** متابعات ثقافية متميزة ** Blogs al ssadh
هل تريد التفاعل مع هذه المساهمة؟ كل ما عليك هو إنشاء حساب جديد ببضع خطوات أو تسجيل الدخول للمتابعة.

** متابعات ثقافية متميزة ** Blogs al ssadh

موقع للمتابعة الثقافية العامة
 
الرئيسيةالأحداثالمنشوراتأحدث الصورالتسجيلدخول



مدونات الصدح ترحب بكم وتتمنى لك جولة ممتازة

وتدعوكم الى دعمها بالتسجيل والمشاركة

عدد زوار مدونات الصدح

إرسال موضوع جديد   إرسال مساهمة في موضوع
 

 Universalité et historicité du savoir.

اذهب الى الأسفل 
كاتب الموضوعرسالة
جنون
فريق العمـــــل *****
جنون


عدد الرسائل : 2121

الموقع : منسقة و رئيسة القسم الفرتسي بالمدونات
تاريخ التسجيل : 10/04/2010
وســــــــــام النشــــــــــــــاط : 4

Universalité et historicité du savoir.  Empty
26022016
مُساهمةUniversalité et historicité du savoir.

Quand on parle de l'universalité du savoir, Il convient de distinguer l'universalité des concepts philosophique ou visions mythiques qui sont des présupposés des démarches productrices ou inhibitrices des savoirs et des pratiques techniques et symboliques sur le monde, sur les autres et sur soi, de l'universalité de la validité des connaissances produites.
- La première est celle des grandes conceptions neuro-cognitives (et linguistiques) du monde et de l'existence humaine qui sont toujours structurées sur le mode d'alternatives binaires qui font qu'un terme implique logiquement son contraire et/ou son contradictoire: mythos/logos, éternité/temporalité, unité/pluralité, universel/particulier, causalité 
aléatoire/finalité autonomie/dépendance, appartenance collective/distinction individuelle etc... La hiérarchie entre ces termes, leur valorisation et le choix qu'elle détermine (haut/bas, bon/mauvais, vrai/faux) n'est pas logiquement décidable; elle est le fait du conditionnement culturel, politique et social qui, dans des conditions, techniques, socio-culturelles et politiques données et par lerecour à la violence symbolique, voire à la répression tout court, privilégie, tel ou tel membre de l'alternative dans son rapport à l'autre..Mais jamais un terme de l'alternative n'en recouvre ou ne refoule totalement l'autre; autrement dit ce combat entre les contraires est universel (et là dessus Hegel 
avait raison); il perdure sous des formes mythiques ou philosophiques différentes dans toutes les cultures; c'est pourquoi il n'y a pas grand sens à parler de la conception grecque de la sagesse par exemple car il y en a au moins deux 
qui s'affrontent plus ou moins, dans les conditions diverses et mouvantes de la grèce antique. Les cultures ne se distingent les unes les autres que dans leur manières symbolico-rationnelles de combiner et de hiérarchiserles contraires mais chacune d'entre elles provoque son contraire, même si l'un ou l'autre des contraires apparaît dominer à tel ou tel moment, souvent par l'effet d'une hiérarchisation ultérieure (illusion rétrospective) afin de légitimer une hiérarchie présente (voir christianisme et pensée grecque). Il n'existe pas de culture monolitique sauf par effet d'illusion et de violence. Il convient donc de ne jamais confondre une culture avec les traits dominants qu'elle met en jeu sur fond du conflit permanent dominant/dominé.

- La seconde universalité est celle des énoncés scientifiques; elle relève de procédures rationnelles et critiques expérimentales; elle est donc un résultat dont les conditions de production sont historiques et la validité universelle 
limitée à un champs de l'expérience objective reproductible; elle détruit l'erreur et déchire l'illusion: un terme l'emporte définitivement sur l'autre: les sciences progressent en rectifiant les erreurs de fait et d'interprétation. Personne de sensé ne pourrait affirmer, aujourd'hui, que la terre est plate  et immobile ou que le monde a été crée en 7 jours,ce qui serait refuser en bloc l'exigence scientifique de vérité.

