فدوى فريق العمـــــل *****
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| | Qu’est-ce que le Structuralisme ? | |
Le structuralisme, mot que Claude Lévi-Strauss trouvait simplificateur, mais dont il fut, parfois malgré lui, la figure centrale, a été pour le grand ethnologue une lunette pour déchiffrer les civilisations. Le structuralisme est l'ensemble des théories qui, en sciences sociales et humaines, privilégient l'étude et l'analyse des structures. Il s'est surtout appliqué au mouvement intellectuel en France, durant la décennie 60-70, qui affirmait la prééminence du tout par rapport aux parties, des relations par rapport aux éléments. La presse a regroupé sous ce mot des intellectuels aussi divers que Michel Foucault, Jacques Lacan ou Roland Barthes, un certain nombre d'essayistes ou de journalistes estimant que le structuralisme est le fils de l'existentialisme et du marxisme. Mais, assurait Claude Lévi-Strauss, "les seuls structuralistes auprès desquels j'aimerais me ranger sont le linguiste Émile Benveniste et l'historien Georges Dumézil".
Après avoir tenu médiatiquement le haut du pavé, le structuralisme a fait beaucoup moins parler de lui après 1968. "Il a introduit un peu plus de rigueur qu'il n'y en avait auparavant", soulignait Claude Lévi-Strauss dans les années 80 en ironisant sur cette "opinion parisienne" qui ne s'est pas aperçu que le structuralisme véritable n'a rien à voir avec le mythe qu'elle s'est créé". Il n'apporte pas de "message", n'est pas une "philosophie, mais seulement une méthode d'analyse, insistait-il. Formé à l'analyse structurale par le linguiste américain Roman Jakobson qu'il rencontre à New York en 1947, il explique que le structuralisme, dans son domaine, "c'est essentiellement essayer de réduire le nombre de variables, essayer de comprendre les rapports entre ces variables plutôt que de les traiter comme des problèmes séparés". Pour Jakobson, chaque langue est une variation à partir d'une structure commune. Or, Claude Lévi-Strauss, en étudiant les relations de parenté chez les peuples primitifs ou leurs mythes, relève l'existence, dans des cultures très différentes, d'"une unité psychique de l'humanité". Il va dès lors tenter de repérer dans les peuples (et surtout les peuples primitifs parce que, plus petits, leurs mythes sont plus facile d'accès) les "éléments de la structure primordiale". Le mythe le plus connu, dans son oeuvre, devenu "invariant culturel", est la prohibition de l'inceste. Elle est présente dans des cultures comme celle des indiens nambikwara (Brésil) et dans nos sociétés. Il en résulte logiquement que la différence entre civilisations "primitive" et "évoluée" disparaît, d'un point de vue ethnologique. | |
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السبت فبراير 27, 2016 12:41 pm من طرف فدوى