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 Maroc Données historiques

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تاريخ التسجيل : 26/10/2010
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Maroc Données historiques  Empty
31102010
مُساهمةMaroc Données historiques

2005 - Le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, a remis en liberté les derniers 404 Marocains détenus, certains l'étaient depuis 20 ans (août). Le rapport de l'ITER (décembre) reconnaît au moins 9 779 cas d'atteintes aux droits de l'homme et 1018 morts, un bilan contesté par l'AMDH (Association marocaine des droits de l'homme, indépendante), qui le juge « éloigné de la réalité ».

2004 - Adoption d'un nouveau code de la famille améliorant très nettement le statut des femmes au Maroc (janvier). Un seisme ravage la région d'Al Hoceima (600 morts) (février). Le mécontentement de la population face à l'organisation des secours est révélateur d'une crise du régime marocain. Création de l'Instance équité et réconciliation (IER).

2003 - Naissance d'un prince héritier (8 mai). Pour la première fois au Maroc, des islamistes organisent une série d'attentats suicides : 41 morts (16 mai). Le journaliste Ali Lmrabet est condamné à quatre ans de prison pour avoir « insulté la monarchie ». Il est incarcéré (21 mai). Une mobilisation internationale permettra sa libération en janvier 2004. Dernière version du plan Baker pour le Sahara occidental (mai).

2002 - Les premières élections transparentes de l'histoire du Maroc (27 septembre) bouleversent peu le paysage politique : poussée islamiste et défaite des partis dit « administratifs ». Driss Jettou, un proche du Palais, est nommé Premier ministre (10 octobre).

2001 – L’affaire Ben Barka revient sur le devant de la scène : un juge français se rend pour la première fois au Maroc pour enquêter sur la disparition de Ben Barka (juin). L’information judiciaire avait été ouverte en 1975. Le fait que l’on ait jamais retrouvé le corps en fait un crime permanent. Un ancien agent secret marocain fait des révélations sur l’Affaire (juin).

2000 – Une commission indemnise les victimes des disparitions forcées et des détentions arbitraires à l’époque d’Hassan II. Entrée en vigueur de l’accord d'association entre l'Union européenne et le Maroc (mars). Trois journaux sont interdits de publication pour délit d’opinion (décembre).

1999 – Mort du roi Hassan II, son fils aîné monte sur le trône, sous le nom de Mohammed VI (juillet). Le nouveau roi évoque pour la première fois les « disparus » et les « victimes d’arrestations arbitraires » sous le règne d’Hassan II (août). Driss Basri, ministre de l’Intérieur depuis 20 ans et chef occulte du gouvernement, et limogé (novembre). La famille de Mehdi Ben Barka est autorisée à rentrer au Maroc.

1998 – Abderrahmane Youssoufi, leader de l’opposition de gauche, est appelé par le roi à former un gouvernement dit « d’alternance », mais plusieurs ministres du gouvernement précédent reste en place à la tête des ministères clés (intérieur, Affaires étrangères, justice). La loi Chevènement accorde le « minimum vieillesse » aux anciens combattants marocains de la seconde guerre mondiale qui jusque-là devaient se contenter d’une pension de retraite dérisoire.

1997 – Élections législatives marquées par une nouvelle avancée de la gauche et un score très faible pour les islamistes (selon les chiffres officiels). Les uns, comme les autres, dénoncent le trucage des résultats par le gouvernement (novembre).

1998 – Abderrahmane Youssoufi, le dirigeant socialiste et opposant de toujours, est nommé par le roi à la tête du gouvernement (mars). Ce gouvernement où l’opposition entre en force et dit « d’alternance », néanmoins, Driss Basri, l’exécuteur des basses besognes au cou des années noires du règne d’Hassan II, conserve son portefeuille de ministre de l’Intérieur. Dès le départ, la marge de manœuvre du nouveau gouvernement est très étroite.

1996 – Visite d’Hassan II à Paris (mai). Malgré l’opposition d’une partie des députés français, le roi du Maroc est reçu à l’Assemblée nationale. Seuls les communistes et quelques socialistes ont quitté l’hémicycle. Sa dernière visite officielle remontait à 1985.

1994 – Libération de 400 détenus, dont de nombreux prisonniers politiques (juillet). Ouverture d’un bureau de liaisons marocain en Israël.

1993 – Élections législatives (les précédentes remontaient à 1984). Malgré un progrès de ses résultats, l’opposition de gauche dénonce la fraude électorale organisée par le gouvernement.

