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 NIVERS (notions de base)

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فدوى
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فدوى


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14022016
مُساهمةNIVERS (notions de base)

UNIVERS (notions de base)
NIVERS (notions de base) Ph020128
NIVERS (notions de base) An040081
NIVERS (notions de base) Ph041376
NIVERS (notions de base) In020015
NIVERS (notions de base) In020011
NIVERS (notions de base) Vi000065
NIVERS (notions de base) Vi010009
NIVERS (notions de base) Vi000037
NIVERS (notions de base) Vi010010
NIVERS (notions de base) Vi000039
NIVERS (notions de base) Ph041375
NIVERS (notions de base) Vi040008
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Observer et dénombrer les constituants de l’Univers, comprendre son organisation, son fonctionnement et retracer son histoire font partie des aspirations que l’homme a toujours voulu satisfaire. Depuis cinquante ans, ses connaissances ont considérablement progressé, grâce à la maîtrise de nouvelles techniques. Mais bien des questions restent posées car les récentes découvertes apportent aussi leur lot d’énigmes à résoudre.

[size=22]1.  Théories de l’Univers : de la mythologie à l'astronomie

De tout temps, les hommes ont eu besoin de représenter le monde pour affirmer leur place dans l’Univers. Le recours aux mythes a été le fondement des antiques cosmogonies, puis l’observation des astres a été la source de cosmographies et d’une réflexion sur la structure de l’Univers fondatrice de systèmes physiques : les cosmologies.

  Cosmogonies antiques (Mésopotamie, Égypte)

Les mythes antiques de la création du monde procèdent de la division d’une matière primordiale indifférenciée (œuf, chaos, unité Ciel-Terre, limon tiré de l’Océan), du démembrement d’un géant ou d’un monstre aquatique, de la parole ou de l’échauffement d’un dieu. Les récits peuvent combiner ces différents thèmes. Toutes ces cosmogonies conçoivent l’Univers comme une totalité organisée et constamment menacée par le retour du chaos.
En Mésopotamie, en Sumer (IIImillénaire av. J.-C.), Enlil, dieu auto-engendré fondateur du monde par séparation de ces éléments constitutifs, a pour compagnon Enki, dieu de l’eau et de la sagesse, l’ordonnateur et le dispensateur de la vie. De la parole et du geste, Enki éveille les dieux, les arbres et les plantes, les animaux et enfin les hommes. Au pays voisin d’Akkad, le monde naît par différenciation des eaux mêlées et non de l’intervention d’undémiurge. Celui-ci apparaît dans la religion néo-babylonienne au XIIe siècle av. J.-C. avec le dieu Mardouk, ordonnateur du monde après un combat fratricide entre les dieux dont il sort vainqueur.
En Égypte, le soleil à son zénith, le dieu Rê, tire le monde de lui-même par la parole. Il fonde le monde à partir de l’Océan primordial, Noun, contenant la matière à l’état informe, et engendre le couple air-humidité (Shou et Tefnout) qui enfante le Ciel, Nout, et la Terre, Geb.

  Cosmogonies de l’Antiquité grecque et du Moyen Âge

En Grèce, au VIsiècle av. J.-C., les penseurs précédant Socrate et les sophistes, appelés physiciens, substituent aux récits mythiques traditionnels un premier discours spéculatif, fondé sur la nature (physis) du principe élémentaire à l’origine du monde : l’eau (Thalès), l’air (Anaximène), le feu (Héraclite) et l’illimité (Anaximandre).
Au IVsiècle av. J.-C., Aristote abandonne la question de l’origine et édifie un système sur lequel s’appuiera la science occidentale durant deux mille ans : le géocentrisme. Il postule l’existence d’un Ciel éternel de forme sphérique, où se meuvent les astres sur des orbites circulaires, avec une Terre immobile placée au centre de l’Univers fini.
Au IIe siècle apr. J.-C., Claude Ptolémée perfectionne ce système en remarquant que lesplanètes décrivent des petits cercles, ou épicycles, dans un mouvement uniforme, tandis que le centre de l’épicycle est entraîné sur une orbite circulaire, le déférent.
En s’appuyant sur ces paramètres, on pouvait rendre compte de façon satisfaisante des particularités du déplacement apparent des planètes. Ce système qui allie géométrie et mathématique est à la base de toutes les tables astronomiques du Moyen Âge jusqu’à la fin du XVIe siècle.NIVERS (notions de base) Td_photo
NIVERS (notions de base) Ph020128Photographie
AristoteDe la «Physique» à la «Métaphysique», Aristote (385 env.-322 avant J.-C.) dresse l'inventaire exhaustif d'un monde où la réalité s'ordonne selon les catégories logiques de la pensée. Juste de Gand, Portrait d'Aristote, Musée du Louvre, Paris. 
Crédits: Photos.com/ Jupiterimages[/size]
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  La révolution copernicienne