Dans ces conditions, la finalité externe aux processus doit être distinguée de la finalité interne des phénomènes vivants; la proposition d'Aristote, que  le monde, comme totalité des phénomènes, est  un organisme soumis à un finalité transcendante globale de survie est métaphysique c'est à dire qu'elle n'est ni vraie ni fausse; elle est hors du champs de la connaissance pour la simple raison qu'elle échappe par nature à l'épreuve expérimentale. 
Si chaque vivant tente d'imposer ses propres fins à son environnement, celui-ci n'a pas pour fin de se plier aux besoins des vivants, fussent-ils des hommes. Cette prétendue finalité globale de la temporalité de la nature et/ou de l'histoire humaine (voir Kant), n'est qu'une projection rassurante du désir humain à ne pas disparaitre dans un environnement éventuellement hostile ou sous l'effet de la violence autodestructrice. 
Par contre la finalité interne aux processus vivants est le résultat immanent d'une causalité en boucle de conditions inter- et rétro-actives. Cette  finalité a émergée dans des conditions aléatoires et s'est stabilisée d'une manière dynamique (évolution biologique par mutations accidentelles) sous l'effet des conditions aléatoires du milieu, elles même partiellement liées à l'activité des vivants. La finalité immanente des organismes vivants est donc à la fois le produit émergent et une des causes du déterminisme statistique, pluraliste et interdépendant, de la réalité phénomènale physico-chimique, en elle-même aveugle. Seule cette conception est testable: elle peut être affinée, corrigée dans ses descriptions, elle ne peut pas être réfutée scientifiquement (au profit du créationime par exemple). Elle est donc 
valide tout à la fois comme condition de possibilité du savoir et comme résultat toujours remanié  des decouvertes scientiques qu'elle rend possible. Elle est tout à la fois jugement réfléchissant, idéal régulateur du savoir 
scientifique et jugement déterminant expérimentable (voir Kant: "Critique du jugement"). Entre la conception préscientifique de la connaissance et la conception scientifique, il n'y a pas de symétrie possible: la seconde 
l'emporte définitivement sur l'autre en terme de validité objective: cette alternative est la seule  philosophiquent décidable selon  le critère de la fécondité: la première est stérile (sur le terrain de la connaissance objective), la seconde est à l'origine d'une évolution historique irréversible de la pensée humaine. 
Mais sous des formes moins testables (à l'époque) car jugement réfléchissant et jugement déterminant ne coincidaient pas encore, cette opposition préexistait déjà avant cette rupture, dans la pensée grecque par exemple (matérialisme et empirisme antique). Parler de finalité du temps en général n'a donc aucun valeur de vérité, tout au plus métaphorique et  psycho-symbolique; et encore!: elle génére l'illusion dès lors qu'elle se présente comme une vérité, opposable aux sciences. Seuls des processus déterminés peuvent avoir des temporalités finalisées (ex: chronobiologie). Les phénomènes humains aussi, à la différence que les hommes peuvent plus ou moins contrôler les boucles de rétroactions ou d'interactions causales qu'ils subissent et sur lesquelles ils s'efforcent d'agir, par la production historique et consciente et la mise en oeuvre de croyances collectives ritualisées (dont celle de finalité métaphysique transcendante), d'institutions conventionnelles de pouvoir régulatrices, de savoirs scientifiques et de pratiques technique expérimentales etc...

Pour conclure je ferais l'hypothèse suivante: l'athéisme (anti-finalisme) est aussi permanent que le théisme (finalisme métaphysique) mais la modernité l'a rendu quasi obligatoire sur le plan politique et scientifique, tout au moins 
quant à la question des fondements, afin de rendre possible le développement des connaissances et la démocratie pluraliste. 
Pour autant, une régulation athée et libérale du désir, tant dans la vie personnelle que politique, reste à penser philosophiquement...