1992 – Le roi Hassan II effectue une tournée au Proche-orient, la première en trente ans de règne. Il prône le réalisme à l’égard d’Israël et déclare la Ligue arabe dépassée (une idée peu appréciée au Caire). Le référendum constitutionnel est approuvé par 99,98 % des Marocains (chiffre officiel !) alors que l’opposition de gauche (la Koutlah) avait appelé au boycott du scrutin.

1991Abraham Serfaty (condamné à la perpétuité en 1977) est libéré de prison à la suite de pressions officielles françaises. Il est expulsé vers la France où il retrouve son épouse interdite de séjour au Maroc. La famille Oufkir, ainsi que les derniers survivants du bagne de Tazmamart, est également libérée. Les autorités françaises tentent de faire taire l’opposant marocain Abdelmoumen Diouri, réfugié en France et auteur d’un violent pamphlet, À qui appartient le Maroc ?

1990 – Des émeutes islamistes enflamment le campus de Fès. De nombreux émeutiers sont arrêtés et envoyés au bagne de Tazmamart. La publication à Paris du livre de Gilles Perrault, Notre ami le Roi, jète un froid entre Rabat et Paris (octobre). La manifestation L’année du Maroc en France est annulée (elle n’aura lieu qu’en 1999).

1989 – Fondation de l’UMA (Union du Maghreb arabe) lors du sommet de Marrakech (février). Cet événement, qui marque une grande réconciliation régionale, restera lettre morte, mais ce projet est régulièrement évoqué. L’affaire des foulard islamique de Creil, en France est dénouée (sans jeu de mots) par le roi du Maroc. Premier voyage officiel d’Hassan II en Espagne (après 28 ans de règne). Danielle Mitterrand et Maître Kiejman se mobilisent en faveur de la famille Oufkir.

1988 – Premier sommet maghrébin de l’histoire réunissant cinq pays près d’Alger (juin). Le Maroc se réconcilie ave l’Algérie (un accord frontalier a été signé en mars). Le Maroc et le Front Polisario se mettent d’accord sur l’organisation d’un référendum. Celui-ci prévu pour 1992, n’a jamais eu lieu faute d’un accord sur la liste des électeurs. Le Front Polisario décrète un cessez-le-feu unilatéral (novembre).

1987 – Le Maroc formule une demande d’adhésion à la Communauté européenne.

1986 – Le roi Hassan II reçoit l’Israélien Shimon Pérès dans son palais d’Ifrane. Cette visite entraîne la rupture de l’union du Maroc avec la Libye et des relations diplomatiques avec la Syrie.

1984 – Les « émeutes de la vie chères » embrasent plusieurs villes du pays (Marrakech, Tanger…).

1983 – Le Maroc signe un « traité d’union » avec la Libye, dans le seul but de contrebalancer une alliance géopolitique conclue entre l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie. L’union avec la Libye restera purement formelle et sera dénoncée en 1986. Le colonel Ahmed Dlimi, directeur de la Sûreté et subitement liquidé sur ordre du roi. Accusé de complot, son assassinat est déguisé en accident de la route.

1982 – Lors du sommet de Fès, le roi Hassan II fait admettre à ses partenaires arabes, le principe d’une paix avec Israël contre l’évacuation des territoires occupés. Connue sous le nom de plan de paix du roi Fahd, cette décision est, pour la première fois, une reconnaissance implicite d’Israël par les États arabes. C’est aussi la sortie d’une logique de guerre envers Israël, au profit d’une stratégie de paix dont le cheminement sera encore très long…

1981 – L’OUA admet la RASD en son sein. Pour protester, le Maroc s’en retirera en 1984. Au Sahara occidental, Hassan II adopte la stratégie des « murs » de défense pour protéger la partie utile du territoire (villes et mines de phosphates) des attaques du Front Polisario. Des émeutes « de la faim » dans les quartiers populaires de Casablanca sont férocement réprimées (plusieurs centaines de morts).

1980 – Les premiers témoignages de l’existence du bagne de Tazmamart parviennent en France. Ils seront relayés par la presse grâce à Christine Daure (la future épouse d’Abraham Serfaty). On commence à parler de la disparition mystérieuse des frères Bourequat.

1978 – La Mauritanie, ruinée par le conflit du Sahara occidental, se retire du Rio de Oro (le sud du territoire). Désormais, le Maroc revendique l’ensemble du Sahara occidental. Son annexion sera prononcée par Rabat en août 1980.

1977 – L’ingénieur Abraham Serfaty, dirigeant d’une organisation marxiste-léniniste, Ila Al Aman, est condamné à la prison à vie pour « haute trahison et atteinte à la sûreté de l’État et à son intégrité territoriale » (il avait mis en doute le dogme de la « marocanité incontestable » du Sahara occidental). En prison depuis 1974 où il a été gravement torturé, il y restera jusqu’en 1991, puis sera expulsé vers la France.

