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 ARISTOTE (v.384-v.322)

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فدوى
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مُساهمةARISTOTE (v.384-v.322)

ARISTOTE (v.384-v.322) Aristote
ARISTOTE (v.384-v.322)


1. La vie et l'oeuvre
1.1. La vie

Aristotelês est né vers 384, à Stagire (Stavro) en Macédoine. Il est le fils du médecin du roi Amyntas II, grand-père d'Alexandre le Grand. 
En 367 ou 368 Aristote va faire ses études à Athènes et devient, à l'Académie, l'un des disciples les plus brillants de Platon. 
A la mort de celui-ci, vers 347, Aristote est le conseiller politique du tyran Hermias d'Atarnée. 
En 345-344 Aristote se rend à Mytilène, dans l'île de Lesbos, après l'assassinat d'Hermias. 
En 343-342 le roi Philippe de Macédoine, fils d'Amyntas II, lui confie l'éducation de son fils Alexandre. 
Lorsque Alexandre monte sur le trône à la mort de son père, en 335-334, Aristote retourne à Athènes où il fonde une école rivale de l'Académie, le Lycée. 
Alexandre meurt en 323 et une réaction antimacédonienne se produisant à Athènes Aristote, menacé, doit se réfugier à Chaldis, dans l'île d'Eubée, où il décède vers 322.


1.2. L'oeuvre

Une grande partie de l'oeuvre d'Aristote est aujourd'hui perdue. 
Ses ouvrages, qui sont des notes de cours réunies en une vaste encyclopédie, peuvent être classés en 4 catégories : 
- 1°. La Logique (Les Analytiques), dont l'influence fut considérable, en particulier chez les Musulmans puis chez les Chrétiens du moyen-âge (Querelles scolastiques). 
C'est Aristote qui a posé les définitions de la "déduction" et de l'"induction", qui a dégagé les notions de "concept", de "jugement" et de "raisonnement". 
-2°. La Physique, une philosophie vitaliste de la nature, dont Bergson (1859-1941), notamment, s'est inspiré. 
-3°. La Métaphysique, qui explique l'origine du mouvement dans le monde en faisant appel à un Dieu-moteur non interventionniste. 
-4°. Les "sciences sociales", l'Ethique, la Politique, l'Economique, la Rhétorique, la Poétique.


Une partie des oeuvres d'Aristote a été publiée en français dans la collection Universités de France à partir de 1926 et chez Vrin, Paris, 1933-1962.

2. La "sociologie" du droit d'Aristote

2.1. De l'Univers au Droit

L'Univers est éternel, ainsi que le Premier Moteur Immobile qui est la cause de tous les mouvements et du devenir global de celui-ci. 
L'Univers est unité harmonieuse de matière et de forme, de puissance et d'acte, de "ce d'où" naissent les choses et de "ce à quoi" elles tendent, et cette unité harmonieuse s'exprime de façon évidente, notamment dans les organismes biologiques. 
La nature toute entière est organisée en quatre niveaux hiérarchisés : le minéral, le végétal, l'animal, l'humain. 
C'est en l'Homme que culmine et s'accomplit le devenir naturel mais la perfection de l'Etre s'achève dans la stabilité du Moteur Immobile.


Pour Aristote il n'y a pas eu création de l'Univers à partir de rien (ex nihilo) par un Dieu tout puissant, parfaitement libre et désintéressé, volontaire. 
L'Univers existe depuis toujours et existera toujours, nécessairement régi par la Cause Suprême qu'est le Premier Moteur Immobile.


2.2. Le Droit

Le Droit c'est le Juste, mais il procède de l'étude de la Nature.

2.2.1. La Justice

La Justice a pour objet de donner à chacun le sien selon une égalité proportionnelle. 
Tout d'abord la justice générale (distributive) permet de donner, ni trop ni trop peu, qualitativement et quantitativement, aux citoyens ce qui leur revient en fonction de leur mérite social. 
La justice particulière (commutative) est complémentaire, qui a, notamment, pour objet de corriger les déséquilibres qui apparaissent dans ce qui a été distribué du fait de l'action injuste des personnes.


