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 Au coeur de la conscience totale

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كاتب الموضوعرسالة
جراح
" ثـــــــــــــــــــــــــائــــــــــر "
Au coeur de la conscience totale  Biere2
جراح


عدد الرسائل : 176

تاريخ التسجيل : 10/04/2010
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23072010
مُساهمةAu coeur de la conscience totale



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Le monde des Sous-Personnalités
Psycho-Actives (SPPA)
Conférence donnée par Maître Johanne RAZANAMAHAY au
Salon Mieux-Vivre de Fribourg le 11.11.2000
Le Maître
Je suis Maître Johanne RAZANAMAHAY. Avant de porter
ce titre, j’ai beaucoup réfléchi, j’ai beaucoup voyagé et j’ai essayé
de satisfaire le maximum de mes quêtes. C’est pour cela d’ailleurs que
dans le premier livre que j’ai écrit et qui s’intitule " DEBOUT LES
PETITS DIEUX ", je ne portais pas encore ce titre-là. Les livres qui ont
suivi, c’est à dire " LA MORT N’EST JAMAIS UN ACCIDENT " et " AU CŒUR
DE LA CONSCIENCE TOTALE " sont les premiers à porter ce titre.
Avant de commencer la conférence, j’aimerais vous
dire quelques mots sur la raison pour laquelle j’ai porté ce titre de
maître, parce que je pense que vous aussi vous êtes concernés et que
oser prendre sa place fait partie de ce qui nous mène à la santé et au
bonheur.
Nous sommes dans un monde où il est question de
pouvoir prendre sa place, de s’affirmer. Nous sommes dans un monde où à
la fois on nous pousse à dire JE, JE SUIS, et où à la fois on nous
pousse à nous effacer et à avoir peur de dire JE et de s’affirmer dans
le JE SUIS. C’est avec un immense courage, mais aussi une volonté, un
travail énorme sur moi-même, que j’ai osé me positionner dès le moment
où j’ai pu me prendre en charge et aider d’autres gens à s’en sortir que
se soit de leurs misères comme de leurs maux physiques et de leurs maux
psychiques. Mais ce n’est pas parce que j’ai osé porter ce titre de
maître spirituel que cela signifie que j’oublie que je suis une élève de
la vie. Je suis convaincue, que tant que je suis sur cette planète
Terre, je resterai toujours une élève de l’existence. D’ailleurs, pour
conclure sur ce sujet, je crois que vous aussi vous êtes tous déjà des
maîtres spirituels tout en étant des élèves de la vie. Parce que maître
spirituel signifie tout simplement : glorifier les parties de nous qui
sont déjà savantes, qui sont déjà sortables, qui sont déjà aimantes,
sans annihiler ou supprimer les parties de nous qui sont encore
immatures, inadaptées et associables. Et en moi, il y a ces deux
parties-là.
Vous allez voir qu’au fur et à mesure de ma
conférence je vais y revenir pour pouvoir vous donner la vision globale
et vous aider vous aussi à arriver à prendre votre place et à vous
affirmer avec ce que vous êtes chaque instant, en sortant de cette
salle. Il y a des choses que vous connaissez déjà dans ce que je vais
dire, donc je ne vais pas enfoncer des portes ouvertes. Il y a des
choses que vous savez mais que vous n’avez pas commencé à mettre en
application. Il y en aura d’autres que vous ne savez pas mais que vous
avez sûrement un peu pressenti. Je suis ici parce que moi aussi j’ai une
quête. Et dans cette quête je viens à la fois affirmer, comme apprendre
de vous et apprendre de moi-même parce qu’il est des vérités que l’on
sait déjà dire et que l’on est pas encore arrivé à intégrer soi-même
dans sa propre vie. A force de répéter certaines choses, de les
enseigner, je vais fini par les intégrer moi-même.
Je parle de vérité, mais ça ne signifie pas une
vérité, une seule absolue. Je parle d’une vérité qui englobe des tas de
petites vérités et nous sommes tous porteurs de petites vérités qui,
alignées côte à côte, assemblées, finissent par former LA vérité
universelle. Certaines de ces vérités vibrent déjà en nous, d’autres
sont encore à certaine distance et notre chemin va nous mener à
explorer, expérimenter, jusqu’à ce qu’elles deviennent nôtres. Nous
n’avons pas l’obligation de nous mettre d’accord, mais tout simplement
de nous entendre, de nous respecter, de nous aimer avec ce que nous
sommes. Et dans cette expérience d’apprendre ensemble nous pouvons nous
soutenir, même si nous ne sommes pas d’accord. Apprendre à faire
confiance que peut-être quand on accorde sa foi à une personne, on
l’aide aussi à s’en sortir.
Nous sommes là, réunis aussi aujourd’hui, parce que
nous cherchons toujours une solution ou une des solutions ou LA
solution qui mène vers le bien-être, la santé et le bonheur. Et je pense
qu’il n’y en a pas un qui soit exempt de ça, que nous sommes tous
intéressés par ces trois éléments-là et dans ce sens, j’ai quelques
propositions à vous faire. Ces propositions je les ai expérimentées sur
moi-même et ça a marché, sur mes enfants, sur mon entourage, sur mon
mari et aussi sur mes patients, sur des gens qui ont suivi mes
séminaires, qui ont écouté mes conférences. C’est à vous, après la
conférence, de les prendre ou de ne pas les prendre parce que vous avez
le droit de faire les deux : de les jeter ou de les amener avec vous,
sans pour cela vous mettre en guerre.