1976 – L’armée marocaine occupe une partie du Sahara occidental, ce qui provoque un exode massif des population sahraoui vers Tindouf. Dans cette localité, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est proclamée par les dirigeants du Front Polisario après le départ des troupes espagnoles du Sahara occidental (février). Elle est aussitôt reconnue par l’Algérie, ce qui entraîne la rupture immédiate des relations entre Rabat et Alger. L’armée marocaine subit de nombreux revers face aux forces du Front Polisario. Valéry Giscard d’Estaing est le premier président français à se rendre au Maroc.

1975 – Le roi organise la « marche verte ». 350 000 Marocains amenés de tout le pays sont rassemblés dans le plus grand secret à la frontière du Sahara occidental. Le matin du 6 novembre, ils pénètrent sur le territoire revendiqué avec chacun, un drapeau marocain dans une main, un Coran dans l’autre. Le 6 novembre est depuis une fête nationale marocaine. Le 14 novembre, Madrid, où Franco est en train d’agoniser, signe un accord avec Rabat et rapatrie une partie de ses troupes. L’affaire du Sahara permettra au roi de consolider son pouvoir et de ne pas finir détrôné comme les monarques de l’Irak ou de la Libye. L’armée sera occupée pour au moins deux décennies. Il n’y aura plus de tentative de putsch. Le discours nationaliste sur la défense du territoire permettra d’éclipser les problèmes réels du Maroc, manque de démocratie, chômage… et de bâillonner aussi bien la presse que les partis d’opposition. En ce sens cette Marche verte fut le coup de génie du règne d’Hassan II. Au Maroc, l’UNFP devient l’USFP, un parti socialiste réformiste.

1974 – Hassan II proclame la revendication du Maroc sur le Sahara espagnol. Il est soutenu par la gauche et par la France. Finalement, un partage du territoire est prévu avec la Mauritanie. Le président algérien, Boumediène et son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika appuient la constitution du front Polisario. Pour l’Algérie, la constitution d’un petit État vassal donnerait au Sahara algérien une ouverture sur l’océan.

1973 – Naissance du Front Polisario, mouvement de lutte contre l’occupation espagnole du Sahara occidental. Plusieurs dizaines de soldats, soupçonnés d’avoir participés aux tentatives de putsch de 1971 et de 1972 sont envoyés au bagne de Tazmamart (un camp de concentration où les cellules sont sans lumière et dont le lieu restera longtemps secret). Les survivants ne seront libérés qu’en 1991. Les frères Bourequat, des Français proches du Palais, sont victimes d’un enlèvement. On saura 18 ans plus tard qu’ils ont été enfermés, eux aussi, à Tazmamart.

1972 – Promulgation par le roi d’une nouvelle constitution qui restitue une partie de ses prérogatives au Parlement. Le pouvoir du roi reste prépondérant (mars). Le roi échappe de justesse à une nouvelle tentative d’assassinat de la part de l’armée (août). Six chasseurs de l’armée interceptent le Boeing du roi qui revient de Paris. Celui-ci parvient à s’échapper. Le général Oufkir, l’homme le plus puissant du royaume depuis 1964 et organisateur du complot, est exécuté. Son épouse et ses cinq enfants sont enfermés dans un cachot où ils croupiront jusqu’en 1987. Sous la pression internationale, leur sort s’améliorera ensuite, mais ils ne seront définitivement élargis qu’en 1996. En novembre 2000, une lettre signée Mohamed Basri révèle que l’UNFP était au centre de la conjuration contre le roi. A. Youssoufi se considère mis en cause et fera interdire trois journaux marocains pour avoir publié la lettre ou l’avoir commenté.

1971 – Le roi Hassan II fait échouer une tentative de putsch militaire organisé le jour de son anniversaire. Il échappe à son assassinat en se cachant dans les toilettes. Plusieurs généraux sont exécutés, d’autres soupçonnés d’y avoir participé seront enfermés dans le terrible bagne de Tazmamart durant 18 ans. 32 d’entre eux mourront de faim ou de démence.

1970 – Une nouvelle constitution renforce le pouvoir du roi aux dépens du Parlement. Formation de deux mouvements marxiste-léninistes : Ila Al Amam (proche du PC) et le Mouvement du 23 mars (en référence à 1965), proche de l’UNFP.

1966 – L’ONU réclame un référendum d’autodétermination au Sahara occidental sous occupation espagnole.

