… De nos jours, le fétichisme n’est plus tabou. Bien au contraire, il s’expose et même se revendique ! |
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