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 À quoi servent les conseillers du Roi?

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31102010
مُساهمةÀ quoi servent les conseillers du Roi?

Sous SM Mohammed VI, la fonction de Conseiller a changé de signification. Qui sont, réellement, les membres de ce carré de proximité royale, quelles sont leurs prérogatives et comment fonctionnent-ils? À quoi servent les conseillers du Roi? Abdellatif Mansour
À quoi servent les conseillers du Roi? BELFKIH Meziane Belfkih
La nomination, récemment, de Mohamed Kabbaj, ex-conseiller de SM le Roi, Wali du grand Casablanca, est une première qui mérite un arrêt sur l’image de ce cercle rapproché du Roi. Ce n’est donc pas la personne de M. Kabbaj qui est en question, ni même son profil de techno ou son parcours dans les hautes sphères de l’administration publique, mais la fonction. Celle qu’il vient de quitter: conseiller du Roi.
Le titre de conseiller est prestigieux, en soi et sans autres précisions quant à son contenu réel, son rayon de prérogatives et ses limites de faire valoir. Le tout relevant du non-écrit. Il n’en demeure pas moins que ce titre, avec toutes ces ambiguités voulues, on ne le troquerait pas pour un “royaume administratif”, fût-il le grand Casablanca.
Il fut un temps où le passage de Conseiller à une autre affectation, même si celle-ci n’est ni une voie de garage, ni une mise au placard, était inconcevable. Cela pouvait être vécu comme une disgrâce, voire un drame personnel et familial. C’est que entre l’ancien règne et le nouveau, la fonction de conseiller a changé, autant dans son opérationnalité pratique que dans sa charge imaginaire.
À quoi servent les conseillers du Roi? Azoulay André Azoulay et Mohamed Mouatassim.
Sous le règne de Hassan II, lorsqu’on devenait conseiller, on l’était pour la vie. Rappelez-vous les Aouad, les Bensouda, les Guedira, “entre autres”, qui traînaient la patte, croulant sous le poids des ans et les signes extérieurs de la maladie; mais qui se devaient d’être toujours là, autant par un stoïcisme protocolaire, un peu sado-maso, que par un intéressement quasi post mortem. De la pathologie du pouvoir, exercé ou subi, dans un cas comme dans l’autre. C’était le règne de l’absolutisme de l’étiquette, dans son rapport à la fois négationniste et fatalement consentant de l’individu. Retenez cependant le “entre-autres”, parmi les conseillers, parce qu’ils étaient nombreux Messieurs les conseillers de Sa Majesté. Au risque de ne pas être exhaustif sur un règne de trente-huit ans, il faut y ajouter ceux qui sont encore de ce monde et ceux qui ont passé le burnous makhzenien à gauche, tels, pêle-mêle, Driss Slaoui, Abdelhadi Boutaleb, Allal Sinaceur, André Azoulay, ainsi que les tout derniers nommés, Abdelaziz Meziane Belfkih, Mohamed Mouatassim et Zoulikha Nasri.
Maintenant, si vous voulez remonter au “déluge”, la fonction de “conseiller” est un héritage lointain de Mohammed V. Les nominés, Moulay Larbi Alaoui, dit Cheikh Al Islam, Moukhtar Soussi et Lahcen Lyoussi, avaient le titre de “Conseillers de la Couronne”. Cela relevait d’un équilibre tribal dans un Maroc ancestralement pluriel, mais, politiquement, encore fragile.
Hassan II a tenté une actualisation toute relative d’une charge aussi ambivalente que diffuse, où l’octroi du titre de conseiller était confondu avec une distinction honorifique par accointance d’humeur ou pour services rendus, au choix; quoiqu’il valait mieux disposer des deux cartes. Seuls André Azoulay et Zoulikha Nasri avaient des responsabilités officiellement définies, du moins annoncées comme telles, respectivement chargés des affaires économiques et des questions sociales.
Encore faut-il aménager un espace particulier pour “le cas” de Meziane Belfkih, qui, déjà sous Hassan II, était ponctuellement chargé de certains dossiers, tel celui de la réforme de l’enseignement, par exemple.
À quoi servent les conseillers du Roi? Zoulikha Zolikha Nasri. Omniprésence en première ligne.
Toujours est-il que de manière générale, sous Hassan II, on ne savait pas qui faisait quoi dans ce pré-carré royal tout enveloppé de mystère et de fantasmagorie. Ses membres étaient de toutes les manifestations royales, parfois de tous les voyages. C’est à peine si on ne devait pas leur dire “merci d’être”! Leur présence n’avait d’égal que leur prestance. Le prestige du titre dépassait la réalité de la fonction. Mais personne n’était dupe. on savait que la vérité du pouvoir était ailleurs. Hassan II a successivement gouverné par délégation partielle de pouvoir, et néanmoins réelle, à travers Mohamed Oufkir, Ahmed Dlimi et Driss Basri, et personne d’autre.