1965 – Des émeutes éclatent à Casablanca contre la vie chère. L’armée, sur ordre d’Oufkir, mitraille la foule (23 mars). On ne connaîtra jamais le nombre de victimes (sans doute un millier). Mehdi Ben Barka, devenu en exil en France un leader tiers-mondiste incontesté, est assassiné. Il est enlevé en plein Paris par des policiers français qui le conduisent dans la villa d’un truand notoire où l’attendent le général Oufkir et le colonel Dlimi deux proches du roi Hassan II. On ne le reverra plus. De Gaulle affirmera « le roi, bien entendu, est complice et même l’inspirateur du crime »… Cette « affaire Ben Barka » jettera un froid entre la France et le Maroc. Hassan II ne sera plus reçu en France, jusqu’en 1976.

1963 – Les élections donnent une forte minorité à l’Istiqlal et à l’UNFP face aux partisans du roi (mai). Ces élections sont les dernières dont les résultats n’ont pas été manipulés. Les principaux dirigeants de l’UNFP sont emprisonnés et torturés (c’est le début de l’emploi systématique de la torture). Mehdi Ben Barka, accusé de complot, est condamné à mort par contumace (il était à l’étranger). Le principal dirigeant de la gauche marocaine dénonçait « ce régime médiéval qui tendrait à ressusciter les structures médiévales de la société marocaine ». Une Convention franco-marocaine organise l’immigration vers la France. Guerre « des sables » entre le Maroc et l’Algérie (pour le contrôle de la région de Tindouf contestée par Rabat). Une médiation de l’empereur d’Éthiopie met fin au conflit. Le Maroc ne renoncera à ses revendications qu’en 1989. .

1962 – La première constitution du Maroc est adoptée sans l’approbation de la gauche. Elle instaure le multipartisme. Hassan II encouragera la multiplication des partis (plusieurs seront créés par le Palais) et jouera habilement sur leurs rivalités pour asseoir son pouvoir. Le roi fait aussi inscrire son rôle religieux dans la constitution. Par ailleurs, le nouveau code pénal institue le crime d’intention d’atteinte à la sûreté de l’État et rend illimitée la garde-à-vue. Tout l’arsenal qui permettra la répression est en place. De son côté, la gauche réclame un régime démocratique. Le premier voyage officiel d’Hassan II le conduit à Paris. L’Istiqlal est chassé du gouvernement et retourne à l’opposition.

1961 – Moulay Hassan monte sur le trône sous le nom d’Hassan II (26 février) à la mort de son père, Mohammed V survenu brutalement lors d’une banale opération chirurgicale à la cloison nasale. Il forme son gouvernement avec le parti de l’Istiqlal en se réservant la fonction de Premier ministre (juin). L’UNFP et le PC restent dans l’opposition. Début de l’opération Yakhin (1961-1966) qui permet le départ de 180 000 Marocains juifs. Auparavant, ils étaient contraints à l’immigration clandestine.

1960Tremblement de terre d’Agadir : 15 000 morts.

1959 – L’aile gauche du parti de l’Istiqlal, conduite par Mehdi Ben Barka et Mohammed Basri, fonde l’UNFP (Union nationale des forces populaires). La révolte du Rif est écrasée par une répression sanglante.

1958 – L’Istiqlal forme le gouvernement (dirigé par Ahmed Balafrej) sans exiger l’établissement d’une monarchie constitutionnelle (avril). Le Maroc indépendant ne sera pas une démocratie. Ce renoncement à une des revendications du parti provoque le départ de la gauche de l’Istiqlal. Dans le Rif, une insurrection se réclame de la république d’Abdelkrim.

1957 – La révolte du Tafilalet.

1956 – La France reconnaît l’indépendance du Maroc (2 mars). L’Espagne fait de même (29 octobre) mais conserve le Tarfaya (jusqu’en 1958) et la ville d’Ifni (jusqu’en 1969). Le roi cherche à imposer son pouvoir face au parti Istiqlal qui a lutté pour l’indépendance et face à l’Armée de libération. Dans les années qui vont suivre la légitimité royale s’imposera face à la légitimité populaire. Le Maroc ne sera pas une démocratie.

1955 – Sidi Mohammed Ben Youssef est autorisé à rentrer d’exil. Son retour au Maroc est triomphal (16 novembre). Il est rétabli dans ses droits et remonte sur le trône avec le titre de roi Mohammed V. Son fils, Moulay Hassan, est investi du commandement de l’armée. Les accords de la Celles-Saint-Cloud prévoient l’indépendance du Maroc. Antoine Pinay, ministre des Affaires étrangères, n’y met qu’une condition : que la France conserve le port militaire de Bizerte. Le Sultan n’y voit aucune objection, Bizerte étant situé… en Tunisie.

1954 – Début du soulèvement algérien. Pour éviter l’embrasement général de l’Afrique du Nord, la France envisage l’indépendance des protectorats du Maroc et de la Tunisie.

