احمدي نجاد مرحبا بك
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L'histoire secrète du VIH
En dépit de toutes les déclarations publiques, la recherche sur le sida continue à s'investir toute entière sur un seul objet : le virus VIH. Sans l'avoir cherché, Peter Duesberg nous a fourni la preuve de ce boycott des recherches alternatives. Il a récemment déposé une demande de fonds au National Institute on Drug Abuse (Institut national de recherche sur la toxicomanie). Le chef du département de recherche clinique sur le sida de cet institut avait accordé son appui personnel à ce projet qui devait tester sur des souris les effets à long terme de la consommation de nitrite d'amyle, plus connu sous le nom de "poppers". La réponse parvint en décembre : malgré l'appui du chef de département, les consultants anonymes chargés d'examiner le dossier ont refusé son financement, sans même lui accorder l'attention de rigeur.
Ainsi, le "politiquement correct" continue d'exercer sa tyrannie dans la guerre contre le sida. Et ce, en dépit du fait qu'aucune vie humaine n'a été sauvée par l'arsenal officiel et que le taux de mortalité s'accroit régulièrement. Les prédictions des scientifiques ont été tournées en ridicule par la réalité. La pandémie du sida dont on nous annonçait qu'elle allait frapper l'ensemble de la population est restée une épidémie strictement confinée aux groupes dits à risque. 90% des victimes du sida sont des hommes et 90% de l'ensemble des victimes sont de forts consommateurs de drogue, soit par intraveineuses soit par inhalations dans le cas des homosexuels à partenaires multiples, utilisant les poppers . Les épidémiologistes n'ont pas réussi non plus à démontrer qu'une épidémie frappe les transfusés. Mieux encore, chaque cas individuel de sida prend une forme spécifique selon les groupes à risque. Les homosexuels sont affectés par le syndrome de Kaposi, tandis que la pneumonie à Pneumocystis Carinii épargne systématiquement les Africains dont les poumons contiennent pourtant le microbe. Ainsi 39% des cas de sida dénombrés aux Etats Unis ne sont en rien causés par une déficience immunitaire, en cas de syndrome de Kaposi, de lymphomes divers, de consomption ou de démence, pour donner quelques exemples. En clair, le sida n'est pas une maladie contagieuse !
L'obsession du "virus du sida" n'est nullement fondée sur la science ou la médecine. Dans un article paru dans Nature du 21 juin 1991, le chercheur britannique Robin Weiss et un fonctionnaire américain du CDC (Centers for Disease Control) Harold Jaffe, attaquaient Peter Duesberg. La nature de leur attaque nous permet de comprendre le vrai sens de cette obsession du virus. "Cet homme (Peter Duesberg) qui remet en cause la nécessité du préservatif et du safe sex, voudrait nous voir abandonner le dépistage du VIH au cours des dons de sang et mettre un terme à la recherche du vaccin contre le sida et des médicaments anti-viraux : c'est donc un homme dangereux", disaient-ils. Dangereux, certes, mais pour qui ? Si le sida n'est pas contagieux, appliquer les consignes de Peter Duesberg épargnerait aux citoyens bien des angoisses et des dépenses.
C'est sans doute là le noeud du problème. En 1989, le National Research Council publiait un rapport qui révèle plus explicitement ce qui se trame derrière l'hypothèse VIH = sida. Financé à l'origine par la Fondation Rockefeller et Russel Sage, puis subventionné par le Ministère de la santé publique, ce rapport Sida : comportement sexuel et toxicomanie par voie intraveineuse exposait les grandes lignes d'un vaste plan de modification des comportements sociaux, de "marketing social", le tout sous couvert de prévention du sida. "Lorsqu'une communauté subit le choc dévastateur d'une épidémie il peut s'en suivre une forte réaction sociale et politique", notait benoîtement le comité de rédacteurs. Pour contrer une épidémie et parer à la propagation de la maladie et de la mort, la communauté doit se mobiliser rapidement" (p. 373). Cette modification forcée des valeurs culturelles d'une société nécessite un levier : la manipulation habile de la peur. "Idéalement, tout message à caractère sanitaire devrait faire comprendre à chaque individu qu'une menace pèse sur lui et souligner les moyens d'y faire face, modulant ainsi le niveau de peur... Nous ignorons encore quelle est la meilleure façon de procéder pour créer une peur adéquate chez les différents publics. Afin d'améliorer notre technique de communication, nous devons tester différentes campagnes d'information sur le sida ; chaque campagne doit être soigneusement conçue et l'évaluation de son impact doit être notée avec la plus grande précision", nous dit froidement le comité de rédacteurs (p. 267-268).