Ceci dit, le titre de conseiller en lui-même valait son pesant d’or. Il fallait juste savoir le fructifier. Certains l’ont fait; d’autres peu ou pas du tout.
À titre d’exemple, entre Réda Guédira et Meziane Belfkih, nonobstant le différentiel de génération, la distance ce mesure en gros paquets de milliards, éparpillés à travers les banques aux quatre coins du monde, voire un peu perdus parce que le défunt lui-même en avait égaré la trace. Ou parce que le pactole a été re-détourné par les amis intimes de Réda Guédira, la bande à Ohana. Le procès de ce magot est en cours. Ceci n’est qu’un exemple illustratif d’un personnage qui a chamboulé la carte politique du pays tout en faisant fortune. Il personnifie, à lui seul, la dimension de conseiller sous Hassan II. Ce qui ne dédouane pas les autres, un rien plus discrets, qu’ils soient conseillers ou même gardes du corps. Bref, lorsqu’on était considéré “proche” de Hassan II, même si ce n’était que par le titre, on pouvait se permettre bien des choses. Et même beaucoup de choses.
Ce sont ces “choses”-là, précisément, qui ont changé, en même temps que le statut et la signification de “conseiller”. On sait maintenant deux choses: Un, on n’est plus conseiller à vie. Deux, on est conseiller pour des tâches ponctuelles et précises, et non plus pour tout et rien. L’angle de justification de la fonction s’est resserré, tout autant que le nombre de ceux qui en portent le titre. Ils sont quatre à faire partie de cette micro-cellule : Abdelaziz Meziane Belfkih, Zoulikha Nasri, André Azoulay et Mohamed Mouatassim.
Et puis, il y a un cinquième, qu’on a tendance à oublier, parce que très peu apparent, Abbas Al Jirari, dont le champ de compétence concerne, en principe, et exclusivement les questions religieuses. Cet ordre de citation, manifestement pas alphabétique, n’est donc pas fortuit, non plus.
Pourquoi Meziane Belfkih en “tête de liste”? On a envie de dire, pourquoi pas ? Autant on lui prête des pouvoirs discrets et efficaces auprès de “qui de droit”, à savoir le Roi, autant il s’en défend avec force, rhétorique de bienséance, et sur un ton tout aussi feutré. Les rédactions, emboîtant le pas aux “opérateurs” de la rumeur politique, ont fini par faire de lui le Conseiller en chef dont l’avis est non seulement sollicité et écouté, mais surtout pris en compte.
Il n’en fallait pas plus pour le pointer comme celui qui nomme et dégomme les ministres, les patrons des offices et entreprises publics; dans la foulée, certains ont même poussé le bouchon jusqu’aux walis et gouverneurs. En somme, Meziane Belfkih devient, de fait, et à son corps défendant, le recruteur de hauts commis de l’État.
Lors de la formation du gouvernement Jettou, on lui a imputé, d’office, la paternité de jeunes technos qu’il aurait faits ministres avant de les imposer à l’Istiqlal ou au Mouvement populaire. Sur un carré d’as formé de Karim Ghallab, Adil Douiri, Taoufik Hjira et Mohamed Bousaïd, Meziane Belfkih ne revendique que la ministrabilisation du premier, qu’il aurait convaincu de rentrer au pays pour prendre en charge le grand ministère de l’Équipement et du Transport, après un bref passage par l’ONCF. L’Équipement est le département où M. Belfkih a pratiquement fait toute sa carrière de ministre.
On comprend qu’il lui tienne à cœur d’y mettre un ingénieur, qui plus est Ponts et Chaussées comme lui. Et voilà, un autre “gros mot” est lâché: ingénieur. Un mot qui à lui seul constitue “une charge”, “un chef d’accusation” à l’encontre d’un Meziane Belfkih considéré comme le chef de file de la tendance “d’ingénieurisation” des hautes fonctions du secteur public. Il agirait en ce sens en tandem avec Mohamed Kabbaj et en trio avec Mohamed Hassad. Grosse frayeur dans les rangs des partis, qui se demandent comment dégraisser leur vivier d’enseignants pour faire de la place aux lauréats des grands écoles d’outre-mer, qu’il faudra bien rechercher désespérément.
