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 La philosophie de Hume : Empirisme, Scepticisme et Religion

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جنون
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20022016
مُساهمةLa philosophie de Hume : Empirisme, Scepticisme et Religion

La philosophie de Hume : Empirisme, Scepticisme et Religion Hume2-247x300David Hume (1711-1776), philosophe anglais le plus célèbre avec Locke. David Hume, dans son Traité sur la nature humaine et ses Essais sur l’entendement humain, a critiqué le rationalisme dogmatique du XVIIème siècle et ramené le principe de causalité à une simple opinion subjective. Sa critique de l’épistémologie classique va ouvrir la voie de Kant (Kant dira de Hume qu’il l’a “sorti de son sommeil dogmatique“), de même que saphilosophie morale de l’habitude inspirera les théories économiques d’Adam Smith.
La plume vive de Hume nous a aussi légué de belles citations philosophiques.

[size=34]Hume & la vie psychique : impressions et idées[/size]

David Hume est empiriste : à ses yeux, la connaissance humaine dérive, toute entière, de l’expérience sensible (l’expérience sera le maître mot de cette grande figure du XVIIIème siècle anglais).
Tout ce qu’il y a en moi, ce sont des perceptions, terme par lequel Hume désigne tous les évènements constituant la vie de l’esprit, ces perceptions pouvant elles-mêmes être classées en deux grandes catégories :
–          Les impressions : des perceptions vives, entrant en nous avec force et violence (sensations, émotions,…)
–          Les idées, qui représentent, chez Hume, des images affaiblies des impressions.
Impressions et idées se succèdent sans trêve, en moi, se combinent et s’associent, en vertu de leur ressemblance ou de leur contiguïté.
La vie psychique toute entière se comprend par l’association des idées, sorte d’attraction régnant dans le monde de l’esprit : elle désigne cette propriété qu’ont les représentations de s’appeler, de s’évoquer ou de s’entraîner les unes les autres, sans nulle intervention de la volonté.
Toutes les opérations mentales s’expliquent par le jeu de l’association des idées.

[size=34]Hume et la causalité :[/size]

Même l’idée de causalité, si importante pour la science et la métaphysique, se ramène à une banale association d’idées.
–          Si je dis qu’une élévation de la pression atmosphérique est la cause des précipitations (effet), quelle est la signification de cet énoncé ?
–          J’associe deux idées en fonction de l’habitude.
–          Ainsi, la cause désigne seulement, chez Hume, un « antécédent constant », fruit de l’association et de l’habitude.
Le sceptique Hume fait s’évanouir la cause, conçue comme liaison objective et nécessaire avec l’effet qu’elle produit, pour lui substituer l’idée d’un lien résultant de l’habitude, de la fragile coutume.
La lecture de Hume ébranlera profondément Kant. Troublé par cet empirisme sceptique, Kant va forger une nouvelle méthode : Hume m’a fait sortir de mon “sommeil dogmatique” ; tel sera le cri de Kant dans lesProlégomènes à toutes métaphysique future qui voudra se présenter comme science. Sans Hume, aucune philosophie critique (ou transcendantale) n’aurait sans doute pu naître.
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جنون
رد: La philosophie de Hume : Empirisme, Scepticisme et Religion
مُساهمة السبت فبراير 20, 2016 11:56 am من طرف جنون
Sommaire de l'article [[size=15]Cacher][/size]


[size=18]

[size=34][size=34]Quelques citations de Hume, empiriste anglais du XVIIIème siècle

David Hume, philosophe anglais, est l’un des plus célèbres empiristes. A la suite de Newton, il a profondément renouvelé notre manière d’envisager la connaissance, laquelle, selon lui, prend sa source dans l’expérience.