L’être humain
Je suis convaincue que l’être humain est un être de
lumière avant tout venant des mondes spirituels. Nous sommes comme des
étoiles et quand nous allons au fond de notre cœur nous savons cela.
Chaque être humain est une lumière, il suffit de regarder dans ses yeux
pour voir cette lumière, pour voir cet amour, cette volonté d’arriver à
l’amour. En ralentissant notre vibration en vue de nous incarner sur la
planète Terre, nous avons crée le corps mental qui est formé de
l’ensemble de toutes nos pensées. Pour ma part, je suis convaincue qu’au
départ nous n’avions pas de pensées négatives, nous étions inspirés.
Nous n’avions qu’à écouter notre cœur et une petite voix nous disait
sans arrêt ce qui était bon pour nous et comment nous en sortir. Et
comme on y croyait, chaque recette était accueillie dans
l’émerveillement et dans la foi. Mais c’est au fur et à mesure que nous
avons choisi de mettre en évidence le cerveau gauche, le rationnel, la
logique intellectuelle, que nous avons perdu l’intuition qui nous relie
justement à la source d’inspiration. C’est alors que la souffrance a
commencé parce que nous avons fini par sécréter des pensées négatives,
lourdes, issues de nos idées fixes, de nos idées noires, de nos idées
qui ne permettent pas de nous grandir. En ralentissant encore nos
vibrations, nous avons crée le corps émotionnel. Si nous étions centrés
au départ et que nous n’écoutions que des idées merveilleuses, il est
clair que nous n’avions que des émotions positives, c’est à dire des
émotions de joie, d’émerveillement. Mais comme nous avons sécrété des
pensées négatives, nous avons fini aussi par avoir des émotions
négatives parce que les émotions sont les conséquences de nos pensées,
de nos formes-pensées et de nos idées. En ralentissant encore notre
vibration nous avons fini par créer le corps physique qui est la partie
la plus visible, la plus lourde, la plus immobile en fait de notre être.
Et cette partie-là c’est bien sûr la conséquence des émotions et des
formes-pensées, mais aussi de la voix qui nous aligne justement à notre
être essentiel qui est hautement spirituel. Quand on parle de
spiritualité aujourd’hui, on a un peu peur, on a le sentiment d’être
marginal, on a peur que les gens nous affilient à une secte. Mais la
spiritualité dont je parle c’est la capacité de nous aimer et d’aimer
tout ce qui vit, c’est la capacité de nous respecter, de croire en nous,
d’oser mettre en évidence et en application ce que nous sommes déjà de
merveilleux et d’oser applaudir à l’extérieur ce qui est déjà
merveilleux.
Comment se fait-il, en connaissant que nous sommes
composés de tels corps, physique et immatériels, que nous n’arrivions
pas à les nourrir ensemble ni à les écouter ? Parce que tout simplement
il nous manque un élément essentiel, c’est la souveraineté.
La souveraineté
Cette souveraineté permet justement de sortir de
nos ventres le colis que nous sommes chargés de donner à l’humanité à
l’extérieur, c’est tout ce que nous sommes de positif, de beau, de
grand, de formidable, sans que les gens le demande et sans chantage
vis-à-vis de nous-mêmes. Or, combien parmi nous osent spontanément
prendre leur place pour oser montrer à l’extérieur ce qu’il y a de beau,
de profond et de grand, à l’intérieur ? Devons-nous attendre d’avoir
120 ans pour oser montrer ce que nous sommes de fabuleux, de merveilleux
ou pouvons-nous commencer à faire cela tout de suite ? Je suis sûre que
c’est parce que ce trésor est à l’intérieur, enfermé par nos peurs et
par nos complexes que nous tombons malades parce que nous sommes
surchargés de nos propres trésors, parce que nous ne sommes pas
souverains. La souveraineté dont il est question permet d’apprendre
aussi des choses pour grandir la partie physique, émotionnelle, mentale
et spirituelle. Ainsi, si j’apprends que la viande n’est pas bonne pour
le corps humain et que ça vibre en moi, au lieu d’aller voir encore 40
conférenciers, d’écouter encore 50 thérapeutes et de faire des tas de
procès, si je suis souveraine, je vais mettre en application ce que je
crois pour avoir moi-même mon expérience et ce n’est qu’après avoir
expérimenté que je vais soit douter ou soit affirmer. Dans cette
souveraineté je vais apprendre des choses pour épanouir mon corps
émotionnel et si je suis souveraine, si j’apprends que rire fait du
bien, pourquoi n’oserais-je pas rire, du style ahahaha... (éclat de
rire). Au départ, c’est jaune, c’est rouillé, mais comme je m’aime, que
je suis souveraine et que je ne dépends de personne, je peux recommencer
à volonté ahahaha... (éclat de rire joyeux) et à force de chercher ce
rire qui est en moi, je vais finir par m’y brancher. Ce n’est pas
quelqu’un qui va me dire que ce que je fais n’est pas bon, c’est moi,
après avoir expérimenté qui sait si c’est bon ou si ça ne l’est pas. Et
là, quand j’ai ri, j’ai senti la peur, j’ai senti le doute, j’ai senti
le manque de confiance en moi, mais j’ai aussi senti par-dessus tout ma
volonté d’arriver à m’affirmer, à prendre ma place et à montrer ce que
je suis. Et cette volonté-là elle est guérisseuse.
