Sô-san Publié le 25 octobre 2010 par Xees Ligoteurs célèbresEn
France, le premier témoignage de bondage sont les
cyanotypes (ancêtre de la
photographie, de couleur
bleue) de
Charles-François Jeandel (
1859-
1942), un notable
angoumoisin. Ces clichés sont conservés au
musée d'Orsay. Ils ont été identifiés grâces aux travaux d'Hélène Pinet dans les
années 1990, qui a reconnu des portions d'une toile de Jeandel sur des clichés (
Renversements de l'idole Sérapis,
1889, exposée à la mairie d'Angoulême).Parmi les grands inspirateurs du bondage du
XXe siècle, on peut citer
John Willie (
Adventures of Sweet Gwendoline) ou
Eric Stanton.Citons aussi l'illustrateur japonais Yoji Muku, réalisant de splendides estampes sous différents pseudonymes dont le plus connu est « Jito », l'anglais John Blake, sous le nom de Nawashi Murakawa, Akechi Denki et son assistante Akechi Enka (Shizuka Aoi de son vrai nom), le photographe
Nobuyoshi Araki, le dessinateur Richard Laillier et le français Tonton Ficelle dans les
années 1970.Les ligoteurs contemporains les plus célèbres sont essentiellement américains. Ce sont pour la plupart des références au niveau de l'esthétique et de l'innovation. On peut citer notamment Jim Weathers (alias The Weatherman), feu Cory Thompson (alias Mr. T) mais aussi Jay Edwards, Dominic Wolfe, Jon Woods, Lew Rubens, Michael
Viking, etc. Et une femme en particulier : la célèbre Lorelei (alias Kristine Imboch), pour l'ensemble de son travail et sa contribution à la démocratisation du bondage. On se souviendra également de la célèbre
pin-up américaine
Betty Page mise en scène dans multiples photos et bandes dessinées.