Agence au budget annuel de deux billions de dollars, le CDC emploie des milliers de fonctionnaires persuadés d'avoir une mission : contrôler et modifier le mode de vie de la population au moyen des épidémies.
Le rapport donne ensuite l'identité d'une des cibles qu'il faut absolument détruire : les valeurs morales judéo-chrétiennes. "Les Etats-Unis ont une tradition historique de rejet de tout discours explicite sur la sexualité. En dépit de tendances récentes à une plus grande tolérance envers un discours public sur la sexualité, tendances dont les média et la littérature se font l'écho, ce rejet demeure une valeur fortement ancrée dans la majorité de la population. Cette réticence se manifeste avec force chez toutes les instances chargées de l'éducation des enfants et des adolescents" (p. 379). On comprend aisément que la crainte d'une prétendue épidémie de sida soit à même de mettre un terme à cette réticence comme le dit sans ambage le rapport, "le comité est convaincu qu'en période d'épidémie, la politesse est une vertu sociale qui doit céder le pas à la protection de la vie" (p. 379).
D'autres responsables de la santé publique se sont montrés encore plus nets dans leurs propos. Fonctionnaire du Centers for Desease Control, Donald Francis fut celui qui conçut en 1984, la stratégie du programme sida de cette agence. En 1992, il prononça dans les locaux du bureau d'Atlanta, (quartier général du CDC, en Géorgie) son discours de départ en retraite. Il exprima clairement les ambitions qui animent ses collègues en décrivant "la chance que représente l'épidémie de sida pour la santé publique" (JAMA, 9-16-92). C'est sans détours qu'il expliquait la nature de son plan :
"Nous devons rejeter la prudente réserve des temps anciens. Le climat d'idées et les valeurs culturelles doivent être ouvertement discutées pour attaquer les vieilles valeurs. S'il y a, parmi vous, des partisans du statu quo, ils feraient mieux de chercher à s' employer ailleurs ! Le programme américain de lutte contre le VIH doit attirer à lui les meilleurs et les plus brillants. C'est là qu'il se passe quelque chose, là que s'écrit l'histoire. Le sida est l'épidémie du siècle et chaque vrai professionnel doit avoir à coeur de prendre part à l'action."
L'action dont parle Francis est un ensemble de programmes dont le contenu - s'il venait à être révélé - provoquerait un tollé général chez nos concitoyens. Il faudrait de fortes pressions politiques pour calmer les contribuables et les électeurs en colère. Par exemple, Francis attaque violemment l'opposition du grand public aux politiques de distribution de préservatifs et il demande que le gouvernement prenne des mesures légales pour outrepasser l'autorité des parents. "Toutes ces controverses sur la chasteté et les préservatifs sont un bon exemple de l'enlisement dans lequel tombent les écoles, se plaint Francis. Si, comme le soutiennent des experts plus qualifiés que moi, les écoles sont incapables de mettre sur pied de tels programmes, c'est au Ministère de la santé de s'en charger, au nom de son mandat, la protection de la santé publique."
Parmi les mesures de prévention qu'il proposait, Francis avait aussi prévu de s'attaquer au sida provoqué par l'usage de drogues par voie intraveineuse. Il suggérait donc que "les drogues soient prescrites sur ordonnance", le tout financé par l'état fédéral. Même les libéraux qui préconisent la légalisation de la drogue reculeraient devant de telles perspectives, dont le résultat le plus certain serait la mise en place d'une bureaucratie massive d'encouragement à la toxicomanie. "Adopter un modèle plus progressiste de lutte contre la toxicomanie, y compris la délivrance d'héroïne sur prescription médicale, permettrait d'enrayer de façon significative la progression du VIH tout en mettant un terme à toutes les activités illégales qui tournent autour de la drogue", soutient-il, non sans savoir que l'opinion publique n'accepterait de telles mesures que sous l'effet de la panique causée par la soi-disant épidémie de sida. Francis allait même plus loin. Refusant de tenir compte des effets toxiques des drogues, dont on sait qu'elles causent le sida, il déclare : "En plus du traitement, il faut prévoir des injections saines (sic !) pour ceux qui font partie du programme de traitement comme pour ceux qui n'en font pas partie. Approvisionner les toxicomanes en équipement d'injection stérile devrait être un des objectifs de la politique de santé du gouvernement de notre pays."