Si je suis souveraine, je peux sélectionner mes
pensées. On me dit : " les pensées négatives limitent, bloquent, rendent
malade. Change les pensées négatives contre des pensées positives ! "
Pourquoi n’oserais-je pas mettre cela en application au lieu de passer
mon temps à faire des procès et à vérifier si un tel à raison, si tel
détail est bien à sa place ? Je vais mettre en application et je vais
voir si mon corps grandit, si mon état s’améliore et si je suis bien
avec moi-même. Parce que quand je suis bien avec moi-même, je découvre
alors qu’à l’extérieur tous les gens qui ont douté de moi sont des
testeurs d’équilibre qui cherchent la même chose que moi. Et à force de
me provoquer, ils essaient de me stimuler pour que j’y arrive et que je
devienne un modèle vivant de quelque chose à laquelle ils aspirent et
qui les inspirent mais qu’ils n’arrivent pas encore à vivre eux-mêmes
directement. Aussi, lorsque les testeurs d’équilibre nous tentent à
l’extérieur, nous provoquent, nous tirent dessus, rappelons-nous que
leur intention fondamentale n’est pas de nous faire mal, mais de
vérifier si nous aimons déjà bien notre chemin, si nous y croyons et si
nous restons équilibrés quoiqu’ils fassent, c’est à dire que nous
restons dans la joie de vivre.
Pour arriver à la santé, au bien-être et au
bonheur, il y a encore un autre élément à ajouter. Parce que ce n’est
pas un seul élément qui va nous suffire, à nous autres, des êtres
complexes, qui cherchons à tout prix à vivre simples. Nous ne pouvons
pas vivre simples parce que nous sommes des êtres complexes tout
simplement. Et bien il y a encore un autre élément, c’est l’élément
masculin ou féminin, pour mener à l’androgynie.
Le masculin et le féminin
Tout le monde parle de yin et de yang, on sait
reconnaître dans les feuilles l’énergie masculine, dans les aliments
l’énergie féminine, mais en nous comment est-ce que cela se présente ?
Et bien, j’ai découvert pour ma part que c’est simple. Si je respire
tranquillement et que je m’écoute vivre maintenant, j’essaie de voir où
j’en suis et je sens que pour arriver à faire face, à prendre en main ma
souveraineté, pour pouvoir dire ce que j’ai à dire, livrer ce que je
crois de beau, de grand et de fondamental, j’ai besoin de mon énergie
masculine. Ici je ne vis pas en tant que femme, bien que je sois vêtue
en femme et que j’aie tout d’une femme. Ici, juste maintenant je suis un
homme. Et pourquoi devrais-je avoir peur d’être un homme et être
complexée parce que je suis un homme ? Nous sommes dans un monde où là
aussi on nous provoque, si bien que des tas de femmes refusent qu’on les
traitent d’hommes, de mecs. Parce que l’intention est de nous
complexer. Il suffit que nous acceptions cela : " bien sûr que je suis
aussi un homme " et alors à ce moment-là la paix va commencer à entrer
et à s’installer à l’intérieur de nous. Parce qu’il y a des choses dans
mon existence que je n’arriverai jamais à avoir sans utiliser ma force
masculine et c’est bien ainsi. Je suis riche parce que je suis aussi un
homme. Mais je suis aussi une femme.
Là pendant cette conférence où je suis ici, j’ai
mon mari parmi vous. Et bien, je me conduis en homme en sachant qu’il
est dans la salle parce que juste maintenant, je n’ai pas de relation
directe avec lui. Mais à la fin de la conférence, si je continue à
utiliser la même énergie pour me frayer un passage, pour aller
l’embrasser, alors c’est que je n’ai pas compris et que je suis à côté
de mes pompes. Parce que face à mon mari, qui lui a choisi dans cette
incarnation d’être l’homme de la maison, je ne peux pas me conduire en
homme sans entrer en compétition. À ce moment-là je détruis tout mon
message parce que cela signifie que mon complexe d’infériorité m’a fait
basculer de l’autre côté et que je ne suis plus qu’un homme en
permanence. Aucun de nous ne doit se conduire en homme en permanence ou
en femme en permanence, qu’il soit homme ou femme. Chacun de nous doit
apprendre à se conduire en femme face à des énergies qui ont besoin de
pousser, qui ont besoin de douceur, de rondeur, de prendre la place et
en homme face à des énergies qui n’y croient plus, qui sont en baisse,
qui perdent de leur force, pour montrer la voie, pour signaler qu’il y a
encore quelque chose qui vit, qui existe et qui est palpable. Lorsqu’on
sait se conduire en homme, on sait justement mettre en application son
pouvoir.