1953 – Le sultan Mohammed V est détrôné par les autorités françaises. Il est remplacé par un cousin, Mohammed Ben Arafa (août). Le Sultan déchu et sa famille sont arrêtés et déportés en Corse (20 août), puis à Madagascar. Au Maroc, les militants nationalistes bravent l’autorité française.

1952 – Le discours du trône est considéré (rétrospectivement) comme la charte du nationalisme marocain. Le prince héritier, Moulay Hassan, participe à sa rédaction. Les autorités françaises réagissent très mal. Les indépendantistes sont réduits à la clandestinité.

1947 – Mohammed V prononce à Tanger un discours insistant sur les affinités du Maroc avec les autres pays musulmans et arabes (avril). La France réagit très négativement à ces propos.

1945 – Mohammed V et le prince héritier sont tous deux décorés de la médaille de la résistance par le général De Gaulle.

1944 – Les Marocains participent à la libération de Marseille. Proclamation d’un manifeste de l’indépendance.

1943 – Les régiments de goumiers marocains sont engagés dans la campagne d’Italie. Ils jouent un rôle décisif à Monte Casino. Au Maroc, fondation du parti de l’Istiqlal (« l’indépendance ») par Allal El-Fassi et avec le parrainage de Moulay Hassan, le prince héritier. À Anfa (quartier résidentiel de Casablanca), F. Roosevelt, W. Churchill, le sultan Mohammed V, ainsi que le prince héritier, Moulay Hassan, déclarent le système colonial périmé et évoquent l’indépendance du Maroc à l’issue de la guerre (juin).

1942 - Le débarquement américain encourage le nationalisme marocain.

1939-1940 – 12 000 Marocains sont engagés pour combattre sur le sol français.

1937 – Des troubles nationalistes éclatent dans plusieurs villes.

1931-1933 – La France s’impose militairement dans le Moyen Atlas (1931), puis dans le Tafilalet (1932) et enfin dans le Djebel Sagho (1933). C’est la fin de 21 ans de conquête militaire du Maroc. Dans les villes, l’agitation nationaliste a déjà commencé.

1930 Allal el Fassi fonde le Parti national, c’est le début des revendications nationales qui jusqu’en 1943 se borneront à réclamer la stricte application du protectorat ainsi que l’annulation du « dahir berbère ». À propos de ce dahir

1929 – Naissance de Moulay Hassan, fils du Sultan Mohamed V et futur Hassan II. Trois ans plus tard, il sera sacré prince héritier.

1927 – Mohammed Ben Youssef (Muhammad ibn Yusuf), troisième fils du Sultan défunt, est choisi comme nouveau sultan par les autorités françaises. Il régnera jusqu’en 1961 sous le nom de Mohammed V.

1926 – C’est la fin de la « république du Rif ». Il a fallu mobiliser plus de 500 000 hommes (français et espagnol), commandés du côté français par le général Pétain, pour mater la révolte du Rif. L’émir Abdelkrim sera exilé à la Réunion. La personnalité de celui qui fut aussi un sérieux rival du Sultan restera peu connue au Maroc.

1925 – Le général Lyautey quitte son poste au Maroc. Par la suite, la France va imposer son administration directe. Parmi les élites urbaines, un début de résistance à l’occupation française s’organise.

1923 – Tanger, revendiquée par la France et l’Espagne, est promulguée enclave internationale. Ce statut international durera jusqu’en octobre 1956.

1922 - Dans les montagnes du Rif en rébellion, une « république » est instaurée avec pour capitale Ajdir, la ville natale d’Abdelkrim. Elle est soutenue (moralement) par le mouvement pan islamiste et la IIIe internationale communiste.

1921 – L’émir Abdelkrim conduit la révolte du Rif qui ne sera étouffée qu’en 1926 par les troupes franco-espagnoles. À Anoual, village du Rif, les maquisards déciment 15 000 soldats espagnols.

1914-1918 – 35 000 Marocains sont engagés de force par l’armée française. Certains servent à l'économie de guerre et d’autres renforcent les troupes. Beaucoup mourront à Verdun en 1916.

1912 – La pénétration des troupes françaises permet à Paris d’imposer au Sultan un traité de protectorat (30 mars). Une zone d’influence est confiée à l’Espagne au nord du Maroc. Le sultan Moulay Hadid est contraint par la France d’abdiquer au profit de son frère, Moulay Youssef. Le général Lyautey est choisi comme résident général (représentant de la France) du Maroc. Il choisit Rabat comme capitale. Les dispositions du protectorat ne seront jamais appliquées. Malgré tout le respect que Lyautey a pour la culture marocaine, la France traitera le Maroc en simple colonie. Dès 1912, des dizaines de milliers d’Européens s’installent au Maroc.