Perspective encore plus angoissante, Francis envisage l'éventualité de mettre sur pied le même type de scénario pour d'autres épidémies. "Si nous réussissons à mettre sur pied de nouveaux mécanismes pour contrôler l'épidémie de sida, ils pouront servir de modèles pour d'autres maladies."
Ce plan, et d'autres du même genre, sont tous l'oeuvre des services de santé du gouvernement fédéral, et plus précisément de son bataillon de choc, le Centers for Disease Control. Pour le grand public, le CDC n'est qu'un bureau obscur qui collecte et publie d'ennuyeuses statistiques sur les maladies. La vérité est toute autre. Agence au budget annuel de deux milliards de dollars, le CDC emploie des milliers de fonctionnaires persuadés d'avoir une mission : contrôler et modifier le mode de vie de la population au moyen des épidémies.
Traditionnellement, les maladies contagieuses sont la spécialité du CDC. A l'origine, les initiales CDC signifiaient "Communicable Disease Center" (Centre d'étude des maladies contagieuses) et ce depuis 1946, date de sa fondation, jusqu'en 1970, année de son changement de nom. C'est le mot contagieuses qui résume le problème, en effet, cette organisation a tendance à interprêter toute éruption de maladies comme contagieuse. Et de fait, le CDC ne manque pas de matériel de travail à interprêter. Il se déclare annuellement plus d'un millier de foyers d'éruption de maladies, un toutes les huit heures. Il peut s'agir de grippe ou de pneumonie ou même de cancers se déclarant dans un périmètre restreint, mais chacune de ces éruptions de maladies ne frappe en général qu'une petite poignée de personnes. Depuis la fin de l'épidémie de polio, aucune grande épidémie n'a présenté un véritable danger public. Mais le CDC est prompt à qualifier d'épidémiques ces petits foyers de maladie et plus prompt encore à les attribuer à un virus ou à un microbe, créant ainsi des mouvements de panique propres à mobiliser l'action politique en faveur des scénarios qu'il propose.
Au cours des quarante dernières années, le CDC n'a pas hésité à provoquer un grand nombre de fausses alarmes et de campagnes inutiles, réduisant si nécessaire au silence la contestation de scientifiques appelant à une vision plus pondérée. Le sida n'est pas la première épidémie que le CDC manipule mais c'est celle qui lui a assuré son plus gros succès. Deux armes puissantes ignorées du grand public ont permis cette réussite. Il s'agit d'une part, d'une branche quasi secrète du CDC dont le nom est Epidemic Intelligence Service (EIS), Service de Contre-espionnage des Epidémies ; et d'autre part, d'un programme de partenariat discret avec le secteur privé.
L'Epidemic Intelligence Service
Les épidémiologistes qui n'en sont pas membres ont baptisé avec ironie l'EIS la "CIA médicale". Fondée en 1951 par le professeur en santé publique Alexander Langmuir, l'EIS fut d'abord conçue comme le corps d'élite de défense chimique et bactériologique du CDC. Langmuir fut choisi pour ce poste parce qu'il avait été l'un des conseillers techniques du programme de guerre biologique et chimique du Ministère de la guerre.
La première promotion de l'EIS comprenait vingt et un diplômés en médecine ou en biologie. Formation et entraînement intensif de plusieurs semaines eurent lieu au quartier général du CDC à Atlanta. Après quoi, les vingt et un nouveaux soldats du CDC furent affectés à des postes divers dans des services de santé publique locaux ou nationaux. Devenus l'oeil et l'oreille du CDC, leur fonction était d'enregistrer toute éruption possible de maladie éventuellement engendrée par la guerre bactério-chimique. Pendant leurs tournées d'inspection, chaque officier de l'EIS était susceptible d'être envoyé sur une nouvelle mission dans les vingt-quatre heures. En cas de guerre, ces officiers étaient habilités à prendre des mesures d'urgence et avaient les pleins pouvoir du CDC : ils pouvaient ordonner des quarantaines, des vaccinations de masse ou tout autre mesure aussi draconienne.
Dans un article écrit pour le American Journal of Public Health en mars 1952, Langmuir ne cachait pas que les officiers de l'EIS n'étaient nullement dégagés de leurs obligations après leurs deux ans de service actif ; ils demeuraient officiers de renseignement à vie. Langmuir écrivait en effet : "L'expérience qu'ils ont acquise permettra certainement à ces officiers de continuer leur travail dans le domaine de l'épidémiologie, ou tout autre domaine de santé publique, que ce soit dans des institutions fédérales, nationales ou locales. Certains rejoindront probablement la vie civile, comme enseignant ou comme praticien, mais ils reprendraient le service actif en cas de guerre, comme membres du Ministère en charge de domaines stratégiques afin de remplir les fonctions pour lequelles ils ont été formés."