Le pouvoir
Et qu’est-ce que c’est que ce pouvoir ? En
occident, beaucoup de gens ont peur du pouvoir. Il y en a beaucoup qui
préfèrent qu’on les traite de victimes plutôt que d’être des êtres de
pouvoir. Et dans le sens positif de ce terme, dans le sens fondamental,
être des êtres de pouvoir est d’abord notre nature profonde et en plus
c’est un côté positif. Mais ce n’est pas parce que je suis un être de
pouvoir que je vais être despotique. Si je prends la parole ici, je
prends mon pouvoir. Mais si je prends la parole et qu’il y a un espace
qui vous signale que vous êtes là et que je vous entends et que je vous
respecte et que j’ai besoin de vous, à ce moment-là vous m’accordez
votre pouvoir et nous vivons dans un climat de pouvoir partagé. Je
développe en grand, dans mes séminaires, les éléments que j’essaie de
donner ici, mais en une heure de temps, je ne peux que vous donner un
avant-goût de ce que c’est. Ce pouvoir, il est en moi maintenant et vous
pouvez le percevoir. Je ne fais pas de complexe, je ne fais pas la
comédie comme quoi je ne suis qu’un petit jeu, ou que je ne suis pas du
tout ou que je ne prends pas de pouvoir. Je suis, je prends ce pouvoir
et je vous inclus dans ce pouvoir. Parce que c’est aussi grâce à vous
que je peux exister, que je peux prendre ma place. Si la salle était
vide, je n’aurais pas exercé mon pouvoir de la même manière. Peut-être
que je l’aurais exercé en pleurant. C’est aussi un pouvoir, c’est le
pouvoir d’oser extérioriser quelque chose qui fait mal à l’intérieur de
soi.
Les Sous-Personnalités Psycho-Actives (ou
SPPA)
Dans ce que j’apporte d’inédit dans mes conférences
et dans mes séminaires, c’est une découverte. La découverte des SPPA.
Qu’est-ce que c’est les SPPA ? Beaucoup de personnes parlent déjà de
sous-personnalités. Il y en a qui les appellent " côtés ", " parties ", "
archétypes ", " facettes ". Et bien dans mon travail, pour les
distinguer des autres recherches, je les ai baptisées les
SOUS-PERSONNALITÉS PSYCHO-ACTIVES. Pourquoi " psycho-actives " ? Parce
que ce sont des sous-personnalités qui agissent dans le plan invisible
psychologique, mais qui agissent également en utilisant notre corps
jusque dans le plan matériel. Et c’est pour cela que je les ai appelées
des SOUS-PERSONNALITÉS PSYCHO-ACTIVES. Certaines parmi elles sont
désactivées. Elles ne sont pas mortes, elles sont juste désactivées.
D’autres sont très activées, même des fois excessivement activées. Et
c’est intéressant de les connaître. Ces SOUS-PERSONNALITÉS
PSYCHO-ACTIVES ou SPPA forment une famille en nous. Quand on dit moi, en
fait, dans mon concept on se pose la question : moi laquelle ? Lequel ?
Quelle partie de mon être ? Parce qu’en fait je suis plusieurs
personnages, je suis composée de plusieurs personnages intérieurs.
Pour vous donner un exemple frappant, je vais
parler de moi et aussi de vous. Je suis ici, j’anime cette conférence,
je suis un maître spirituel comme je l’ai dit, je suis un enseignant.
Vous êtes nombreux dans cette salle et il y a mon mari dans la salle. Et
bien, j’ai un moi qui ne fait pas seulement avec vous, il fait avec mon
mari et avec lui tout seul et il cohabite avec le moi qui fait avec
vous. C’est à dire que j’arrive à faire une conférence à la fois pour
vous et à la fois pour mon mari. Et quand je m’adresse à mon mari avec
les mêmes mots, je travaille sur une autre fréquence. Si jamais nous
avons un conflit de pouvoir à la maison ou si jamais il ne croit pas en
moi, je peux à la fois avoir l’air d’animer une conférence pour vous
tous et lui parler. Et c’est miraculeux parce qu’il le sait, comme moi
je le sais, si on est conscient. En même temps que je vous parle et que
je parle à mon mari dans la salle, imaginez qu’il y a une personne qui
vient du Canada et qui cherche une conférencière, une conférencière qui
lui plaît. Et cette personne s’est présentée à moi avant la conférence.
Je sais qu’elle est là, je sais que vous êtes là. Et bien, je peux faire
la conférence à elle toute seule. C’est-à-dire que chacune de mes
attitudes, chacun de mes mots, la force que j’utilise, est constamment
destiné à atteindre cet être. C’est miraculeux, n’est-ce pas ? Un autre
exemple : une femme m’a parlé avant d’entrer dans la salle et cette
femme m’a dit " alors, est-ce que ça marche toujours dans ta vie de
couple ? J’aime mieux la conférence de ton mari par rapport à ta
conférence de la dernière fois ". J’ai dit " oui, tout va bien ", je
monte, j’anime la conférence. Et bien, savez-vous, mesdames,
mesdemoiselles, messieurs, que pendant que je parle à la personne qui
cherche une conférencière et que j’essaie de lui montrer tous mes côtés
positifs, pendant que je parle à mon mari, pendant que je vous parle, je
peux atteindre cette femme pour la punir, lui montrer combien tout ce
qu’elle m’a dit est nul, faux et qu’elle est absolument mauvaise ? Vous
ne le savez pas, mais la femme, si elle est dans la salle, elle le sait
et moi aussi. Sauf que parfois on est conscient de ce que l’on fait et à
d’autres moments on refuse de conscientiser ce que l’on fait par peur
de devoir changer ou par peur de se culpabiliser soi-même.
