Introduction De nombreuses connaissances scientifiques, loin d’éloigner la science
de la parole de Dieu, l’en rapprochent davantage. L’histoire de la
découverte des chromosomes en est un exemple frappant. Les scientifiques
qui les ont découverts ont affirmé que ces structures permettaient,
entre autres faits, d’établir la différence entre l’homme et la femme.
Les auteurs de la Bible n’en connaissaient pas l’existence, mais, il
semble que Moïse (auteur de la Genèse) ait exprimé avec ses propres mots
certaines réalités qui lui étaient révélées au sujet de la création de
la femme. Quel rapport peut-on établir entre la découverte des
chromosomes et les versets 21 et 22 du chapitre 2 de la Genèse? Le point de vue énoncé dans cet article, quoique
purement théorique, soulève un questionnement et permet de montrer qu’il
existe une nette similitude entre certaines connaissances scientifiques
et la Bible.
Les chromosomesLes chromosomes sont des organites permanents que l’on trouve dans le
noyau de la cellule de chaque être vivant. En 1875, Strasburger, en
étudiant la division des cellules végétales, découvrit des filaments.
Poursuivant les mêmes études, W. Flemming observa en 1879 que ces
structures présentaient une grande affinité pour des colorants basiques.
De ce fait, il les nomma
chromatine. Plus
tard, ces études furent confirmées par d’autres auteurs, notamment E.
Strasburger (1880), W. Flemming (1881) et E. Van Beneden (1883) qui,
indépendamment les uns des autres, observèrent le phénomène biologique
connu sous le nom
d’individualisation de la chromatine. Ce
n’est qu’en 1888 que W. Waldeyer donna le nom de
chromosomes (c’est-à-dire corps colorés) aux filaments individualisés observés dans
le noyau de la cellule au cours de sa division.
Un chromosome contient une molécule d’ADN (Acide
désoxyribonucléique). L’information génétique totale stockée dans les
chromosomes d’un organisme constitue son
génome.
Par exemple, le génome d’
Escherishia coli ou
E. coli (cette fameuse bactérie qui a causé la mort de plusieurs personnes au
Canada en juillet 2000 par contamination de l’eau potable) est constitué
de 4,7 x 10
6 paires de nucléotides d’ADN, qui sont contenues
dans un seul chromosome. Le génome de l’homme est constitué d’environ 3
x 10
9 paires de nucléotides d’ADN empaquetés dans 23
chromosomes, dont 22 sont appelés
autosomes différents et une autre paire de chromosomes, dits
chromosomes
sexuels, également différents. Même si ces quantités
semblent sortir d’un livre de contes imaginaires, elles sont bien
réelles! La science est formelle à ce sujet. Chaque cellule humaine
contient 46 chromosomes et environ 6 x 10
9 paires de
nucléotides d’ADN. Pour avoir une idée de ce que cela pourrait
représenter, faisons une petite comparaison. Une encyclopédie de 6 x 10
9 lettres aurait un million de pages. Si ces pages étaient empilées les
unes sur les autres, elles auraient la hauteur d’un édifice de 21
étages! Pourtant, 6 x 10
9 paires de nucléotides d’ADN d’un
génome d’animal occupent un espace équivalent à
un minuscule
cube de 1,9 µm de côté (1 µm est égal à 0,0000001 mètre). Il
faudrait donc, pour notre encyclopédie,
1017 fois
plus d’espace. Nous devons reconnaître qu’en terme de
miniaturisation, la » nature » fait bien les choses. Quelle aurait été
la taille de l’homme et même de tous les animaux si l’un de ces
constituants quasi invisibles à l’œil nu avait dû occuper un espace
aussi grand qu’un livre d’un million de pages ? On aurait peut-être
parlé d’un gigantisme dépassant celui des dinosaures !