Il faut attendre le milieu du XVIe siècle, avec Copernic (1473-1543), pour qu’un nouvel ordre du monde soit proposé : l’héliocentrisme. La sphère des étoiles fixes englobe toujours l’Univers, mais c’est le Soleil qui est placé en son centre. Planète parmi les autres, la Terre tourne autour de l’astre en même temps que sur elle-même.
Contraire à l’évidence sensible, cette nouvelle cosmologie remettait aussi en cause la physique d’Aristote récupérée par les théologiens. Le géocentrisme fixiste aristotélicien était compatible avec la révélation biblique, alors que l’héliocentrisme était hérétique : il détrônait la Terre et l’homme de leur place centrale dans la création divine.
C’est sur ce point que les astronomes durent affronter l’Église. Ayant étayé l’hypothèse héliocentriste par ses propres observations au moyen d’une lunette et l’ayant érigée en vérité physique, Galilée (1564-1642) est condamné par le Saint-Office en 1633.
L’autonomie scientifique face aux vérités de foi l’emporte pourtant : les théories de l’Univers ou représentations du monde se construisent désormais à partir d’hypothèses et par l’expérimentation. Johannes Kepler (1571-1630) découvre les lois régissant le mouvement réel des planètes autour du soleil à partir de leur mouvement apparent.NIVERS (notions de base) Td_video
NIVERS (notions de base) An040081Vidéo
La révolution copernicienneAu début du [size=9]XVIe siècle, Copernic, le premier, conçoit l'hypothèse héliocentrique pour remplacer le système géocentrique hérité d'Aristote et de Ptolémée. Le Soleil est substitué à la Terre au centre du cosmos, sans que le mouvement parfaitement circulaire des planètes et des éto… [/size]
Crédits: Encyclopædia Universalis France[/size]
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2.  Les constituants de l’Univers

À mesure que nos connaissances avancent, de nouveaux constituants de l’Univers nous apparaissent. Nous savons en voir et en détecter certains : planètes, étoiles, nuages de gaz et de poussières, rayonnements de toute nature. Mais d’autres, comme la masse cachée ou l’énergie noire, ne nous donnent qu’une preuve indirecte de leur existence.
Recenser les objets constituant l’Univers a depuis longtemps suscité la curiosité de l’homme, mais des moyens d’observation plus efficaces que nos yeux n’existent que depuis quatre siècles. Nos connaissances sur l’immense diversité du cosmos se sont accrues de façon prodigieuse au cours des cinquante dernières années, mais sont encore loin d’être exhaustives. Chaque nouveau détecteur ouvre une nouvelle fenêtre d’observation, et de nouveaux composants apparaissent, de plus en plus imposants par la place qu’ils occupent, mais aussi par les questions qu’ils suscitent.

  Étoiles, amas d’étoiles, nuages et rayonnements

C’est étape par étape que s’est construite notre idée des dimensions et du contenu de l’Univers visible. Jusqu’au début du XXe siècle, l’Univers se réduit à ce que nos yeux, aidés de télescopes, sont capables de voir, à savoir les objets brillants, qu’ils émettent de la lumière ou qu’ils reflètent la lumière qui les éclaire.
Il apparaît ensuite, que, au-delà du Soleil et de son cortège de satellites, les milliers d’étoiles du ciel nocturne sont elles-mêmes d’autres soleils. Parfois plus rouges ou plus bleus, plus ou moins gros que le nôtre, ces derniers sont situés à des distances grandes, mais mesurables, au moins pour les plus proches.
À côté de ces étoiles, strictement ponctuelles, on découvre des objets diffus dont la nature et la diversité n’apparaissent pas tout de suite. Si certains de ces objets ne sont que des amas plus ou moins gros d’étoiles (voir « Les structures de l’Univers »), d’autres sont des nuages de gaz ou de poussières, qui ne font que diffuser la lumière qu’ils reçoivent d’étoiles voisines.
D’autres nuages, obscurs et opaques, existent également : ils sont détectés car ils occultent et dévient la lumière d’étoiles situées derrière eux. Il est certain que du gaz très diffus existe partout, non seulement dans les galaxies, mais aussi dans les immenses espaces intergalactiques, là où circulent librement les rayonnements de toute nature qui sont des constituants fondamentaux de l’Univers : lumière, mais aussi ondes hertziennes, rayons X et gamma, neutrinos et ondes gravitationnelles.NIVERS (notions de base) Td_photo
NIVERS (notions de base) Ph041376Photographie
Nuage du CygneCe nuage brillamment coloré porte le nom de Nuage du Cygne et se trouve dans la constellation du Sagittaire, à 5 500 années-lumière du Soleil. C'est une des plus belles images obtenues par le télescope spatial Hubble. Il s'agit d'un nuage constitué de différents éléments à l'état gazeux, principalem… 
Crédits: NASA[/size]
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  La masse cachée