1911 – Le sultan Moulay Hafid appelle les troupes françaises pour libérer Fès assiégée par des tribus insurgées (avril). L’Allemagne tente de s’imposer au Maroc : une canonnière allemande mouille au large d’Agadir (juillet). Après quelque mois de crise entre Paris et Berlin, la France échange sa liberté d’action au Maroc contre la session à l’Allemagne d’une partie des territoires qu’elle contrôle au Congo. Les autorités marocaines ne sont pas parti prenantes de cet accord (novembre).

Vers 1910 – Les premiers immigrés marocains arrivent en France.

1909 – L’Espagne entreprend la conquête militaire du nord du pays.

1907 – L’assassinat de ressortissants européens, au cours d’une émeute, sert de prétexte à l’occupation de Casablanca par les troupes françaises. Le sultan est renversé par les français, il sera remplacé en 1908 par Moulay Abd al-Hafid, son demi-frère que Paris considère comme plus dévoué.

1906 – Conférence d’Algésiras : douze pays reconnaissent l’indépendance de l’empire chérifien, mais approuve l’ingérence des légations française et espagnoles dans les affaires du pays. Dans les faits, c’est le début d’une tutelle franco-espagnole sur le Maroc.

1905 – La visite surprise de Guillaume II (l’empereur d’Allemagne) à Tanger, marque l’intérêt de l’Allemagne pour le Maroc.

1904 – Des accords franco-britanniques, puis franco-espagnol laisse le champ libre de la France au Maroc, laquelle n’aura plus qu’à écarter l’Allemagne. Jusque-là la rivalité franco-anglaise avait permis au Maroc de sauvegarder son indépendance, ce ne sera plus le cas. La France profite des difficultés financières du Maroc pour prendre le contrôle de ses ports.

1859 – L’Espagne intervient militairement au nord du Maroc, puis se retire contre le paiement d’une lourde indemnité.

1856 – L’Angleterre impose un traité de commerce peu avantageux pour le Maroc.

1894 – Mort du sultan Moulay Hassan, son fils Moulay Abd al-Aziz lui succède. Prisonnier des traditions, il ne saura pas moderniser le Maroc et tenir tête aux agressions européennes.

1873 – Moulay Hassan monte sur le trône. Il parviendra à raffermir le pouvoir alaouite par le ralliement des tribus berbères du Haut Atlas. Il s’efforce de moderniser le Maroc, mais le pays s’endette auprès des banques étrangères ce qui compromettra son indépendance.

1844 – La France intervient militairement au Maroc en raison du soutient marocain accordé à l’émir algérien Abd el-Kader qui lutte contre l’occupation française de son pays.

1792 – Règne du Sultan Moulay Sliman jusqu’en 1822. Le Maroc s’isole volontairement. Tanger reste la seule ville ouverte vers l’Europe.

1798 –1800 – Une terrible épidémie décime une partie de la population. Une deuxième sévira entre 1818 et1820.

1764 – Le Sultan fait du port de Mogador une base navale, rebaptisée Essaouira. Un Français est chargé d’en tracer le plan en s’inspirant de Saint-Malo. Diverses communautés, berbères, arabes, européens, juifs… viennent s’y installer.

1757 – Règne de Sidi Mohammed ben Abdallâh jusqu’en 1790. Le pays continue à se replier sur lui-même malgré l’ouverture du pays au commerce étranger.

1727 – Mort du Sultan Ismaïl, le Maroc sombre dans l’anarchie et le déclin économique durant trois décennies. C’est le début d’un long déclin politique et économique du Maroc.

1693-1699 – Moulay Ismaël tente de nouer une alliance avec la France contre l’Espagne. En 1699, il demande la main de Marie-Anne de Bourbon, l’une des filles de Louis XIV.

1672 –Moulay Ismaïl, frère de Moulay al-Rachid, monte sur le trône. Il sera le plus célèbre des sultans alaouites du Maroc. Il soumet les pouvoir locaux et exerce un pouvoir absolu sur tout le pays. C’est le véritable fondateur de l’empire Chérifien. Il reprend aux Européens, les villes de Larache et Tanger et étend son autorité jusqu’au fleuve Sénégal.

1669 – Le sultan alaouite Moulay al-Rachid s’empare de Marrakech.

1666 – Les Alaouites (ou Alawites) prennent Fès et imposent leur pouvoir sur le Maroc oriental. Cette modeste dynastie fondée par Moulay Ali Chérif (mort en 1640) dans le Tafilalet doit sa montée en puissance au contrôle d’un des axes du commerce saharien. Les Alaouites règnent toujours sur le Maroc.