[size=34][size=34]Hume et l’entendement humain :[/size][/size]

– “L’homme est un être raisonnable ; et, comme tel, il reçoit de la science sa nourriture propre et son aliment, mais les frontières de l’entendement humain sont si resserrées qu’on ne peut espérer sur ce point que peu de satisfaction pour l’étendue et pour la sécurité de ses acquisitions”
– “Il n’est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde entier à l’égratignure de mon doigt”

[size=34][size=34]Hume et la causalité :[/size][/size]

– “Les idées de cause et d’effet proviennent de l’expérience qui nous informe que tels objets particuliers, dans tous les cas passés, ont été conjoints aux autres; quand nous passons de l’impression d’un objet à l’idée d’un autre, nous sommes déterminés non par la raison, mais par l’accoutumance ou le principe d’association”

[size=34][size=34]Hume et les impressions :[/size][/size]

– “Les perceptions qui entrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions ; et sous ce terme, je comprends toutes nos sensations, passions et émotions, telles qu’elles font leur première apparition dans l’âme”
– “La beauté n’est pas une qualité intrinsèque des choses. Elle n’existe que dans l’esprit de celui qui les contemple”

[size=34][size=34]Hume et les idées :[/size][/size]

– “Par idées, j’entends les images affaiblies des impressions dans la pensée et le raisonnement. Telles sont, par exemple, toutes les perceptions excitées par le présent discours, à l’exception seulement de celles qui proviennent de la vue et du toucher, et à l’exception du plaisir immédiat ou du désagrément qu’il peut occasionner
– “Toutes nos idées simples, à leur première apparition, dérivent d’impressions simples”

[size=34][size=34]Hume, le moi et l’identité :[/size][/size]

– “Le moi est une idée fictive”

[size=34][size=34]Hume et la religion :[/size][/size]

– “La croyance n’est rien qu’une conception  d’un objet plus vive, plus vivante, plus forte, plus ferme, plus stable que celle que l’imagination  seule est jamais capable d’obtenir”

[size=34][size=34]Hume et les passions :[/size][/size]

– “La passion est une existence primitive ou, si vous le voulez, un mode primitif d’existence”




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[/size][/size]
جنون
رد: La philosophie de Hume : Empirisme, Scepticisme et Religion
مُساهمة السبت فبراير 20, 2016 11:57 am من طرف جنون
Le Traité sur la nature Humaine, publié par le philosophe anglais David Hume en 1739, est l’œuvre d’un génie précoce (Hume a 28 ans !). Le Traité ambitionne de penser à nouveaux frais trois domaines de la pensée :
– l’entendement et les limites de ses connaissances (épistémologie),
– la nature des passions, des émotions et de la liberté (subjectivité),
– une nouvelle théorie de la morale (éthique)
La structure de l’œuvre révèle très clairement ces trois objectifs. A l’issue de son traité, Hume aura révolutionné l’épistémologie, fondée sur l’empirisme et le scepticisme, et la morale, découlant des capacités de connaissance de l’homme et non plus de la religion.