S.Reboul, le 10/9/99 



[size=undefined]Réponses à des questions posées sur le forum:[/size]
1) Un terme implique psychologiquement (structure cognitive) son contraire : en effet,  pour faire usage du principe de non-contradiction il faut penser ensemble les deux contraires avant de choisir entre eux par un acte de réflexion (et un effort contre la pensée spontanée confuse et irrationnelle); nous savons d’autre part que la pensée spontanée symbolico-poétique, voire mythique a tendance à superposer les deux contraires, voire à les fusionner (double nature du Christ ?) pour la raison qu’elle exprime nos désirs et que ceux-ci sont toujours ambivalents et contradictoire (le beurre et l’argent du beurre ! l’homme et dieu, le mort vivant etc..). Nul besoin donc d’un tiers (exclu) pour passer de l’un à l’autre des contraires puisqu’ils coexistent dans la pensée première avant l’usage du principe logique et rend cet usage possible sous la contrainte de l’expérience.
2) Sur le plan du savoir, je considère que la métaphysique n’est pas une science. Je reprends à mon compte les thèses de Hume et de Kant : Si elle prétend être une science alors elle est sans objet ni référent expérimentables et elle est donc irréfutable et invérifiable, ni vraie, ni fausse : elle ne peut être qu’une illusion transcendantale de l’esprit qui prend pour réel son propre contenu conceptuel en attribuant une réalité objective à ses catégories formelles. L’inconditionné métaphysique correspond peut-être a un besoin de la raison, surement à un désir d'absolu et d'immortalité, il est peut-être intellectuellement possible, mais cela ne suffit pas pour qu’il soit réel ; or il n’y a de vérité que dans le rapport au réel, c'est à dire à l’expérience, sinon rien ne permet de la distinguer de l’illusion. Ainsi la métaphysique est objet de savoir anthropologique et non savoir.
3) Des propositions métaphysiques peuvent être vécues comme des fondements fiables de l’éthique et de la politique (Dieu existe et ses commandements sont bons , l’homme est libre etc..); mais d’une part cela n’est pas logiquement nécessaire : on peut aussi proposer des conception régulatrices pragmatiques, formalisables et logiquement suffisantes (voir théories des jeux) pour réduire la violence et favoriser la coopération; et d’autre part, dès lors qu’elle ne sont pas des vérités démontrables, elles ne sont que des croyances et leur fiabilité ne repose que sur l’accord général (conventions , coutumes etc..) or cette communauté de croyance devient de plus en plus problématique voire impossible dans un monde ouvert et pluriel (l’avortement ou les manipulations génétiques sont-elles des crimes ? au nom de quelle métaphysique indiscutable peut-on trouver un consensus universel sur ces questions vives ?). 
Par conséquent, je pense que, nous devons mesurer les effets positifs et négatifs des croyances métaphysiques sur les comportements individuels et collectifs et sur les relations qu’elles génèrent entre les hommes et entre les hommes et leur environnement de la seule manière rationnelle possible : par l’évaluation expérimentale de leurs conséquences. Pour ma part j’ai tendance à me méfier d’une croyance qui se prend pour une vérité absolue transcendantale et plus encore transcendante (en cela elle ne peut être qu' une illusion, c'est à dire une confusion entre une projection du désir et la réalité); quand elle prétend fonder et ordonner l’éthique et/ou la politique, elle rigidifie les attitudes au risque d’affirmer un principe malgré son échec ; elle substitue la logique aveugle de la conviction à celle de la responsabilité. Si les croyances métaphysiques sont parfois utiles, elles sont souvent stériles et toujours dangereuses. 
Je préfère les croyances éthiques considérées en tant que fictions régulatrices rationnelles soumises à un examen  expérimental anthropologique pragmatique.