Tous les objets rencontrés jusqu’ici sont faits de la même matière que celle qui forme le corps humain : des atomes dont les composants et la structure sont connus, et qu’il est possible de voir car ils interagissent avec la lumière. Mais il semble que cette matière ne soit pas la seule qui existe dans l’Univers. Les galaxies tournent sur elles-mêmes autour d’un axe central, tout comme les planètes autour du Soleil.
Dans le système solaire, le mouvement et la position des planètes sont la conséquence directe de l’attraction gravitationnelle due au Soleil, prouvant ainsi son existence et permettant d’estimer sa masse grâce aux lois de Newton.
Or il n’en va pas de même dans le cas de la rotation des galaxies sur elles-mêmes, ou dans celui des mouvements relatifs des galaxies les unes par rapport aux autres : la masse totale responsable de leur dynamique, calculée à partir de leur position et de leur mouvement, est estimée de 10 à 100 fois supérieure à celle qui est calculée à partir des étoiles qui sont détectées.
D’où l’idée qu’il existe une masse cachée, invisible mais présente, au centre de toutes les galaxies, y compris la nôtre, et qui s’étend également entre les galaxies. La déceler n’est pas simple, dans la mesure où l’on ignore tout de sa nature.
On a d’abord imaginé qu’il s’agissait d’astres non brillants, sortes de grosses boules de la taille de Jupiter, étoiles avortées qui ne peuvent rayonner. Une campagne d’observation minutieuse menée pendant plusieurs années semble montrer que cette hypothèse, sans être fausse, n’est pas suffisante.
Il reste alors à rechercher la matière cachée du côté de particules, soit peu détectable comme les neutrinos, soit « exotiques » : elles n’interagissent pratiquement pas avec la matière « ordinaire ». On ne les a pas encore trouvées, mais elles sont prévues dans le cadre de modèles théoriques.NIVERS (notions de base) Td_video
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Décrypter l'Univers lointain (2), P. LénaMesurer l'Univers est l'un des objectifs de la cosmologie, mais de nombreuses énigmes subsistent. Pierre Léna, astrophysicien et directeur de l'École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France, nous explique comment se distribue la matière dans l'Univers. Et il répond à quelques questions… 
Crédits: Encyclopædia Universalis France[/size]
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  L’énergie noire

Plus mystérieuse encore que la matière cachée, l’énergie noire, dernier-né des constituants de l’Univers, est attestée par le fait, maintenant confirmé, que la vitesse d’expansion de l’Univers, que l’on croyait constante depuis le big bang, a augmenté depuis quelque 7 milliards d’années. Une telle accélération ne peut être due à la matière, visible et cachée, qui aurait l’effet contraire.
Est alors apparue l’idée qu’une certaine forme d’énergie engendrant une force répulsive existerait dans l’Univers, dont elle représenterait 70 p. 100 de la masse, et produirait l’effet observé. Faute d’en savoir plus, on la qualifie d’énergie noire et elle représente une des plus lancinantes questions de la cosmologie actuelle.NIVERS (notions de base) Td_video
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[size=13]Nucléosynthèse, J. AudouzeJean Audouze, directeur de recherche en astrophysique au C.N.R.S. et directeur du Palais de la Découverte, nous raconte l'évolution des étoiles (de leur naissance à leur mort), au sein desquelles se déroule la genèse de la matière. Il répond de fait à quelques questions : Comment se forment les élém… 
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فدوى
رد: NIVERS (notions de base)
مُساهمة الأحد فبراير 14, 2016 11:33 am من طرف فدوى

