سميح القاسم المد يــر العـام *****
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تعاليق : شخصيا أختلف مع من يدعي أن البشر على عقل واحد وقدرة واحدة ..
أعتقد أن هناك تمايز أوجدته الطبيعة ، وكرسه الفعل البشري اليومي , والا ما معنى أن يكون الواحد منا متفوقا لدرجة الخيال في حين أن الآخر يكافح لينجو ..
هناك تمايز لابد من اقراره أحببنا ذلك أم كرهنا ، وبفضل هذا التمايز وصلنا الى ما وصلنا اليه والا لكنا كباقي الحيونات لازلنا نعتمد الصيد والالتقاط ونحفر كهوف ومغارات للاختباء تاريخ التسجيل : 05/10/2009 وســــــــــام النشــــــــــــــاط : 10
| | Le pénis triomphant à travers les âges | |
Le pénis triomphant à travers les âges
Au début des temps, le pénis est très discret car ce qui fascine les hommes préhistoriques c'est la grossesse et l'enfantement. La première divinité sera donc une déesse-mère. Par la suite, le rôle de l'homme dans la procréation apparaîtra de plus en plus clairement : c'est son sexe qui apporte la semence dans le ventre de la femme, on va mettre en valeur le pénis.
Les peintures murales préhistoriques et les objets sculptés de cette époque, dès 30000 ans avant J-C, montrent une étape où les représentations des vulves féminines commencent à être concurrencées par celles de pénis en érection. Les Égyptiens font prédominer le culte du sexe mâle et de la fécondation avec Osiris, le dieu dont le symbole sera un pénis disproportionné. Les anciens Hébreux eux-mêmes ont eu beaucoup de mal à abandonner les cultes phalliques que leurs pères partageaient avec toutes les civilisations du Moyen-Orient : dès que Moïse s'éloigne, ils se refabriquent des sexes en or, des olisbos, pour leur plaisir (Ézéchiel, 16, 17). Le sexe en érection est partout
Les Grecs se révèlent des adeptes passionnés du culte phallique : les poteries sont couvertes de peintures de sexes en érection, vers lesquels se tendent les mains et les bouches de femmes et d'hommes, de bacchantes (prêtresses de Dionysios, toujours en transes) comme de satyres (demi dieux à forme humaine et jambes de bouc, toujours occupés à forcer des nymphes), ou qui pénètrent des corps dans toutes les positions possibles. Les peintures montrent aussi que des objets sculptés en forme de pénis, de toutes les tailles (et parfois énormes : de la taille d'un être humain), entourent les personnages et sont à leur disposition pour des cérémonies de culte, des processions ou des offrandes, comme pour le plaisir personnel. La représentation du sexe mâle est partout visible, dans la vie quotidienne comme dans les cérémonies. Les Romains garderont ce culte phallique, avec leur dieu bien connu, Priape, représenté avec un sexe avantageux, en érection perpétuelle : son image est partout, statues servant de borne dans les jardins, statuettes dans les maisons, lampes, poteries, coupes, amulettes, clochettes, en pierre, en terre cuite, en métal, en émail, en céramique… Les bijoux préfèrent le motif réduit au seul sexe en érection, qui envahit les boucles d'oreille, les colliers, les agrafes, les pendentifs, les bagues, les amulettes… Dans la rue, les battants de porte ou les flèches de direction sont des pénis. Le phallus est vraiment partout.
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