Livre I du Traité de la nature Humaine: De l’Entendement

Hume plaide pour l’empirisme, théorie selon laquelle la prémisse de toutes nos connaissances est fondée sur nos expériences et nos sens. C’est à partir de ce postulat que Hume examine plusieurs concepts philosophiques. Tout d’abord, Hume démontre que toutes nos idées complexes sont formées à partir d’idées simples, elles-mêmes formées à partir d’impressions reçues via nos sens. Par conséquent, les idées ne sont fondamentalement pas différentes de l’expérience.
Deuxièmement, Hume définit “les questions de fait” (matter of fact) comme des questions devant être vécues, et non raisonnées. Hume s’attaque ainsi aux systèmes métaphysiques qui cherchent à prouver l’existence de Dieu ou de l’âme. Hume refuse de les considérer comme des connaissances puisque l’homme n’en a aucune expérience, autrement dit nous ne recevons aucune impressions d’elles. Par conséquent, il est impossible de dire ou de croire que l’âme ou Dieu sont vraies.
Hume introduit deux de ses trois outils de recherche philosophique, le “microscope” et le “rasoir”. Le microscope consiste à décomposer une idée complexe en idées simples pour mieux la comprendre. Si l’une de ces idées simples est encore difficile à comprendre, nous devons l’isoler et reconstituer l’impression qui l’a fait naître. Le rasoir pose le principe selon lequel si un concept ne peut être relié à une idée simple analysable, alors que ce concept n’a pas de sens. Hume utilise le principe du rasoir pour attaquer les concepts abstraits de la religion et de la métaphysique.
En dépit de son apparente hostilité aux idées abstraite, Hume soutient cependant que l’esprit forme naturellement des associations entre les idées et les impressions similaires dans l’espace et le temps. Ainsi, une boule de billard que l’on effleure se meut à chaque fois. L’esprit associe ainsi choc et mouvement. Deuxième exemple : l’esprit associe chaque jour au lever du soleil car aucun jour n’a commencé sans lever de soleil. L’association désigne donc le processus par laquel l’esprit parvient à anticiper des événements particuliers à partir de leur association avec des événements passés.
Le troisième outil philosophique de Hume est la «fourche» : cet outil désigne le principe selon lequel les vérités peuvent être divisées en deux types. Le premier type de traite de la vérité des relations d’idées, comme les énoncés vrais en mathématiques. Ces sortes de vérité sont nécessaires et universels. Le deuxième type de vérité renvoie aux questions de fait, relatives aux choses qui existent dans le monde, lesquelles sont contingentes et particulières.
Hume s’inspire de l’empirisme développé par Locke et Berkeley : comme HumeLocke nie l’existence des idées innées, divisant les sources de nos idées en deux catégories : celles qui dérivent de la sensation et celles issues de la réflexion. La réfutation de la véracité des idées abstraites prend sa source chez Berkeley, lequel affirme que l’idée provient toujours d’une expérience.

Livre II du Traité de la nature Humaine: Des Passions

Hume classe les passions de la même manière que les idées, : il distingue les impressions originales des impressions secondaires. Nous recevons les impressions originales à travers les sens. Ils sont internes et prennent la forme de plaisirs ou de douleurs physiques. Les impressions secondaires sont toujours précédées d’une impression originale ou d’une idée. Les passions, selon Hume, appartiennent au domaine des impressions secondaires. Hume distingue également les passions directes, comme le désir, l’aversion, de chagrin, la joie, l’espérance et la crainte, des passions indirectes, telles que la fierté, l’humilité, l’amour et la haine. Hume distingue ensuite entre la cause et l’objet des passions.
Mais la révolution morale de Hume réside en ceci : selon lui, la morale ne doit pas être fondée sur la raison. Les croyances concernant les causes et les effets sont des croyances sur les connexions entre les objets. Notre croyance en de telles relations peut affecter nos actions que si les objets ont un intérêt particulier pour nous, autrement dit si ils nous procurent du plaisir ou de la douleur. Ainsi, ce n’est pas la raison, le raisonnement qui nous fait agir, mais le plaisir et la douleur, l’expérience en un mot. Les passions ne sont pas plus raisonnables ou déraisonnables, parce que les passions n’ont plus rien à voir avec la raison. Ce sont des sentiments qui forment les actions : la raison est et doit être l’esclave des passions.

Livre III du Traité de la nature Humaine : De la Morale

La morale de Hume découle naturellement des acquis des deux premiers livres sur la connaissance et sur les passions. Hume tente de faire la distinction entre le vice et la vertu, en faisant valoir que ces distinctions morales sont en fait des impressions plutôt que des idées. Tout d’abord, l’impression du vice est la douleur, tandis que le plaisir est celle de la vertu. Deuxièmement, les impressions morales sont causées uniquement par les actions humaines, et non les actions des animaux ou des objets inanimés. Troisièmement, les impressions morales sont à considérer à partir d’un point de vue social, car nos actions sont considérées comme morales ou immorales selon qu’elles affectent ou non les autres. Ce concept conduit Hume à faire de la sympathie le fondement de l’obligation morale.
La moralité d’une action ne provient pas de sa rationalité : l’’exemple de l’homme qui aimerait mieux voir le monde entier détruit plutôt que de supporter une égratignure sur son doigt en témoigne. Hume affirme que cet homme n’est pas en contradiction avec lui-même, et sa justification est personnelle. La morale n’est donc ni universelle ni éternelle.
 

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