3.  Les structures de l’Univers

Les constituants de l’Univers s’organisent en structures complexes imbriquées les unes dans les autres : étoiles, galaxies, amas de galaxies, superamas, murailles. Toutes ces structures sont en perpétuelle évolution. Ainsi, les étoiles naissent, meurent et, parfois en explosant, donnent vie à des pulsars ou à des trous noirs.
Jusqu’à ce que Copernic affirme le contraire, la Terre était considérée comme le centre de l’Univers. Les choses ont bien changé depuis lors, et les connaissances actuelles ramènent la planète bleue au rang d’infime particule dans un Univers peut-être infini. L’autre dogme a s’être effondré est celui de la « sphère des fixes » d’Aristote, posant que tout ce qui est au-delà de la Lune, du Soleil et des planètes est immobile et stable à tout jamais. Nous savons maintenant que toutes les structures de l’Univers sont en perpétuelle évolution et que le « Silence éternel des espaces infinis » qui effrayait Pascal serait, si nous pouvions l’entendre, un grondement constant ponctué d’explosions monstrueuses.

  Le système solaire

Le Soleil est une des deux cents milliards d’étoiles que compte notre Galaxie, la Voie lactée. Nous connaissons bien les neuf grosses planètes qui tournent autour de lui, toutes dans le même sens et presque dans le même plan : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Neptune, Uranus et Pluton (de gauche à droite ci-dessous). À noter que, depuis 2006, la notion de planète a été modifiée par l’Union astronomique internationale, et que Pluton est considérée comme un objet transneptunien et classée depuis dans la catégorie des « planètes naines ». Sont également bien connus les satellites, de ces planètes, du moins les plus gros comme la Lune.
Le système solaire comprend par ailleurs une multitude d’objets qui gravitent autour du Soleil à diverses distances : les astéroïdes circulant entre Mars et Jupiter ; les comètes dormant, bien au-delà de Pluton, dans l’immense réservoir du nuage de Oort qui peuvent se rapprocher du Soleil et devenir des astres flamboyants et enfin les météorites, tombant en pluies d’étoiles filantes, petites particules dont les orbites rencontrent celle de la Terre.NIVERS (notions de base) Td_video NIVERS (notions de base) Td_videoNIVERS (notions de base) Td_videoNIVERS (notions de base) Td_video
NIVERS (notions de base) Vi000065Vidéo
[size=13]SoleilStructure et caractéristiques du Soleil. Le Soleil est l'une des 200 milliards d'étoiles qui forment notre Galaxie, la Voie lactée. Son cœur, très chaud, libère une énorme quantité d'énergie sous forme de rayonnements qui se propagent tout d'abord dans la zone radiative. À un cinquième de rayon sol… 

Crédits: Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.[/size]
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NIVERS (notions de base) Vi010009Vidéo
[size=13]AstéroïdesNature et origine des astéroïdes. Les astéroïdes sont des corps rocheux en orbite autour du Soleil. La majorité d'entre eux gravitent entre les orbites de Mars et de Jupiter, dans une zone appelée ceinture principale des astéroïdes. Leur taille varie entre les quelque 1 000 kilomètres de diamètre d… 

Crédits: Encyclopædia Universalis France[/size]
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NIVERS (notions de base) Vi000037Vidéo
[size=13]ComètesCaractères et structure des comètes. Les comètes sont des objets possédant un noyau constitué d'un mélange de glaces et de roches, dont le diamètre peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres. À mesure qu'une comète se rapproche du Soleil, sa vitesse augmente et les glaces de son noyau se subli… 

Crédits: Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.[/size]
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NIVERS (notions de base) Vi010010Vidéo
[size=13]Météorites : étoiles filantes et averses météoritiquesPhénomènes dus à l'entrée de corps extraterrestres dans l'atmosphère. Les étoiles filantes sont les traînées lumineuses apparaissant dans le ciel lors de l'entrée dans l'atmosphère de corps solides de petite taille provenant du milieu interplanétaire. Lorsque ces corps pénètrent à grande vitesse da… 

Crédits: Encyclopædia Universalis France[/size]
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  Toutes sortes d’étoiles