Aristote distingue l'action injuste qui relève du Droit de celle qui relève de la Morale. 
Etre respectueux du Droit c'est, certes, être juste, mais cela ne signifie pas nécessairement que l'on soit, soi-même, un être moral respectueux du Juste. 
On peut respecter le Droit par simple peur de la sanction, et sans vouloir agir par Justice. 
On peut, tout aussi bien, commettre des actes injustes par simple erreur, ou parce qu'on y est contraint sans vouloir être injuste. 
L'intention relève de la Morale alors que l'acte relève du Droit. 
Il faut donc distinguer les lois "juridiques" des lois "morales".


2.2.2. Le Droit naturel

Selon Aristote le Droit procède de la nature. 
L'être humain vit dans un monde extérieur qui est ordonné et formé en fonction d'une finalité. 
Au sein de ce monde ordonné chaque être a une nature qui lui est propre et qui doit le conduire à son parfait développement - qui sera son bonheur. 
L'observation des faits doit amener à connaître la nature de l'être humain, afin de protéger celui-ci des déviations qui nuiraient à son parfait développement et donc à son bonheur. 
L'ensemble des règles qui ont pour objet de permettre le parfait développement de la personne humaine constitue le Droit naturel.


(Aristote, qui étudie la Société de son temps, considère que l'esclavage dans cette Société relève du Droit naturel. En effet, pour que le groupe familial des hommes libres puisse se développer intellectuellement dans la société économique de l'Antiquité la production nécessaire à la subsistance de ce groupe ne doit pas entraver ce développement. Il apparaît donc qu'à l'expérience une division du travail est nécessaire entre maîtres et esclaves (Politique, I, 4, 3). 
Aristote, toujours en partant de l'observation des faits dans le monde qui est le sien, affirme encore que la Nature a fait des races inégales, de telle sorte que certaines semblent destinées à fournir des esclaves (Politique, VII, 6, 1).)


Le Droit naturel d'Aristote résulte donc de l'expérience, de l'application de la méthode déductive, "expérimentale", et non des principes posés a priori par l'auteur lui-même, de postulats.

Cependant, le Droit naturel ainsi déduit de l'observation des faits ne saurait permettre à lui seul de gouverner l'Homme, qui est, dit Aristote, un "animal politique", "civique", qui vit en société dans des Cités (polis).

2.3. Le droit positif

L'être humain, animal politique, a besoin pour être gouverné de lois positives, d'un droit positif qui résultera de la volonté d'un législateur, variable selon la nature de la Cité.

Il est en effet plus facile de trouver dans une Cité un législateur juste, qui puisse fixer les règles écrites à appliquer par les juges, qu'une multitude de juges qui prononceraient de justes sentences inspirées par les règles non écrites du Droit naturel (Politique, III, 11).

Il est des Cités qui ont besoin d'être gouvernées par un seul homme (monarchie pouvant se transformer en tyrannie), d'autres par plusieurs (aristocratie pouvant se transformer en oligarchie), d'autres encore par le peuple des citoyens (république pouvant se transformer en démocratie). Si le meilleur régime politique, selon Aristote, est un régime mixte, cela ne signifie pas que le régime mixte puisse être parfaitement applicable à toutes les Cités. La monarchie se transforme en tyrannie, l'aristocratie en oligarchie, la république en démocratie lorsque l'intérêt personnel l'emporte sur l'intérêt général.

Le droit positif résulte donc de la volonté du législateur, dont la principale vertu doit être la prudence, mais cette volonté n'est pas arbitraire. 
Le législateur compétent, le mieux à même d'assurer l'heureux développement de la Cité, doit fixer le droit positif par référence au Droit naturel, qui par définition est juste. 
Quant aux gouvernés, ils se doivent de respecter le droit positif qui résulte du Droit naturel pour la raison que le Droit naturel est bon pour eux puisqu'il permet leur parfait développement et les conduit au bonheur. 
Il résulte de ce raisonnement que l'obéissance n'est pas due lorsque le législateur n'est pas respectueux du Droit naturel (illégitimité) ou n'est pas compétent pour être législateur (illégalité). 
Il faut d'ailleurs noter que la règle de droit positif n'a pas autorité absolue pour le juge, qui est autorisé à se prononcer en équité.





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