Imaginez que j’aie encore une autre facette, une
autre SPPA qui est éveillée par une personne dans la salle, par vous
monsieur, par exemple parce que vous me rappelez mon père. Mon père qui
n’a jamais su m’applaudir spontanément, mon père que j’ai essayé de
convaincre pendant des années de ma beauté et de ma valeur. Et bien, je
peux tout à fait parler à mon mari, au public, à l’organisateur de
stage, à la femme qui m’a agressée et vous toucher vous parce que dans
cette partie-là de mon être, qu’importe votre aspect physique,
qu’importe que vous soyez mon père, vibratoirement je sais que vous êtes
mon père au niveau profond. Donc en même temps que j’anime la
conférence, je m’occupe de cette facette là de mon être, j’essaie de la
guérir.
Il est donc possible de se guérir si on connaît en
fait la facette de son être qui prédomine. Laquelle prédomine en fait en
moi maintenant ? La petite fille qui n’a pas été écoutée ? L’épouse ?
La conférencière ? L’enseignante ? Et en fait, pour pouvoir se guérir,
il est important, fondamental, d’arriver à mettre le doigt sur cette
facette-là de notre être pour lui donner ce qu’il lui faut et ne pas lui
donner une méthode thérapeutique adressée à une généralité,
c’est-à-dire à mon corps physique, à mon corps émotionnel, à mon corps
mental et à mon corps spirituel qui peut être bouché du fait que je
n’écoute pas l’inspiration. Dans l’autre sens, je vais prendre votre
exemple. Disons que vous madame vous êtes dans la salle parce que vous
avez écouté l’émission de radio dans laquelle j’ai parlé hier matin. Et
vous vous êtes dit "cette femme a quelque chose pour moi, je viens
l’écouter". Et vous êtes dans la salle, officiellement prédominée par la
facette qui cherche à se guérir, la facette qui a besoin de moi. Mais
arrivée dans la salle, ne voilà-t-il pas qu’une autre facette, une femme
qui n’a pas pris sa place, une femme qui sait qu’elle est déjà
enseignante, mais qui ne s’aime pas, qui est complexée, est éveillée
très fort par ma femme. Et cette femme là va écraser la partie de vous
qui a crée votre maladie en étant tout simplement jalouse de moi. Et
cette jalousie va vous empêcher d’écouter tout ce que j’ai à dire, que
ce soit intéressant ou non, d’ailleurs. Parce que tout simplement vos
blessures vont s’ouvrir en grand et vous n’entendez plus rien d’autre
qu’elles.
Imaginez qu’une autre personne dans la salle sait
que je suis mariée avec mon mari et qu’elle n’a pas elle-même de mari.
Et bien cette personne vient elle non pas parce qu’elle a entendu une
émission, mais parce qu’elle nous connaît et qu’elle sait que je vais
animer une conférence seule. Ce n’est donc pas la partie d’elle qui est
malade qui vient m’écouter, qui prédomine, mais la partie d’elle
curieuse et qui a envie de dire quelque chose sur ma vie de couple. Et
bien, ça nous montre quoi ? Que nous sommes capables de faire de
kilomètres, de dépenser de l’argent, uniquement pour nourrir une facette
qui ne mène pas vraiment à la guérison, mais à la réouverture d’une
plaie ou de plaies que vous devez guérir à un moment ou à un autre.
Imaginez encore que dans la salle existe un
monsieur. Ce monsieur, disons qu’il fait déjà partie d’une religion et
de voir que je porte le titre de maître le dérange. Il se dit "je viens à
la conférence écouter madame Maître Johanne RAZANAMAHAY" et il croit
que c’est ça qui l’amène dans la salle. Mais en fait, la partie de lui
qui veut contrecarrer ma partie qui porte le titre de maître, c’est
celle-là qui est activée et cet homme peut faire des kilomètres
uniquement pour me dire à la sortie de la conférence qu’il n’y a pas
besoin de porter ce titre de maître puisque tout le monde est égal, que
nous sommes tous égaux. Et bien cet homme, s’il a le cancer, au lieu
d’entendre ce que j’enseigne et qui peut le mener à se guérir de son
cancer, ne va pas recevoir tout ce que j’apporte puisque c’est la
SOUS-PERSONNALITÉ PSYCHO-ACTIVE qui souffre que je porte le titre de
maître qui prédomine. C’est complexe ce que je vous apporte, mais ça
aide énormément de gens à se connaître et à trouver la méthode
thérapeutique idéale pour se guérir de leur maladie ou se délivrer de
leur solitude.