Les étoiles se distinguent, notamment, du Soleil et entre elles, par la couleur ou plus exactement par le spectre de la lumière qu’elles émettent et par la luminosité.
En fonction de ces deux paramètres, on les place sur un diagramme, dit de Hertzsprung-Russell, le long de certaines lignes, en particulier une diagonale appelée la « séquence principale », occupée par près de 90 p. 100 des étoiles. Sur cette diagonale, elles se rassemblent par groupes : supergéantes, géantes rouges, naines blanches et rouges, etc.
Depuis quelques années, on a découvert des planètes, une centaine à ce jour, gravitant autour d’étoiles proches. Les étoiles de taille moyenne « vivent » assez longtemps, 10 milliards d’années pour le Soleil, et terminent leur vie comme naines blanches.
Les étoiles massives ont une vie beaucoup plus courte et leur mort violente est un événement marquant du cosmos : une grandiose explosion, appelée supernova, disperse dans l’Univers l’essentiel du contenu de l’étoile, laissant en son centre un cœur extraordinairement dense appelé étoile à neutrons.NIVERS (notions de base) Td_video
NIVERS (notions de base) Vi000039Vidéo
[size=13]Évolution des étoilesPrincipales phases dans l'activité d'une étoile. Une étoile naît de la contraction d'une nébuleuse de gaz et de poussière interstellaires. À sa naissance, l'étoile apparaît bleue en raison de la température élevée de sa surface résultant des réactions thermonucléaires qui se développent en son sein… 

Crédits: Planeta Actimedia S.A.© Encyclopædia Universalis France pour la version française.[/size]
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  Quelques monstres

Si les naines blanches, probablement très nombreuses, ne se manifestent guère, il n’en est pas de même des étoiles à neutrons. Parmi celles-ci, certaines, animées d’une rotation rapide accompagnée de l’émission d’un faisceau tournant de radiations électromagnétiques, balayent le ciel et nous éclairent de façon périodique : on les appelle alors des pulsars.
Par ailleurs, les grosses étoiles à neutrons donnent naissance aux trous noirs, astres extrêmement massifs et compacts. Leur force de gravitation est telle qu’ils referment localement l’Univers autour d’eux, empêchant quoi que ce soit d’en sortir, en particulier la lumière.
En outre, ils attirent tout ce qui passe dans leur voisinage et l’engloutissent en émettant une énorme quantité d’énergie détectable qui signe leur présence. Certains ne sont guère plus massifs que le Soleil, d’autres représentent des centaines de millions de masses solaires.

  Les galaxies

Une galaxie est une sorte de ville dont les centaines de milliards d’habitants seraient les étoiles. Ainsi, à l’instar d’une ville, il existe des quartiers très peuplés, appelés amas globulaires, riches de dizaines de milliers d’étoiles, très proches entre elles et généralement vieilles, et d’autres presque déserts, ainsi que des « maternités », où de vastes nuages de gaz denses apportent la matière nécessaire à la formation de nouvelles étoiles.
Les formes des galaxies sont variées, du ballon de rugby à l’étoile de mer, et beaucoup cachent en leur centre un trou noir super massif. Les galaxies ne sont pas des structures éternelles : elles ont une vie propre, comme l’atteste l’existence des quasars. Ces objets d’une exceptionnelle brillance dans toutes les longueurs d’onde n’ont existé qu’au début de l’Univers pour devenir ensuite des galaxies ordinaires (voir « Histoire de l’Univers »).
Une galaxie peut aussi entrer en collision avec ses voisines qu’elle peut absorber ou avec lesquelles elle peut fusionner.
Notre Galaxie, la Voie lactée, et la galaxie d’Andromède sont les deux principales représentantes du Groupe local qui rassemble une cinquantaine de galaxies de tailles variées ; ce groupe est lui-même membre d’un ensemble beaucoup plus vaste, un superamas. En 2014, des chercheurs américains ont pu estimer qu’il aurait une dimension de 500 millions d’années-lumière. Ils ont proposé de l’appeler Laniakea, un mot hawaïen qu’on peut traduire par « ciel immense ». Les superamas semblent eux-mêmes se regrouper pour former des « murailles » qui renferment des « bulles vides », dont on ignore tout.
Au-delà de ces superamas, l’Univers semble homogène.NIVERS (notions de base) Td_photoNIVERS (notions de base) Td_video
NIVERS (notions de base) Ph041375Photographie
[size=13]Galaxie spiraleLa superbe galaxie spirale NGC 3310, photographiée de face par le télescope spatial Hubble, est un outil de choix pour les astrophysiciens qui étudient la naissance des étoiles. Les étoiles voient le jour dans des amas, dont chacun peut compter jusqu'à un million de nouveau-nés. Des centaines d'amas… 