Depuis 1951, chaque année voit éclore une nouvelle promotion de recrues de l'EIS et certaines promotions dépassent la centaine. Ces quelques deux mille officiers occupent des positions importantes dans la société, le plus souvent sans faire état de leur appartenance à l'EIS. Ces derniers temps, en fait, le CDC opère plus que jamais dans l'ombre car la liste des membres directeurs n'est plus accessible au public. On trouve des officiers de l'EIS dans les bureaux du Surgeon General ou dans d'autres secteurs gouvernementaux, ou dans des instances internationales comme l'OMS, sans parler des universités, des compagnies pharmaceutiques, des fondations sans but lucratif et des hôpitaux mais aussi comme rédacteurs, journalistes ou échotiers dans des journaux d'intérêt général, des publications scientifiques ou à la télévision. Lorsqu'ils occupent de telles positions, les officiers de l'EIS ne sont pas que l'oeil et l'oreille ou l'armée de réserve de l'EIS, ils jouent aussi le rôle de défenseurs, apparemment indépendants, pour mieux soutenir les politiques du CDC.
Avec le temps, la peur des épidémies provoquées par une éventuelle guerre bactériologique s'est atténuée. Mais Langmuir et les autres dirigeants du CDC ont toujours eu des plans plus importants pour l'EIS. Par exemple, Langmuir a soutenu les campagnes de contrôle des naissances animées par Margaret Sanger dans les années 60. Mais c'est cependant dans le domaines des épidémies naturelles que le CDC a remporté ses plus grands succès grâce à l'activité des détectives de la contagion que sont les officiers de l'EIS.
La grippe, qui est effectivement une maladie contagieuse, a été une vraie bénédiction pour le CDC. En dépit du fait qu'aucune épidémie de grippe vraiment dangeureuse n'ait éclatée depuis la grande épidémie de l'hiver 1918, le CDC a réussi à imposer chaque année une campagne de vaccination anti-grippale. Il est même arrivé que le CDC tire le signal d'alarme en brandissant la menace d'une épidémie de grippe, menace toujours basée sur la grande peur de 1918, afin de déclarer l'état d'urgence et de lancer des campagnes massives de vaccinations. Ainsi, en 1957, la grippe asiatique permit au CDC de faire usage de ses tactiques habituelles et d'extorquer au Congrès des fonds importants afin d'augmenter le nombre des officiers de l'EIS et de produire au plus vite un vaccin de masse. Mais la grippe est saisonnière et l'épidémie était déjà en plein reflux lorsque le vaccin fut disponible. Quant à la grippe, elle se révéla aussi peu dangereuse que les épidémies précédentes.
En 1976, le directeur du CDC David Sencer voulut procéder à un autre essai mais à plus grande échelle, cette fois-ci. En janvier, un soldat de Pensylvannie était mort d'une pneumonie grippale et Sencer prédit qu'un virus d'origine porcine, baptisé virus de la grippe porcine allait bientôt ravager les Etats-Unis. Terrorisé par ces visions apocalyptique, le Congrès donna au CDC le feu vert pour son plan d'immunisation de tous les habitants de ce pays, hommes, femmes et enfants. Mais, ironie du sort, la loi d'immunisation tourna court lorsque les compagnies d'assurance qui assuraient le vaccin découvrirent qu'il causait de graves effets secondaires.
Sencer devait agir sans tarder. Il convoqua immédiatement son conseil de guerre, dans la salle A au quartier général du CDC, et mit en alerte tout le réseau de l'EIS. Leur mission : débusquer tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une épidémie de grippe. Dans les semaines qui suivirent, le conseil de guerre reçut une information exploitable. Un petit foyer de pneumonie s'était déclaré chez des hommes qui venaient de rentrer chez eux après un congrès de l'American Legion à Philadelphie. Plusieurs officiers de l'EIS opérant à Philadelphie avaient détecté l'éruption de cette "épidémie". Ils remplirent leur rôle de cinquième colonne d'une part en favorisant la venue sur place du CDC mais aussi en exécutant les ordres que leur donnèrent l'équipe de cadres de CDC et de l'EIS arrivés sur place. Même le journaliste dépêché par le New York Times, Lawrence Altman, était un ancien de l'EIS !