Les découvertes ne s’arrêtèrent pas là. Les biologistes finirent par
découvrir encore que le nombre de chromosomes est spécifique, donc
caractéristique pour chaque être vivant. Mais aussi, on découvrit que
les chromosomes sont responsables du stockage, de la transmission et de
l’expression des informations du patrimoine héréditaire. Donc, chez les
organismes diploïdes (l’homme par exemple), chaque descendant possède
deux copies de chaque type de chromosome, une copie reçue du père et une
copie héritée de la mère, à l’exception des chromosomes sexuels chez
les mâles, où un
chromosome Y est hérité du
père et un
chromosome X hérité de la mère. Il
existe donc, sur la base de la forme des chromosomes, une différence
entre le mâle et la femelle, entre l’homme et la femme. En génétique,
les chromosomes sexuels sont représentés par
XY pour l’homme et
par XX pour la femme. L’homme et la femme partagent un même
type de chromosome, le
chromosome X. Mais, c’est le
chromosome
Y qui est à la base de nombreuses différences fondamentales
entre l’homme et la femme. En effet, le mécanisme de détermination du
sexe est connu aujourd’hui aussi bien chez l’homme que chez les animaux.
Au moment de la méiose (élaboration des cellules sexuelles ou
semences), les hommes produisent des spermatozoïdes de deux types,
X et
Y, alors que les femmes produisent des ovules d’un seul
type,
X. Lors de la fécondation, si un
spermatozoïde X rencontre un
ovule X, l’enfant sera une fille (XX). Mais si un
spermatozoïde Y rencontre un ovule X, l’enfant sera un garçon (XY). Ces
faits ont été scientifiquement démontrés, expérimentés et vérifiés. Ce
sont ces connaissances qui, de nos jours, permettent de choisir le sexe
de son enfant dès sa conception.
La Bible l’avait déjà dit avec ses propres motsComme Jean Rostand (biologiste de renommée mondiale) l’a fait dans
ses «
Réflexions d’un biologiste« , nous allons procéder au
raisonnement
théorique que voici. Pour fabriquer l’homme, on a eu besoin de
deux types de chromosomes, un
chromosome X et un
chromosome
Y. Par contre, pour fabriquer la femme, on n’a eu besoin que d’un
seul type de chromosome, le
chromosome X. En d’autres termes,
pour fabriquer une femme, on a absolument eu besoin d’un homme qui, lui,
possédait déjà le
chromosome X. Ou encore, on peut, à partir
d’un homme, fabriquer une femme, mais
l’inverse n’est pas vrai. «
Dans chaque homme, se
cache une femme« , a dit un sage africain. Les Saintes Écritures
avaient déjà décrit ces connaissances. En effet, Moïse, auteur qui avait
écrit par révélation divine le livre de la Genèse aux environs de 1450
av. J.-C., avait dit vrai, mais avec ses propres mots, car il ignorait
l’existence des chromosomes. La Genèse exprime dans un langage qui lui
est propre la création de tout ce qui existe. En ce qui concerne la
création de la femme, Dieu révèle ceci à Moïse : «
Alors l’Éternel
Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit
une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma
une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers
l’homme » (Genèse 2. 21,22). Le
chromosome X serait-il
cette côte que l’Éternel avait prélevée chez l’homme pour former la
femme ? Pourquoi Dieu avait-il formé l’homme avant la femme ? Est-ce à
cause des difficultés conceptuelles théoriques signalées ci-dessus (en
l’occurrence l’absence du
chromosome Y chez la femme) ? Quelle
que soit la raison, nous pouvons constater une nette similitude entre
les écrits bibliques et les découvertes scientifiques.
Et nous pouvons encore une fois déclarer que la Bible dit
vrai.
BibliographieLa Sainte Bible, Louis Segond. Nouvelle édition
de Genève, 1979. Société Biblique de Genève. Paris et Genève, 1712 p.Fondations Jean Brachet, 1992.- L’Homme et ses gènes.
1. P. Van Gansen (eds). Éd. de l’Université de Bruxelles. 124 p.BLOCKER, A. et L. SALEM, 1994.- L’Homme génétique.
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1981.- Biologie et physiologie cellulaire. IV.
Chromosome