Crédits: NASA[/size]
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NIVERS (notions de base) Vi040008Vidéo
[size=13]Distance dans l'UniversLa lumière met un peu plus d'une seconde pour parcourir les 300 000 kilomètres qui nous séparent de la Lune. Le temps de parcours de la lumière constitue une bonne façon d'estimer les distances entre les différents objets cosmiques. Grâce à cet outil de mesure, on sait que la Terre se trouve à 8 min… 

Crédits: VMGROUP[/size]
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4.  L’histoire de l’Univers

Nous savons aujourd’hui reconstituer de manière assez détaillée l’histoire de notre système solaire et de l’Univers. Son expansion et le big bang sont attestés par un certain nombre de preuves. Quant à l’avenir de l’Univers, il est loin d’être établi, et on sait tout juste prédire quelle sera la fin du système solaire.
فدوى
رد: NIVERS (notions de base)
مُساهمة الأحد فبراير 14, 2016 11:33 am من طرف فدوى

  La naissance du système solaire

Une des images fournies par le télescope spatial Hubble représente trois colonnes qui se dressent sur un fond bleu sombre, vivement éclairées par l’arrière : des étoiles sont en train de naître ! Ce phénomène nous renvoie 4,6 milliards d’années en arrière, lorsqu’une autre jeune étoile est née, dans un bras d’une vaste galaxie spirale, à la suite de l’explosion d’une supernova voisine.
Bientôt apparurent, dans le large disque de poussières et de gaz qui tournait autour d’elle, des petites boules de matière, des planétésimaux, qui grossissaient en avalant les poussières qu’elles rencontraient.
Ces petites sphères gonflèrent jusqu’à donner huit grosses boules, dont les quatre plus proches de l’étoile, violemment chauffées par son rayonnement, perdirent par évaporation une grande partie de leurs constituants légers, essentiellement l’hydrogène et l’hélium.
Les quatre autres planètes, beaucoup plus éloignées de la jeune étoile, demeurèrent de grosses boules gazeuses ceintes d’anneaux et entourées d’une multitude de satellites. Le système solaire était né.NIVERS (notions de base) Td_video
NIVERS (notions de base) In020010Vidéo
[size=13]Décrypter l'Univers lointain (1), P. LénaL'observation de l'Univers lointain permet de remonter jusqu'à l'époque de sa formation. Pour en savoir plus, Pierre Léna, astrophysicien et directeur de l'École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France, répond à quelques questions concernant la quête scientifique des " origines " : Qu'… 

Crédits: Encyclopædia Universalis France[/size]
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  La naissance de l’Univers

Les objets proches racontent le passé immédiat, quelques années pour les étoiles voisines, quelques dizaines de milliers d’années pour le cœur de la Voie lactée, etc… La lumière provenant des objets les plus lointains fut émise il y a 13 milliards d’années (temps qu’il lui a fallu pour parcourir la distance de l’objet à la Terre). Or elle porte le témoignage de l’état de l’Univers dans sa prime jeunesse. Entre les deux, toutes les étapes existent et sont consultables.
Outre leur éloignement et leur âge, les objets lointains donnent une autre information : ils s’éloignent de nous à une vitesse d’autant plus grande qu’ils sont plus loin. Cette conclusion résulte de l’observation du décalage vers le rouge par effet Doppler de leur lumière, phénomène fondamental découvert par Edwin Hubble en 1929.
Si, actuellement, tous les objets de l’Univers s’éloignent les uns des autres, ils ont dû être assemblés dans un passé fini, et il suffit d’inverser le mouvement par la pensée pour déterminer le moment correspondant à cette situation.
C’est ainsi qu’est née l’idée du big bang, instant zéro de l’Univers, où tous les constituants actuels, connus et inconnus, étaient regroupés dans un état de densité gigantesque, fusionnant la matière, l’énergie et le rayonnement.