L'équipe du CDC laissa volontairement filtrer des rumeurs reprises par les médias : cette maladie du légionnaire était le prodrome de la grippe porcine. Le Congrès vota la loi de vaccination dans les jours suivants. Plus tard, le CDC reconnut que les légionnaires n'avaient pas été contaminés par le virus de la grippe, mais le programme de vaccination poursuivit sa réalisation et on vaccina environ cinquante millions d'américains. Les conséquences ? Plusieurs milliers de cas de paralysie et de destruction du système nerveux, des dizaines de décès et des procès en dommages et intérêts de plus de 100 millions de dollars. Ironie suprême, aucune épidémie de grippe porcine ne se manifesta. Les dommages provoqués par le fantôme de grippe porcine furent l'oeuvre des seules vaccinations du CDC.
L'agence attribua ensuite cette épidémie du légionnaire à une bactérie très commune dans le sol, bien que cette bactérie ne remplisse aucun des critères de Koch et soit donc parfaitement inoffensive. La mort de ces légionnaires n'est d'ailleurs pas bien difficile à comprendre : la pneumonie avait frappé des hommes d'un certain âge, dont beaucoup avaient déjà subi des greffes de reins et qui avaient consommé de grandes quantités d'alcool pendant le congrès - toutes conditions idéales pour la pneumonie. La maladie du légionnaire n'est en rien une nouvelle maladie contagieuse, c'est une nouvelle appellation made in CDC de la bonne vieille pneumonie.
Le CDC employa les mêmes tactiques pour d'autres épidémies, toujours grâce à son réseau d'anciens du EIS. Dans les années 60 par exemple, l'EIS apporta tout son soutien au programme de recherche du virus du cancer, très en vogue à cette époque. En montant en épingle tous les cas de leucémies qui se produisaient au même endroit, l'EIS contribua à donner l'impression qu'un virus pouvait être la cause du cancer. Robert Gallo fut l'un de ces scientifiques séduit par les enquêtes du CDC : il décida de consacrer le reste de sa carrière à la recherche du virus de la leucémie.
Plus récemment, le CDC a réussi à faire inviter une équipe d'officiers de l'EIS au Nouveau Mexique pour enquêter sur un foyer d'épidémie de pneumonie chez les Indiens Navajos. En juin 93, le CDC soutenait fermement que cette éruption brève et très localisée était causée par un virus présent dans les excréments de rat, le Hantavirus. Mais dans son N 1 de janvier, le Lancet démontra que la recherche du virus avait été négative chez la plupart des Indiens Navajos affectés par la pneumonie. Et, comme pour bien démontrer qu'il ne s'agissait pas d'une épidémie, la pneumonie ne fit d'autres victimes que les quelques douzaines de malades initialement touchés. Une fois de plus, les épidémiologistes détectives firent usage d'un scénario éprouvé pour créer un battage médiatique, plutôt que de consacrer leur énergie aux méthodes scientifiques et à leurs réponses sans panache.
De toutes les épidémies traités en dépit du bon sens par le CDC, le sida s'avéra la plus profitable en matière de succès politique. En 1981, l'EIS avait si bien réussi à s'infiltrer dans toutes les institutions médicales et de santé publique des Etats Unis, que toutes les éruptions de maladies, même minimes, même si les victimes n'étaient rassemblées ni par le temps ni par l'espace, étaient étiquetées par lui comme épidémies. Les premiers cas de sida furent tous détectés chez des homosexuels à partenaires multiples, ceux qui ont des centaines voire des milliers de contacts sexuels et qui doivent consommer de grandes quantités de drogues dures pour maintenir un tel activisme sexuel. Pour le CDC, il suffisait de faire croire à une maladie contagieuse. Jamais le grand public n'aurait pris peur d'une maladie frappant des homosexuels toxicomanes et jamais le CDC n'aurait pu se livrer à ses activités de manipulation sociale.
Selon le scénario officiel, l'épidémie prit naissance en 1980 lorsque Michael Gottlieb, un immunologiste nouvellement promu au centre médical de l'UCLA à Los Angeles, eut l'idée de se servir de la toute nouvelle technologie de comptage des cellules T. Il fit circuler auprès de ses collègues une demande informelle afin qu'on lui signale tous les cas de déficit immunitaire. Dans les quatre mois qui suivirent, il reçut quatre rapports concernant de tels cas : il s'agissait d'homosexuels de sexe masculin frappés de pneumonie à Pneumocystis carinii. Persuadé que le CDC ne pourrait manquer d'être intéressé, il contacta l'officier local en exercice au bureau de santé publique de Los Angeles, Wayne Shandera. Shandera avait un cinquième rapport du même type, concernant également un homosexuel. En reliant tous ces cas différents, il compila un rapport pour le CDC.
