سوسية " ثـــــــــــــــــــــــــائــــــــــر "
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| | Klein et la position dépressive | |
[size=32]Klein et la position dépressive [/size] Patrick Juignet, Psychisme, 2012.
Nous donnons ici, sous une forme un peu remaniée, la position dépressive décrite par Mélanie Klein en 1946. Mélanie Klein utilise sa conception concernant la « position dépressive » moment évolutif de l'enfant pour expliquer la plupart des dépressions. Ce moment psychogénétique est situé par Klein aux alentours du sevrage. La constitution d’un objet total, impose le rapprochement des aspects bons et mauvais de l’objet. En même temps le moi s’identifie au bon objet. L’objet peut être détruit par les mouvements agressifs dirigés contre lui et, comme il est devenu entier, la perte est totale (tout ce qu’il a de bon est perdu par la même occasion). Cette attaque contre l’objet est due à l’agressivité issue des mauvais objets intériorisés et des pulsions agressives du ça. Cette situation donne naissance à une souffrance et à une intense culpabilité. La crainte porte sur les bons objets intériorisés, auxquels le moi s’identifie. En même temps la liaison des aspects bons et mauvais apporte un soulagement et un espoir, car l’objet n'est pas aussi mauvais qu'il semblait l'être lorsqu'il se présentait sous son aspect partiel mauvais. Ce soulagement favorise à son tour la fusion des deux aspects de l'objet et l’élaboration de la position dépressive. C'est l'évolution favorable. Elle est appuyée sur l'attitude du référent objectal, la mère concrète, si elle se montre rassurante. L'agressivité de l'enfant ne l'a aucunement atteinte. L'interaction positive entre le référent et l'objet aboutit à stabiliser ce dernier. La crainte d'avoir détruit l'objet par le passé et celle qu’il puisse être détruit dans l'avenir s’atténue. L’angoisse et la culpabilité diminuent grâce à la compensation interne apportée par les aspects bons tant en ce qui concerne l’objet que le soi total. Si ce n’est pas le cas, l’objet est considéré comme anéanti et il y un retournement de l’agressivité contre soi. La répétition d'une telle situation provoque une évolution défavorable et une "fixation". Il reste une tendance archaïque toujours prète à se réactualiser dans le présent. de perte. Face à une situation de rupture, le sujet subit le mécanisme d'une perte de l'objet dans sa totalité et d'un retournement de l'agressivité contre lui. | |
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