1627 – Des Morisques fondent une république indépendante à Salé. Elle ne dure que quelques années, mais le port va prospérer durant un siècle grâce à la piraterie.

1609-1611 – Le Maroc accueille les Morisques (des musulmans convertis au christianisme) chassés d’Espagne. Citadins et cultivés, ils seront un précieux atout pour l’économie marocaine.

1602 – Mort d’Ahmed el-Mansour, l’empire saadien se fractionne et sombre dans l’anarchie.

1578 – Échec d’une tentative d’invasion des troupes portugaises débarquées à Asilah. Le roi du Portugal, Don Sébastien, ainsi que deux sultans sont tués lors de la bataille dite « des Trois rois » (la menace militaire européenne est écartée pour près de trois siècle). Dans le Sud, à celle époque, les Saadiens prennent le contrôle de Tombouctou et de la boucle du Niger.

1554 – La presque totalité du Maroc est aux mains des Saadiens.

1541 – Le saadien Mohammed Cheik reprend Agadir aux Portugais.

1524 – Marrakech est prise par le chérif saadien el-Kaim, le chef d’une tribu arabe de la vallée du Draa, les Beni Saad. Une nouvelle dynastie est fondée : les Saadiens.

Début XVIe – Le pays a sombré dans l’anarchie, les sectes religieuses se multiplient, le maraboutisme (culte des saints) se développe.

1497 – Les Espagnols s’établissent à Melilla.

1492 – Grenade est prise par les Rois Catholiques. C’est la fin de la présences musulmane en Andalousie. Les juifs d’Espagne sont chassés, certains trouvent refuge au Maroc. Beaucoup de musulmans Andalous font de même.

1471 – Les Portugais s’installent Tanger. Dans les années qui suivent ils occupent également Safi, Agadir, Mazagan… Ils sont à Ceuta depuis 1415.

1465 – Les Beni Ouattas supplantent les Mérinides à la cour et fondent la dynastie des Ouattassides (ou Wattassides).

1347 – Conquête de Tlemcen et de Tunis par les Mérinides.

1340 – Les Mérinides perdent pied en Espagne, où ils ne conservent que Gibraltar.

1331-1351 – Règne d’Abou el Hassan qui reconstitue l’empire de l’Atlantique à Gadès (Tunisie).

1269 – Le chef des Mérinides, Abou Youssef Yacoub, prend Marrakech et fonde une nouvelle dynastie. Les Mérinides sont des tribus berbères des hauts plateaux, des Zénètes. Comme les dynasties précédentes, ils vont s’efforcer contrôler tout le Maghreb.

1248 – Séville tombe aux mains des armées chrétiennes. Les Almohades perdent le contrôle des routes caravanières du Sahara. Les Beni Merin (ou Mérinides) s’emparent de Fès et Rabat. C’est la fin des Almohades, la plus brillante des dynasties marocaines.

1199 – Mort de Yacoub el-Mansour. La doctrine religieuse d’Ibn Toumert (mort en 1130) commence à être remise en cause. L’empire s’affaiblit et ne parvient plus à contenir l’avancée des chrétiens en Espagne.

1184 – Yacoub el-Mansour, troisième sultan almohade, rattache l’Andalousie à son royaume. Son règne est l’apogée de la civilisation almohade qui s’étend à toute l’Afrique du Nord.

1147 – Marrakech tombe aux mains des Almohades (el Mouwahhidoun, en arabe). Leur chef, Abd el-Moumen prend le titre de calife (chef religieux) et fonde une nouvelle dynastie.

1122 – Défaite de Las Navas de Tolosa face aux armées chrétiennes. Les Almoravides commencent à perdre du terrain en Espagne.

1121 – Première révolte des Almohades contre le pouvoir almoravide. La communauté almohade a été fondée par Ibn Toumert, un prédicateur musulman rigoriste à Tinmal (Haut Atlas), elle s’inspire des traditions berbères et dénonce les « déviation » de l’islam des cités almoravides.

Début XIIe – Un immense empire almoravide contrôle le Sahara, le Maghreb occidental et central et la moitié sud de la péninsule Ibérique. Il ne dure que quelques décennies.

1086 – Le prince almoravide Youssef ben Tachfine bat les armées d’Alphonse VI de Castille à Zellaca. Il prendra ensuite le contrôle de toute l’Espagne musulmane jusqu’à l’Ebre.

1077 – Les troupes almoravides battent celles de l’empire du Ghana. Les Almoravides s’assurent le contrôle des routes caravanière sur la majeure partie du Sahara. En 1083, ils contrôlent tout le Maroc.

1069 – Fès est prise par les Almoravides qui continuent vers le Nord. Ils s’implanteront en Espagne.