Dans ces SPPA, certaines sont déjà réalisées, elles
sont déjà capables d’amour et d’autres sont encore ignorantes.
Lesquelles prédominent en vous juste maintenant lorsque vous m’écoutez ?
Est-ce que c’est celle qui veut apprendre ou est-ce que c’est celle qui
est convaincue qu’elle sait déjà beaucoup de choses ? Est-ce que c’est
celle qui a envie d’intégrer un être humain de plus, qui a un avis
peut-être différent ou est-ce que c’est celle qui veut absolument
combattre encore, convaincre, dévier la voie, persuader un être humain
de faire ce qui le sécurise ? Si vous êtes malade, si vous êtes
malheureux, laquelle est là juste maintenant ? C’est celle qui est prête
à y croire, c’est celle qui est prête à expérimenter ? Parce qu’on
arrive à reconnaître les SPPA. Les SPPA en colère revendiquent à
l’intérieur, ça créer des brouhahas pas possible dedans, on est pas en
paix, ça parle dans tous les sens. Et vous savez la conséquence de cela ?
C’est qu’il y a des gens qui ne savent plus si c’est la voix de leur
âme qui parle ou si c’est la voix d’une SPPA raisonnable. Si c’est la
voix d’une facette malade qui a peur qui parle ou si c’est vraiment la
voix du cœur. Parce que au milieu de ce brouhaha de voix qui parlent, je
me réalise dans une seule de mes actions, dans plusieurs directions à
la fois. Je suis ici en tant qu’enseignante et je suis ici en tant que
mère de famille. Je suis ici tant qu’épouse et je suis ici en tant
qu’homme. Je suis aussi ici en tant que père de famille. Père pourquoi ?
Parce que quand j’enseigne, je joue aussi le rôle de père de famille.
Et lorsqu’on écoute tout ça, on découvre alors qu’on est multiple, qu’on
est multidimensionnel, qu’on est tout. Et c’est très, très riche.
Si c’est une facette qui a besoin de s’asseoir sur
les genoux de son père qui cause votre maladie, celle-là ne pourra
jamais s’en sortir grâce au massage. Bien sûr, ça va vous faire du bien,
mais ça ne va pas nourrir la facette qui est en demande. Si vous
comprenez ce que je dis, vous verrez alors que même dans notre monde il
n’est pas facile de faire la place à toutes ces SPPA. Certaines sont
déjà accueillies. La SPPA enseignante ou savante intellectuelle, vous
pouvez la promener tout à l’heure, elle va prédominer au salon. Mais
votre SPPA qui veut s’asseoir sur les genoux de votre père, vous ne
pourrez pas toujours la sortir partout. Mais entre ne pas la sortir
partout et l’étouffer définitivement, il y a une différence. Et cette
différence est capitale.
Comment guérir ces facettes en fait ? Si je suis
une femme jalouse qui a envie de se mesurer, je dois m’affirmer dans ma
souveraineté, me brancher sur mon amour et oser aller voir la personne
qui me fait travailler pour la remercier. Ainsi je vais m’approcher de
madame par exemple et je vais dire " je voudrais vous remercier, grâce à
vous, je sens que je suis encore jalouse, donc je sais quoi guérir
grâce à vous. Je suis encore une petite fille par rapport à ça. Est-ce
que vous pouvez m’aider, s’il vous plaît ? " Et à la personne
responsabilisée à travers mon acte qui la reconnaît, de m’aider à en
sortir. Par exemple en s’effaçant et en me demandant de briller quelques
instants, sans avoir peur de moi-même. Ce sont là des actes
thérapeutiques. Lorsque je suis en lutte, que c’est ma facette qui lutte
avec mon mari qui veut détenir le pouvoir, qui me pousse à animer la
conférence et que je m’en aperçois ici, à la fin de la conférence je
devrais aller le voir et lui dire : " j’ai compris je suis jalouse de
toi, est-ce que tu veux bien m’aider à trouver ma place ? " Et je vais
trouver moi-même la technique qui va me permettre de m’en sortir, par
exemple lui demander de s’asseoir dans la nature un instant et de
m’écouter animer une conférence rien que pour lui et d’obtenir de lui un
applaudissement. Sans complexe. Pourquoi devrais-je avoir peur de mes
besoins ? Pourquoi n’oserais-je pas dire ce qui me ferait du bien, ce
qui me libérerait de mes maux ? Sachant que si je ne le fais pas ça va
être comme une maladie qui grouille à l’intérieur de moi. J’ai beau
voyager dans le monde entier, rencontrer des gens extraordinaires, lire
des livres formidables, suivre des techniques thérapeutiques
prodigieuses, le mal restera toujours à l’intérieur de moi parce que je
n’ai jamais commencé à l’approcher, à l’éventrer et à l’aimer ( ou aider
? ). Je suis cela, je suis composée de tous ces moi-là. Je ne devrais
plus fuir certaines de mes facettes pour mettre en évidence, sans arrêt
et de manière définitive, celles qui sont déjà appréciées par la
société, celles qui me font déjà plaisir. Parce qu’épanouir des facettes
qui sont déjà réalisées, ne mène à rien. Sortir de ma cave celles qui
me rendent malades, celles qui crient en-dessous, celles qui sont
violentes, celles qui ont encore de la haine, c’est ça qui va me
conduire à la guérison et au bonheur.
