زمرودة مرحبا بك
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Maroc La population | | La population : 30 millions d'habitants (estimation 2002). Elle pourrait être plus élevé si le Maroc n’avait pas perdu quelque 3 millions d’habitants en quatre décennies (départ des étrangers, des juifs et de nombreux marocains musulmans).
Densité : 66,6 hab./km2 (42 si on tient compte du Sahara occidental), un chiffre qui n’a pas grande signification tant les différences de peuplement sont grandes entre les régions. La moitié du territoire marocain est très peu peuplée.
Indice de fécondité : 3,4 enfants par femme (2001) avec de fortes différences entre la ville (2,1, un taux presque « européen ») et la campagne (4,1). La croissance démographique n’est plus que de 2 % (2001)
Espérance de vie : 69 ans (H : 67, F : 71).
Population urbaine : 53 %. La grande conurbation du littoral : Casablanca, Rabat, Salé et Kénitra représente quelque 30 % de la population.
Analphabétisme : officiellement 47 % (60 % en réalité) (2002). En milieu urbain, le taux de scolarisation est environ des deux tiers avec peu de différences entre filles et garçons. En revanche en milieu rural, la scolarisation ne touche que 45 % des garçons et 20 % des filles (1998).
Diaspora : environ 2,5 millions de personnes (dont environ 800 000 en France). Voir la fiche dans BiblioMonde
Immigration : très limitée, elle est surtout le fait d’Africains migrant vers l’Europe et qui ne sont pas parvenus à franchir le détroit de Gibraltar, mais aussi d’Européens. Ces derniers sont quelques dizaines de mille aujourd’hui (dont 28 000 Français expatriés), contre 500 000 en 1952.
La population marocaine est berbère pour l’essentiel, même si cet héritage ethnico-culturel n’est jamais officiellement évoqué, sauf quand il s’agit de la production de tapis. L’apport de population arabe est resté numériquement limité, voire infime, mais culturellement important. Par le biais de l’islam, la langue arabe s’est peu à peu imposée au point de reléguer les langues berbères au second plan (Voir la fiche langue).
Certaines villes ont accueilli des communautés spécifiques, comme les Andalous chassées de Cordoue qui se sont installés à Fès, donnant à la population de cette ville, les Fassis, une spécificité cultuelle et politique encore très nette de nos jours. La population des grandes villes du littoral a été très marquée par le séjour d’Européens, Portugais, Espagnols, puis Français... Il en résulte un brassage ethnique et culturel qui éloigne le Maroc urbain du monde berbère.
On peut aussi citer la présence de juifs espagnols venus grossir la communauté autochtone à la fin du XVe siècle et qui a quitté le pays dans les années 1960, après y avoir joué un rôle important.
Bibliographie
Le pilier de la tente : Une approche ethnologique des Aït Khebbach
Mutations sociales dans le Haut Atlas : les Ghoujdama
La dynamique des alliances ouest-sahariennes : De l'espace géographique à l'espace social
Mutations sociales et réorganisation des espaces steppiques : l’organisation pastorale et de la vie des populations rurales de la région de Missour (Est du Maroc).
Libres femmes du Haut-Atlas ? : Dynamique d'une micro-société au Maroc : Les femmes de la tribu des Aït Hadiddou, berbères du Haut-Atlas
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