1062 – Fondation de Marrakech par les nomades almoravides qui en font leur capitale. La ville donnera son nom au pays.

1061 – Fondation de la dynastie Almoravide par des tribus originaires du sud du Maroc (el Mourabitoun, en arabe). L’influence du sud supplante pour longtemps la culture orientale importée par les Idrissides.

1055 – Fin de la dynastie Idrisside. Prise de Sijilmassa, la prestigieuse cité caravanière du Tafilalet, par les Almoravides. En quelques années, ces berbères musulmans rigoristes vont conquérir tout le pays. Influencés par le prédicateur Abdallah ben Yassine, ils sont issus d’un ribat (monastère) situé aujourd’hui au Sénégal.

1036 – Fin du Califat de Cordoue, l’Espagne musulmane se morcelle en petits royaumes rivaux, comme le Maroc de l’époque.
Le Maroc des Idrissides est au centre des rivalités entre les Omeyyades de Cordoue (ils ont été chassés de Damas) et les Fatimides d’Ifriqiya (Tunisie). Finalement, les Idrissides récupèrent le califat de Cordoue (Espagne).

857 – Construction de la mosquée Karaouine (ou Qarawiyin) à Fès.

828 – Mort d’Idriss II. Son royaume est partagé entre ses fils.

808 (ou 809) – Fondation de Fès par Idriss II, première capitale du Maroc.

792 – Mort d’Idriss Ier, empoisonné sur ordre du Calife de Bagdad. Son fils, Idriss II, embellira Fès et règnera sur un royaume arabo-berbère occupant le nord du Maroc.

788 – Fondation du royaume Idrisside par un prince omeyyade, Idriss ibn Abdallâh, un descendant de la fille du Prophète ayant fuit Damas pour échapper au massacre de sa famille par le calife de Bagdad.

757 – Fondation de Sijilmassa (dans le Tafilalet) qui sera au siècle suivant la plus grande cité musulmane d’Afrique du Nord.

740 – Une révolte éclate contre les autorités de Damas (siège du Califat) : le Maroc échappe au pouvoir des Omeyyades et se morcelle en de nombreux petits royaumes. Les Arabes sont presque totalement chassés du Maroc, mais le pays demeure musulman.

711 – Un chef berbère, converti à l’islam, Tariq Ibn Ziyad, traverse le détroit et débarque à Gibraltar avec ses troupes. C’est le début de la conquête de l’Espagne wisigothe par les musulmans pour le compte du pouvoir des Omeyyades siégeant à Damas.

682 – Premier raid d’un chef arabe, Oqba Ben Nafi (le fondateur de Kairouan) jusqu’à l’Atlantique. Les Byzantins et les Berbères tentent de les contenir. Le christianisme recule au profit de l’islam. La domination musulmane sera presque totale vers 705. En arabe, la région est nommée Maghreb al-Aksa , « le pays du couchant ».

533 – Les Byzantins s’installent à Ceuta et à Mogador (future Essaouira) et occupent une partie de la région.

429 – Passage des Vandales qui mettent fin à la présence romaine. Les cités latines se maintiennent, mais il n’y a plus de pouvoir structuré.

IIIe siècle – Christianisation de la Maurétanie, bien que Rome ne contrôle plus qu’une petite région au nord-ouest du pays.

IIe siècle – Introduction du chameau en Afrique du Nord, il permettra la traversée du Sahara.

40-42 ap. JC – Conquête de la Maurétanie par les armées romaines. Elle sera divisée en deux provinces : à l’ouest, la Tingitane, avec pour capitale Tingis (Tanger); à l’est, la Césarée (sur territoire de l’Algérie actuelle). Les Berbères du Rif et de l’Atlas conservent leur indépendance.

25 av JC-23 ap. JC – Règne de Juba II, le plus célèbre des rois de Maurétanie. Il réside à Volubilis.

IIe av. JC – Début de l’influence romaine : une brillante civilisation berbéro-romaine se développe. Les rois berbères restent en place.

IVe av. JC – Création d’un royaume de Maurétanie au nord du Maroc actuel par des tribus berbères. Sa capitale est Volubilis.

Ve av. JC - Les Phéniciens font leur apparition sur les côtes atlantiques du Maroc et y créent des comptoirs : Liks (Larache), Tingi (Tanger), plus tard Tamuda (Tétouan). Ils seront remplacés par les Carthaginois.

VIe av. JC – Des populations venues d’Éthiopie s’installent au Maroc. Les Atlantes peuplent le centre de l’Atlas, ils donneront leur nom à l’océan Atlantique.

VIIe av. JC – L’écriture « libyque » inventée par des Berbères apparaît dans l’Atlas.
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