4) Une croyance qui n’est pas ritualisée est sans effets sociaux et politiques : peut-on concevoir une religion communautaire sans église et culte ? Toute croyance éthique et politique est donc forcément l'objet d'un rituel collectif qui a pour fonction de la rendre indiscutable et ses effets comportementaux, automatiques. Si déconstruire cette sacralisation est la finalité d'une philosophie critique, celle-ci est donc libératrice des individus et transformatrice des jeux sociaux. Toute tentative philosophique conservatrice devra se justifier par le recours à la métaphysique et la visée d'un absolu extra philoqsophique: toute métaphysique débouche nécessairement sur une pensée religieuse, ancienne ou nouvelle, ritualisable. Par un paradoxe  apparent la philosiophie peut être mise au service de la religion: celle-ci tente de se défendre en retournant les armes de la critique contre ce qui la menace le plus: la pensée rationnelle. Comme quoi le combat contre l'illusion religieuse est aussi un combat interne à la philosophie. 



[size=undefined]Notre connaissance est-elle limitée?[/size]
    1) Une limite peut-être circonstancielle, c'est à dire liée à un contexte spatio-temporel et institutionnel du savoir 
    déterminé: il n'y a pas de théorie générale explicative des phénomènes définitive, chacune est validée par 
    l'ensemble des pratiques objectivement efficaces qu'elle rend possible dans tel ou tel contexte expérimental 
    instrumentalisé et technique. Mais il est clair que la prise de conscience de cette limite , en tant que résultat de son 
    impuissance à réduire certaine difficultés ou contradictions entre théorie et expériences peut être la condition de la 
    refonte théorique, toujours possible en droit, qui dépassera la limite concernée. Mais cela signifie qu'il n'y aura 
    aucune théorie sans limite et donc que l'évolution de la connaissance est en tant que telle infinie. Les limitation 
    circontancielles sont dons la condition d'un savoir critique non dogmatique donc illimité dans ses ambitions.

    2) Une limite peut être considérée comme absolue, c'est à dire signaler que nos savoirs rationnels et expérimentaux 
    ne peuvent, par définition, pas répondre aux grandes questions de la métaphysique: l'existence de Dieu, le liberté 
    humaine, le sens de la vie et de la mort, voire à la question de la vérité ou non des valeurs morales. Car notre 
    faculté de savoir (notre raison dirait Kant) ne dispose sur ces questions d'aucun critère fiable pour distinguer le 
    vrai du faux: ni la logique, ni l'expérience ne peuvent valoir dans ces domaines. Dans ces conditions deux attitudes 
    sont possibles: soit l'on renonce à penser que ces domaines relèvent de la vérité et du savoir et l'on en fait des 
    croyances plus ou moins subjectivement efficaces pour donner un sens à sa vie et une valeur sacrée (repères figés) 
    à des valeurs personnelles et/ou collectives; soit on défend l'idée d'une connaissance suprarationnelle, intuitive, 
    capable de connaitre l'absolu fondateur de toute valeur et vérité; mais il s'agit d'un acte de foi, d'une révélation 
    transcendante, que l'on est dans l'impossibilité de la justifier objectivement à qui ne partage pas ses croyances.

    Mais la pensée humaine (et je n'en connais pas d'autre, à moins de prétendre penser à la place de Dieu) peut-elle 
    accéder à l'Absolu sans craindre de tomber dans l'illusion dogmatique qui refuse de reconnaître que le savoir est 
    relatif et donc évolutif? Une connaissance intuitive se réclamant de l'absolu ne risque-t-elle pas de faire obstacle à 
    toute pensée et à tout savoir critiques? Donc ne risque-t-elle pas de substituer à la réflexion philosophique une 
    idéologie "théologique", argumentant à partir de dogmes indiscutables?





                                                        Retour à la page d'accueil

الرجوع الى أعلى الصفحة اذهب الى الأسفل
مُشاطرة هذه المقالة على: reddit

Universalité et historicité du savoir. :: تعاليق

لا يوجد حالياً أي تعليق
 

Universalité et historicité du savoir.

الرجوع الى أعلى الصفحة 

صفحة 1 من اصل 1

صلاحيات هذا المنتدى:تستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى
** متابعات ثقافية متميزة ** Blogs al ssadh :: Pensée-
إرسال موضوع جديد   إرسال مساهمة في موضوعانتقل الى: