Il ne reste plus grand-chose de la mer d’Aral… la faute à qui ?

La sècheresse et l’Homme auront eu raison du lobe oriental de la mer d’Aral qui s’est asséchée complètement pour la première fois dans l’histoire moderne. C’était, autrefois, le quatrième plus grand lac du monde, mais en raison d’un projet d’irrigation désastreux, il a presque disparu.

Image d’entête : Le Guru a complètement oublié de rajouter les années sur chaque image du GIF d’entête… mais après le fondu noir, vous démarrez à l’année 2000, chaque image représente une année jusqu’au 19 aout 2014.

Retour dans les années 1960, l’Union soviétique a entrepris un important projet de dérivation de l’eau dans les plaines arides du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. L’irrigation résultante a fait fleurir le désert, mais a complètement détruit la mer d’Aral. Ces images prises par le spectromètre pour imagerie de résolution moyenne (MODIS) sur le satellite Terra de la NASA a documenté les changements.

Selon la NASA :

اقتباس :: En 2001, la connexion sud avait été coupée, et la partie peu profonde de l’Est a reculé rapidement au cours des prochaines années. En particulier de grands retraits dans le lobe Est de la mer du Sud semblent avoir eu lieu entre 2005 et 2009, lorsque la sècheresse a limité et puis coupé le débit de l’Amou-Daria. Les niveaux d’eau ont alors fluctué annuellement entre 2009 et 2014 dans des années alternativement sèches et humides. Les conditions de sécheresse en 2014 ont provoqué l’assèchement complet du lobe oriental de la mer du Sud pour la première fois.
Alors que le lac s’est asséché, la pêche et les communautés qui dépendaient d’elle se sont effondrées. L’eau salée est devenue de plus en plus polluée par les engrais et les pesticides. La poussière soufflant du lit du lac exposé, contaminée par des produits chimiques agricoles, est devenue un danger pour la santé publique. La poussière salée, arraché du lit du lac, s’est installée sur les champs, dégradant les sols. Les terres agricoles devaient être rincées avec des volumes de plus en plus grands d’eau de la rivière. La perte de l’influence modératrice d’une si grande masse d’eau rend les hivers plus froids et les étés plus chauds et secs.