En conclusion, je peux manger des aliments bio, je
peux être végétarienne, mais si je ne vois pas la facette de mon être
qui prédomine sans arrêt en moi et qui me mène vers la maladie ou qui a
déjà crée la maladie, ces aliments vont me faire du bien certes, mais je
n’aurai que des rémissions.
Et le comble avec ces facettes c’est qu’elles sont
guerrières, elles vont jusqu’à la mort. Lorsqu’elles sont meurtries,
elles sont capables d’assassiner à notre insu et au vu et au su de tous.
J’ai découvert ces facettes en écrivant ce livre " LA MORT N’EST JAMAIS
UN ACCIDENT ". J’ai eu un frère qui a été assassiné à Madagascar.
Comment ai-je découvert ma facette assassine ? Je suis la fille de mon
père, je suis la sœur de mon frère, je suis l’épouse de mon mari, je
suis la mère de mes enfants. Dans l’enfant de mon père, j’ai voulu
assassiner mon frère parce que depuis que je suis toute petite, j’ai
senti qu’il voulait un garçon et que je n’avais jamais de place. J’ai
tout fait pour y arriver, pour arriver à être préférée sans m’en rendre
compte. J’ai essayé de devenir un homme en arrivant à être diverses
choses. Je l’ai séduit mille fois, il n’y avait rien à faire. La petite
fille en moi s’est dite que si mon frère mourrait, j’aurais alors un peu
plus de chances de l’approcher. Il n’y a aucune justice qui peut
m’empêcher de penser comme cela et de vouloir la mort de mon frère. Je
ne pourrai jamais le prouver, mais la justice à l’extérieur ne peut
jamais prouver le contraire non plus. L’enseignante qui était à
l’intérieur de moi ne voulait pas la mort de mon frère parce qu’elle ne
se sentait pas menacée, au contraire elle était très heureuse de pouvoir
lui enseigner des choses. La mère de famille en moi participait avec
l’enfant de mon père pour assassiner mon père. Et vous savez pourquoi ?
Parce que pour me faire aimer de mon père, j’ai subvenu à ses besoins
matériels à Madagascar, parce que mon pays est pauvre. Et pour lui
plaire, comme mon frère n’avait pas de situation, j’ai dû le porter sur
mes épaules aussi. J’en ai bavé, j’ai trouvé cela injuste que mon frère
puisse se nourrir avec les biens de mes enfants ! Je ne trouvais pas ça
normal d’arriver à nourrir un garçon. Donc au fond de moi, à chaque fois
que je lui donnais quelque chose j’étais malade et cette maladie me
faisait faire des pensées négatives, des souhaits pour qu’il
disparaisse.
Si je vis avec quelqu’un d’important, et j’ai parlé
tout à l’heure de mon mari qui est un homme important, si je suis
jalouse de ce mari et si je ne le lui dit pas, je peux l’écouter, le
voir rayonner et de ma chaise sécréter à la fois des pensées de joie et
de la haine qui vont en fait avoir une importance capitale au fil des
ans alors même que j’ai tout minimisé au départ. La partie de moi
jalouse va vouloir être seule parce qu’elle est convaincue que si elle
était seule elle y arriverait plus facilement. Que si elle était seule
on allait l’aimer elle. Comme vous le voyez, qu’est-ce que cela signifie
en fait ? Si vous vivez avec des tas de gens à la maison et que vous
êtes malades, tout le monde vous aime, mais vous n’êtes pas sûr que tout
le monde souhaite que vous guérissiez, au niveau des SPPA, tout
simplement. En nos enfants se trouvent des SPPA ennemies, en nos maris
se trouvent des SPPA ennemies, en nos femmes se trouvent des SPPA
ennemies comme des SPPA amies.
Démonstration et questions
Si cela vous intéresse, il est possible de vous
montrer en 5 minutes la SPPA qui est à l’origine de vos misères. Mais on
peut aussi dire qu’il y a des SPPA qui sont à l’origine de vos succès,
de votre grandeur, de votre beauté. C’est aussi possible de vous les
présenter en 5 minutes. Ce sujet est profond, il bouleverse. Je vois
bien d’ici le calme dans lequel vous êtes plongés, je vois bien la
réflexion. J’aimerais vous les présenter pour que vous puissiez les
palper, les voir comme moi je les vois parce que maintenant, non
seulement je les vois comme on voit les animaux de pouvoir autour de la
tête d’un chamane, mais je les entends criailler, je vois bien dans nos
yeux le passage d’une SPPA à l’autre, je vois bien celles qui arrivent
avec beaucoup de soleil, comme celles qui arrivent avec des nuages
noirs, comme celles qui arrivent avec des véritables têtes de mort.
Parce que c’est la haine qui nous remplit. C’est comme si nos corps, en
fait, servaient tout simplement pour les besoins de nos SPPA qui
agissent à tour de rôle jusqu’à ce que nous soyons conscients pour
pouvoir laisser consciemment l’une d’elle être en place et la remplacer
par une autre, mais c’est nous qui choisiront alors, ce ne sont plus
elles qui s’imposeront en fonction des circonstances, du contexte, des
émotions.
