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Dimanche 31 Octobre 2010
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Chers amis auditeurs, restez avec nous, à l'écoute d'un nouveau volet de notre programmes hebdomadaire intitulé "L’alcoolisme, affres et séquelles".
Au cours des éditions précédentes, nous avons étudié les effets de la consommation d’alcool, du point de vue pathologique. Cette semaine, on épluchera les effets néfastes de l’alcoolisme sur la vie sociale et la structure familiale. Il y a beaucoup de facteurs qui menacent la structure familiale. Le résultat de diverses recherches démontre que la famille joue un rôle déterminant dans la formation de la personnalité individuelle et sociale des humains.
Indubitablement, si le climat familial est défaillant, le terrain sera rendu propice à certaines perversions, parmi les adolescents, dont la fuite du foyer familial et l’isolement. Nombreux sont les facteurs qui peuvent faire un enfer de l’ambiance tendre et amicale de la cellule familiale. Les accoutumances des membres de la famille, notamment, les parents, sont des facteurs qui risquent d’ébranler les fondements de la famille.
Boire des boissons alcoolisées inflige des dommages irréparables au foyer familial et met en danger la sécurité économique de la famille. Et cela sera, bien entendu, à l'origine de nombreux problèmes, dans les relations des membres de la famille.
L'une des fonctions de l'institution familiale est d'apporter son soutien affectueux et moral aux membres de la famille, notamment, les femmes, les enfants et les vieillards. Les pères qui sont des alcooliques invétérés, perdent toute capacité et autorité à prendre soin de leur épouse et de leurs enfants.
Partant, les enfants se sentent privés de l'affection et de la tendresse de leur père devenu un alcoolique, causant peu à peu des carences psychiques chez ces derniers, car ils se voient sans appui chez eux et dans la société. L'accoutumance du père de famille à l'alcool peut avoir des effets négatifs sur toute la famille. Dans une telle situation, la mère de famille se doit de résister plus que quiconque au fléau qui menace la santé physique et psychique de sa famille, car le père alcoolique, de son côté, va faire tout son possible pour que sa famille l'accepte tel qu'il est. Il essaiera même de contraindre sa femme à l'accompagner dans sa descente aux enfers et si celle-ci s'y refuse, les différends pourront aboutir à des querelles, à des affrontements physiques et, en fin de compte, au divorce.
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Un alcoolique endurci ou impénitent peut se comporter de manière violente avec son entourage. Il est violent, même dans les actes les plus anodins. Il ne tient guère compte du rôle de sa femme dans la famille et fait peu de cas des désirs de ses enfants. Peu à peu, il se replie sur lui-même et s'éloigne de sa famille.
Se voyant confronté à un dilemme de taille, la mère doit quitter la maison ou supporter les mauvais traitements de son alcoolique de mari. Elle n'aura, alors, d'autre choix que d'endosser les responsabilités du père de famille, en dehors de ses autres responsabilités. Désespérée et fragilisée par la situation qui est la sienne, au sein de la famille, elle sera menacée de dépressions nerveuses qui menaceront sa santé et celle de sa famille.
Les parents alcooliques ne sont plus à même de contrôler les comportements individuels et sociaux de leurs enfants. En effet, ils ne font plus office de modèles pour leurs enfants. Les enfants d'une telle famille sont, en général, aux prises avec des anomalies sociales. Ils ont, par ailleurs, du mal à communiquer correctement avec les autres et sont en conséquence mis au ban de la société. Ils ne peuvent plus accomplir leurs devoirs envers la société à laquelle ils appartiennent et perdent, ainsi, leur dignité et leur place, parmi leurs semblables, d'autant plus qu'ils sont, parfois, montrés du doigt, par leur entourage, en raison du comportement asocial de leurs parents alcooliques.
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L’alcoolisme n’est pas une maladie solitaire. Quand une personne sombre, c’est tout l’entourage qui plonge avec elle et qui participe, malgré lui, aux étapes qu’elle traverse.
L’alcoolisme est, au départ, un problème individuel, mais il devient vite un problème familial. Un climat de méfiance, d’insécurité et d’angoisse apparaît avec les problèmes d’alcool.
L’alcoolisme est une maladie à part entière, dont la souffrance est contagieuse, au sein de l’entourage. De nombreuses disputent éclatent, dans la sphère familiale, à cause de l’alcool. L’alcoolique a un désintérêt progressif pour sa famille. Il ressent, aussi, un sentiment de honte ou d’abandon de son propre entourage. Souvent, il réfute ou minimise sa maladie. Les angoisses et les tensions qui apparaissent entraînent des conflits. La problématique est d’autant plus complexe qu’elle concerne un membre de la famille qu’on ne peut isoler et laisser pour compte. Cette situation fragilise toutes les relations, au sein de la famille. La majorité des couples où il y a un problème d’alcool se disent insatisfaits de leurs relations. Des difficultés émotionnelles individuelles et de communication sont souvent rapportées par les deux membres des couples où un alcoolique est présent. L’alcoolisme mène bien souvent à une séparation ou un divorce.
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L'allemand Friedrich, qui consomme depuis longtemps des boissons alcoolisées, décide, tout d'un coup, de quitter son accoutumance. A ce propos, il dit (Je cite):" Je n'ai décidé de quitter l'alcool que lorsque le souvenir de mon père alcoolique m'est revenu à l'esprit. J'avais emboîté le pas à mon père. Je me rappelle que mon père se comportait de manière cruelle et violente. Peu à peu, je me suis identifié à mon père. Mais j'ai compris un jour que deux alternatives se présentaient devant moi: soit ne plus boire de boissons alcoolisées, soit quitter ma famille, et j'ai, en fin de compte, choisi la deuxième alternative.
Friedrich ajoute que vivre avec une personne alcoolique n'est pas du tout facile. Inventer des mensonges, camoufler les vérités, ne sont pas chose facile. Si, parmi les membres de votre famille, il y a une personne alcoolique, je vous conseille de consulter un psychiatre. Parfois, combler les vides qui existent dans la vie d'une personne accoutumée à l'alcool, peut le sauver du malheur. Certes, on n'a d'autre issue que de le mettre sous pression, pour le faire changer. "Je n'ai compris mes erreurs, que lorsque mon épouse m'a mis au pied du mur. J'ai, alors, compris que si je m'obstinais à boire de l'alcool, je la perdrai définitivement. Pour cela, j'ai décidé d'arrêter la consommation des boissons alcoolisées.", a affirmé Friedrich.