Meziane Belfkih est tenu pour responsable de cette révolution techno-politique qui astreint les partis à un exercice périlleux. Celui de reconsidérer le profil de leurs ministrables. M. Belfkih devient alors l’objet d’allusions ciblées et de commentaires entendus, eu égard à son statut de Conseiller de Sa Majesté. Ce “eu égard” a sauté lorsqu’une certaine presse indépendante l’a désigné comme le dépositaire d’un immense pouvoir intermédiaire entre le Roi et le Roi. Un jeune journaliste d’un hebdomadaire d’expression arabe, va jusqu’à évoquer des rencontres d’officiers supérieurs de l’armée au domicile de Meziane Belfkih. Le rubicon est dépassé pour empiéter sur un espace grave. M. Belfkih réagit à l’image de sa personnalité, de manière soft et communicative. Il invite le jeune journaliste chez lui et lui explique la fonction de conseiller et sa méthode à lui de l’appréhender et de l’assumer. Après quelques réserves d’ordre sémantique sur la signification du terme générique de “Conseiller”, qui est, lui, en parfait décallage avec l’imaginaire populaire, M. Belfkih précise qu’il est à la disposition des initiatives royales pour les mener à leurs termes. Ni moins, ni plus.
Il en a été ainsi pour la réforme du système éducation-formation, un processus toujours ouvert; il en est de même aujourd’hui pour l’immense chantier de Tanger-Med. Et c’est certainement aussi le cas pour l’“Initiative nationale de développement humain”, récemment lancée par le Souverain, où l’on a vu, lors de la signature du protocole de financement, M. Belfkih, unique conseiller présent, en compagnie de Rochdi Chraïbi, directeur du cabinet Royal.
C’est que l’homme est difficilement sondable. Il n’a pratiquement jamais donné d’interview. Pas par retenue excessive, mais parce qu’il a la sobriété des gens de l’Oriental marocain d’où il est extrait, accentuée par sa formation de technocrate rationaliste. C’est, en gros, la personnification du “parlons peu, parlons bien” qu’il essaie de mariner à une sauce politique où toutes les vérités vraies ne sont pas toujours bonnes à dire. Il n’empêche. On en sort, tout de même avec la ferme impression de ne pas avoir été embobiné par un invité de la politique qui joue les franchouillards pour ne pas paraître à côté de son discours.
Mais bref de M. Belfkih. Au fait, où sont passés les autres conseillers? Zoulikha Nasri navigue entre des allures de Mère Teresa et les interventions de Madame catastrophe.
Lorsqu’elle n’est pas à Al Hoceima, quelques heures après le grand séisme, alors que les rappels telluriques se poursuivent, elle est à la Maison de Bienfaisance de Aïn chock, à Casablanca, très mal nommée, pour tenter de rattraper l’insupportable. On pourrait, évidemment, contrebalancer son omniprésence en première ligne au service d’un humanitaire made in Morocco, par l’efficience discutable des campagnes ramadaniennes en guise de lutte contre la pauvreté.
On pourrait aussi lui opposer son piédestal de représentante un peu solitaire d’une gent féminine qui a le vent en poupe depuis la Moudaouana; celle qui a permis l’accord au féminin de la fonction de conseiller. En tailleur de cérémonie, qui fait bien robe de soirée, ou en pantallon-tunique pour le terrain, “madame la conseillère” promène sa silhouette de femme à poigne et passe plutôt bien à la télévision.
Après l’honneur aux femmes, qu’en est-il des autres? Entre André Azoulay, que l’on aperçoit à peine, Mohamed Al Mouatassim, que l’on entrevoit très peu, et Abbas Al Jirari, que l’on ne voit pas du tout; la courbe des conseillers sous SM Mohammed VI est assurément d’une inflexion descendante.
Passage en revue dans l’ordre. M. Azoulay le chargé des affaires économiques, flamboyant sous Hassan II, semble en perte de vitesse. Il ne brille plus qu’à l’occasion du Festival Gnaoua d’Essaouira. Ce qui n’est pas rien. M. Al Mouatassim, le juriste, lui, tente, tant bien que mal, de se frayer un chemin dans le secrétariat particulier de Sa Majesté, en tenant à jour la correspondance. Quant au Alim (théologien), M. Al Jirari, il semble complètement mis sous l’éteignoir depuis l’arrivée aux affaires islamiques de Mohamed Taoufik.
Soyons clairs. Chacun de ces trois hommes, dans sa sphère de connaissance, de compétence et de potentiel d’action, domine son sujet. C’est la fonction de conseiller qui a changé de nature avec le changement de règne, pas la valeur des hommes. Les hommes de bien et de compétence peuvent être investis ailleurs. Et c’est mieux qu’il en soit ainsi, par comparaison à ce qu’il en était sous les anciennes pratiques
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