  Les preuves

L’affirmation de cette origine aurait pu n’être que l’énoncé d’un dogme philosophique ou religieux. Aujourd’hui, c’est un fait scientifique, attesté par plusieurs preuves indéniables ainsi que par la cohérence interne du modèle.
Depuis 1929, les méthodes d’estimation des distances se sont considérablement affinées, et la loi de Hubble se vérifie parfaitement, dans toutes les directions, à toutes les distances, à tel point qu’il est possible de dater très précisément le big bang à 13,7 milliards d’années.
Nos connaissances en physique des particules nous permettent de construire un enchaînement d’événements allant de l’état primitif initial jusqu’à la distribution de la matière et de l’énergie dans un Univers déjà dispersé. On sait prédire la composition de cet Univers jeune, en particulier les proportions relatives des atomes qui le composaient, essentiellement hydrogène et hélium, et cette proportion coïncide exactement avec celle qu’on a mesurée.
Le passage de la « soupe » primitive très chaude et dense à l’Univers dispersé actuel s’est fait par une série d’étapes où les constituants se sont séparés les uns des autres. Ainsi, le modèle du big bang prédit qu’au moment où la température est devenue inférieure à 3 000 kelvins, la matière et le rayonnement se sont dissociés.
Depuis lors, le rayonnement a évolué de façon autonome, en gardant une marque de son origine. Actuellement, il nous baigne en permanence, et il a été observé exactement tel qu’on l’attendait. C’est le fond diffus cosmologique, correspondant à une température de 2,73 kelvins, dont les légères fluctuations nous donnent une image du cosmos au moment de la séparation entre rayonnement et matière, quand l’Univers avait à peine 300 000 ans.
Si l’on commence à connaître assez bien le passé de l’Univers, son futur est loin d’être établi. Nous pouvons prédire quand et comment finira le Soleil, mais la soudaine accélération de l’expansion , qui s’est produite il y a 7 milliards d’années et qu’on attribue à une énigmatique « énergie noire » (voir Les constituants de l’Univers), n’est pas encore assez bien comprise pour qu’on puisse construire un scénario à long terme.NIVERS (notions de base) Td_photo
NIVERS (notions de base) Ph041374Photographie
[size=13]Fond diffus cosmologiqueCette image apporte sans doute, à l'heure actuelle, la preuve la plus convaincante de l'hypothèse du big bang. Il s'agit d'une projection de l'ensemble du ciel sur une surface en forme d'ellipse qui montre un aspect inattendu du cosmos, celui que verrait un œil sensible au rayonnement micro-onde. Le… 

Crédits: NASA[/size]
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5.  Observer l’Univers

L’image populaire de l’astronome est celle d’un homme posté derrière son télescope, l’œil rivé à l’oculaire ; mais il n’y a plus guère que les astronomes amateurs pour adopter cette attitude. Les scientifiques, assis devant leur ordinateur, examinent l’Univers dans tous les domaines où celui-ci nous envoie des signaux, là où la lumière visible ne l’est presque plus, et pour lesquels il est difficile de pénétrer l’atmosphère.

  Les télescopes optiques

Les grands télescopes qui ont ouvert la voie à la cosmologie moderne, ceux du mont Wilson et du mont Palomar en Californie, mais aussi celui de l’observatoire du pic du Midi dans le sud de la France, continuent certes à fonctionner activement, mais une nouvelle génération d’instruments beaucoup plus performants a été mise en place dans les toutes dernières années.
Les améliorations qu’on en exige portent sur l’aptitude à discerner des objets de plus en plus minuscules et de moins en moins lumineux. Pour atteindre ce résultat, il faut s’affranchir des turbulences qu’introduit l’atmosphère, et construire des instruments très grands.
Il existe deux solutions au premier problème : observer hors de l’atmosphère, ce que fait le télescope Hubble, installé dans un satellite qui tourne à 600 kilomètres d’altitude, ou corriger les défauts dans l’image qu’introduit l’atmosphère en remodelant en permanence le miroir du télescope, ce qu’on obtient par la technique de l’optique adaptative.
C’est à l’ensemble de ces instruments que l’on doit, entre autres, l’observation de galaxies très lointaines mais aussi de zones spécialement actives de notre Galaxie, où se produit la naissance de nouvelles étoiles.
Une bonne façon d’observer certains objets éloignés consiste à s’en rapprocher, ce que font depuis les années 1960 de nombreuses sondes spatiales qui ont visité presque tous les corps du système solaire, soit en les survolant, soit en se posant dessus.NIVERS (notions de base) Td_videoNIVERS (notions de base) Td_video
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[size=13]Les télescopes terrestresL'astronome qui, il y a un siècle, contemplait le ciel l'œil rivé à sa lunette serait bien étonné de voir à quoi ressemblent les sites actuels d'observation. Le Very Large Telescope, élément central de l'Observatoire européen austral, est situé à 2 640 mètres d'altitude, au sommet du Cerro Paranal,… 

