Pourquoi Dieu permet la souffrance,
la maladie, la mort des innocents comme les enfants ?
La présence du mal dans le monde est un mystère que nous ne
comprenons pas pleinement et auquel aucune religion n’apporte une
réponse pleinement satisfaisante (fatalité, illusion, tout vient de
Dieu, il faut seulement le fuir...).
Cependant, on peut chercher des éléments de réponse :
Si Dieu est amour,
cela implique forcément qu’il nous laisse libre.
L’amour sans la liberté, c’est du viol.
Une bonne action imposée, c’est de l’esclavage.
Dieu ne fait pas de
nous des marionnettes.
Dieu est le premier à
souffrir du mal.
Si nous qui sommes tellement centrés sur nous même nous pouvons nous
attrister de la souffrance que subit un autre, quelle n’est pas la
douleur du cœur tout aimant du Père !
Il est absolument faux de l’imaginer spectateur indifférent, voir même
cruel, de tout le mal commis sur terre.
Dieu est innocent du
mal.
Il ne l’a jamais voulu et ne l’a pas créé, mais il a laissé à l’homme le
trésor de la liberté, trésor que ce dernier a utilisé de façon biaisée,
c’est à dire en se détournant de Dieu.
Ainsi le péché, et avec lui la mort et la souffrance, a pu entrer dans
la monde.
Cette liberté
d’action, l’homme peut, aujourd’hui encore, l’orienter vers le bien
comme vers le mal.
Il peut choisir de la diriger vers les chemins de vie que Dieu a montré
(dans la Bible, dans notre conscience, à travers ce que nous dit
l’Eglise), ou vers des chemins de mort si il agit en égoïste
(domination, possession sans partage...).
Si les hommes
acceptaient de vivre pleinement l’Evangile, alors toute forme de guerre,
meurtre, viol, vol, divorce, sida et famine disparaîtraient aussitôt.
Et Dieu donne la force de vivre le exigences radicales qu’Il nous
propose (voir les grands témoins comme Mère Thérésa, Martin Luther King,
l’Abbé Pierre et tant d’autres).
Le monde aurait alors un visage bien différent.
Mais même si c’est une voie qui offre le bonheur, ou du moins la dignité
pour tous, elle est exigeante, et bien peu acceptent de la vivre
vraiment. On ne peut pas en rendre Dieu responsable.
Le monde et toute la
création a été confié à l’homme. Celui-ci peut choisir de le détruire ou
de le faire prospérer.
La réponse ultime que
Jésus donne à la souffrance, c’est de l’avoir prise sur LUI par le
sacrifice de la croix, et d’avoir aimé les hommes jusque dans cette
souffrance. En faisant cela, tout homme qui souffre peut unir sa propre
souffrance à celle de Jésus, et peut trouver en Jésus la force de donner
un sens à sa vie, la force d’aimer malgrès la souffrance, voire même
dans la souffrance.
La souffrance est devenu le lieu mystèrieux d’un
développement du cœur, capable d’aimer Dieu et ses frères dans une
nouvelle dimension.
الجمعة يوليو 08, 2011 3:34 am من طرف سميح القاسم