Il reste 10 minutes, j’aimerais ouvrir ces 10
minutes aux questions, sachant que ce sujet va si loin que je ne peux
pas vous satisfaire pleinement.
Est-ce que quelqu’un a une question ?
Vous n’allez pas me dire que vous pourrez vraiment
m’aider à me connaître en 5 minutes !
La facette de vous qui s’exprime en fait est une
facette qui aime et qui doute. Et ce qui vous freine souvent dans la vie
c’est votre doute parce que la SPPA qui prédomine signale toujours
l’émotion qui va avec. Si vous aviez démarré la phrase en disant " vous
avez parlé de 5 minutes et j’aimerais y croire " ça aurait donné un
autre résultat. Mais vous avez démarré avec une vibration de doute.
Est-ce que vous arrivez à le voir et à vous rappelez qu’à chaque fois
que vous écoutez peut-être des conférences vous notez peut-être beaucoup
de choses, mais qu’au fond vous cherchez une vibration que vous n’avez
pas encore vraiment trouvée et qui vous pousse à poser cette question ?
Je crois que c’est celle-là qui est intéressante à voir et la recette
serait de lui faire plus de place pour qu’elle puisse elle aussi
s’exprimer, quitte à ce qu’elle anime une conférence sur le doute et sur
la valeur du doute dans notre vie quotidienne. N’est-ce pas là un cas
intéressant ? Est-ce que vous osez avouer, sans avoir peur, que vous
doutiez qu’en 5 minutes on puisse vous connaître ?
(inaudible)
Alors si ça vous intéresse, tout à l’heure je vais
signer mes ouvrages à " L’Espace Bien-Être " et je vais animer un
atelier sur les SPPA demain, vous serez la bienvenue et je vous promets,
comme je vous promets à vous tous ici, que cette SPPA qui a commencé à
s’exprimer ne va pas laisser la place. Vous ne pouvez rien faire, vous
ne pouvez même pas l’étouffer. A chaque fois que vous allez me parler,
ça va être le doute qui va arriver en premier. Parce qu’elle sait que
vous avez une chance de pouvoir trouver une réponse avec moi. C’est pas
seulement pour me provoquer, c’est parce qu’elle cherche.
Une autre question ?
Oui, vous dites qu’il y a un séminaire demain, mais
c’est ce soir à 20h30 à la salle 2.
Je vous remercie parce que vous avez réussi en 5
minutes à me montrer ma SPPA qui ne veut pas du tout entrer dans le
monde du logique, qui ne retient jamais rien dans le monde pratique.
Merci infiniment, c’est valable dans l’autre sens. En effet, je n’ai pas
retenu du tout l’heure du séminaire. Mais je suis aussi ça et il y a
une raison pour que cette facette refuse de se mettre dans le rationnel,
c’est parce qu’elle a besoin que quelqu’un lui pose une question, mais
avec un maximum de chaleur, d’amour et un magnifique sourire. Merci.
Une autre question ?
(inaudible)
Oui, ça vient d’une SPPA qui en a marre en fait de
vivre et vous vivez dans une situation qui ne vous convient pas du tout,
parce que votre femme ne s’épanouit pas du tout. C’est pour cela que
c’est le côté gauche de votre être qui correspond en fait à la partie
féminine qui vous pèse et la nuque c’est le refus de pouvoir en fait
fonctionner aussi au niveau intellectuel. Vous avez sûrement un complexe
parce que à la maison vous avez le sentiment peut-être qu’on ne vous
écoute pas assez, qu’on ne vous demande pas assez sur vos connaissances
intellectuelles. Qu’en pensez-vous ?
Réponse
(inaudible)
Conclusion
Alors vous voyez, dans ce jeu-là j’ai oublié un
dernier détail, c’est que les SPPA qui ont peur ne disent jamais
complètement " oui " quand c’est oui, parce qu’elles ont peur. A la fois
elles réclament d’être vues et à la fois elles ont peur d’être vues.
Mais il s’agit de créer un climat d’échange où nous nous rappelons que
nous sommes des êtres complets, que ce n’est là qu’une facette. Je ne
parle pas de tout votre être mais d’une facette qui a tendance à
prédominer et à créer ces maux qui sont perceptibles jusque dans la
partie physique de votre être. Si ça vous intéresse, je peux vous aider à
voir vos conflits, je peux vous aider à voir clair en vous, mais c’est
sûr que ce n’est pas moi qui vais travailler à votre place, ce sera
toujours vous. Et il est temps que nous nous connaissions tous comme
nous sommes parce que nous ne sommes pas que des êtres intelligents.
Nous sommes des êtres intelligents, accompagnés de certaines facettes
qui sont encore nulles, qui sont encore laides, insortables, inadaptées
et immatures.
Avec tout cela je vous encourage à aller de l’avant
parce que vous avez aussi des facettes qui sont déjà merveilleuses et
je les salue comme étant aussi des maîtres spirituels parce que grâce à
elles vous êtes là pour me soutenir et pour m’envoyer beaucoup, beaucoup
d’énergie. Et à tout-à-l’heure donc au stand des livres.
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