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[size=13]Télescope spatial HubbleEncapsulé en chambre blanche, le télescope spatial Hubble, réalisé par la N.A.S.A. avec la collaboration de l'Agence spatiale européenne, subit les derniers préparatifs avant son lancement. Entrepris depuis 1978, ce chef-d'œuvre d'optique et d'électronique a coûté 1,5 milliard de dollars. Porté par… 

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  Voir l’invisible

La radioastronomie, née après la Seconde Guerre mondiale grâce aux progrès technologiques issus du radar, a ouvert la voie à l’observation extrêmement fructueuse d’objets cosmiques qui n’émettent aucune lumière visible, mais des ondes hertziennes de courte longueur d’onde. Les radiotélescopes, dont il existe deux types, sont les instruments les plus adaptés à ces études.
Certains comportent une immense surface immobile de plusieurs centaines de mètres de côté en forme de miroir concave qui concentre les ondes vers un récepteur. D’autres sont formés d’un ensemble de récepteurs mobiles semblables à de gros radars qui observent simultanément la même source.
La radioastronomie a notamment permis de mettre en évidence des sources cachées à notre vue par d’épais nuages de gaz et de poussières mais transparents aux ondes hertziennes. On a ainsi découvert ces « monstres préhistoriques » que sont les quasars.
L’astronomie infrarouge permet d’observer les objets dans des longueurs d’onde supérieures à celles de la lumière visible, qui ont, comme les ondes hertziennes, l’avantage de traverser des milieux opaques et donc de révéler des structures ou des détails invisibles autrement.
Les télescopes infrarouges utilisent en général des optiques voisines de celle des télescopes optiques, mais les détecteurs sont spécifiques.
Parmi les résultats les plus spectaculaires des astronomies radio et infrarouge figure la mise en évidence du fond diffus cosmologique, rayonnement qui baigne tout l’Univers et qui porte le témoignage des premiers moments de son histoire, à peine 300 000 ans après le big bang.
À cause de l’opacité de l’atmosphère pour les longueurs d’onde plus courtes que celle de la lumière visible, l’observation dans les domaines de l’ultraviolet, des rayons X et du rayonnement gamma ne peut se faire qu’à partir de ballons-sondes et de satellites en orbite terrestre munis de détecteurs de très haute technologie.
Ceux-ci ont apporté des informations fondamentales sur la nature et le fonctionnement des trous noirs, ainsi que sur les mystérieux sursauts gamma.NIVERS (notions de base) Td_video
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[size=13]RadiotélescopesLe radiotélescope d'Arecibo, situé à Porto Rico, est constitué d'un immense miroir concave fixe de 305 mètres de diamètre. Il pointe vers le zénith et concentre les ondes vers un récepteur accroché au-dessus de lui. Le radiotélescope de Nançay, dans le centre de la France, reçoit les signaux radio à… 

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  Capter l’imperceptible

Tous les signaux dont nous venons de parler appartiennent au spectre « électromagnétique ». D’autres signaux, très difficiles à capter, nous parviennent aussi, et leur observation est un des défis du XXIe siècle.
Les neutrinos énergétiques sont extrêmement abondants, mais interagissent peu avec la matière, ce qui les rend difficiles à observer. Pour cela, on utilise des cibles de grande masse qui doivent être blindées contre le rayonnement cosmique.
En effet, ce dernier bombarde constamment tout site terrestre et représente un bruit de fond important. D’immenses réservoirs d’eau enfouis sous terre et entourés de capteurs ultrasensibles permettent de se prémunir contre ce rayonnement. Une dizaine de neutrinos suffisent à signer une explosion de supernova.
Si la matière cachée (voir Les constituants de l’Univers) est faite de particules exotiques, celles-ci ne pourront pas échapper à la quinzaine de détecteurs répartis dans le monde, tous enterrés très profondément, soigneusement protégés de toutes les radiations parasites. Cette veille permanente reste pour l’instant encore vaine.
Témoins de tous les événements violents du cosmos, du big bang aux collisions d’étoiles, des supernovae aux trous noirs voraces, les ondes gravitationnelles sont maintenant scrutées au moyen de détecteurs de plusieurs kilomètres de longueur auxquels on demande de repérer des « rides » de l’espace-temps dont l’amplitude est inférieure au diamètre d’un noyau d’atome. Y parviendront-ils ?
Universalis
 

NIVERS (notions de base)

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