Normalement, chacun de ces cinq cas particulier aurait dû être traité par un médecin particulier, sans que jamais l'idée d'épidémie n'effleure personne. Mais la présence sur place d'un agent de l'EIS a certainement aidé le CDC à rassembler ces cas disparates pour les faire apparaître comme un foyer d'épidémie. La rapport Shandera atterrit sur le bureau de James Curran, un des responsables de la division vénérienne du CDC. Un livre publié en 1987 "And The Band Played On" nous rapporte, page 67, que Curran écrivit en marge du rapport le commentaire suivant : "Hot stuff. Hot stuff", c'est-à-dire "Sensationnel. Sensationnel." Il le fit immédiatement diffuser par l'agence.
Le 5 juin 1981, le rapport était publié et Curran avait déjà mis sur pied une équipe spéciale chargée de détecter les cas de syndromes de Kaposi et d'infections opportunistes, l'équipe KSOI qui devait commencer par une enquête sur les cinq premiers cas collectés. Deux autres membres de l'EIS, Harold Jaffe et Mary Guinan, tous deux officiers de la section vénérienne, étaient chargés d'encadrer l'équipe spéciale d'enquête. Leur premier travail fût de trouver un maximum de cas semblables aux cinq premiers afin de prouver que l'épidémie se répandait. Il fallait ensuite trouver une explication à cet ensemble de symptômes. Pour le CDC, l'explication devait être un agent infectieux. Tâche ardue s'il en fût, puisque dès le début, les différents malades avaient reconnu faire grand usage des poppers , une drogue utilisée par les homosexuels pour favoriser les rapports sexuels par la voie anale. Le fait est que la toxicité de cette drogue constitue une explication évidente de l'état des patients, mais le CDC n'avait pas la moindre intention de laisser la réalité gâcher ses plans. Pour citer l'historienne Elisabeth Etheridge : "Bien que les malades aient été des utilisateurs réguliers d'amyl nitrite ou poppers , aucun des membres de l'équipe KSOI ne voulut admettre que le problème était d'origine toxicologique." (Sentinel for Health, 1992, p. 326).
L'EIS se mit en campagne pour prouver que le sida est contagieux. L'officier EIS David Auerbach confirma que ces homosexuels à très multiples partenaires étaient reliés les uns aux autres par une longue chaîne de relations sexuelles. Afin de prouver que le sida s'étendait à d'autres types de population, les officiers de l'EIS firent le tour des hôpitaux pour dénicher des héroïnomanes atteints d'infections opportunistes, tout en soutenant que l'épidémie se répandait à cause du partage des seringues et non à cause de l'héroïne elle-même, en dépit du fait qu'il est bien connu que l'héroïne est un des facteurs de risque classique de pneumonie et de bien d'autres infections. Bruce Evatt et Dale Lawrence, tous deux membres de l'EIS, découvrirent au Colorado un hémophile atteint d'une pneumonie opportuniste qui était l'effet secondaire d'hémorragies internes et décidèrent que c'était un cas de sida. Même des Haitiens vivant en Floride ou à Haiti même furent interrogés par l'officier de l'EIS Harry Haverkos qui décréta que la tuberculose endémique qui les affectait était une autre forme de sida.
Loin d'imaginer les pièges cachés de cette enquête de l'EIS, le grand public avala, sans sourciller, l'hameçon et la ligne lancés par le CDC. Bientôt la compétition fit rage entre les scientifiques : c'était à qui indentifierait le premier le virus responsable du sida. Pourtant, même cette recherche était truquée d'avance. Donald Francis, membre de l'EIS depuis 1971, avait décidé onze jours après la publication du rapport originel, le rapport Shandera, que le syndrome baptisé sida devait être attribué à un retrovirus - avec une longue période d'incubation, qui plus est ! Mettant en oeuvre ses nombreux contacts dans le domaine des retrovirus, Francis passa les deux années suivantes à pousser Robert Gallo à isoler un nouveau retrovirus. Gallo finit par se sentir intéressé et prit son brevet pour avoir découvert le VIH.
Pendant sa conférence du 23 avril 1984, Gallo apporta la touche finale à la croisade entreprise par le CDC et l'EIS. Flash des appareils photos, vrombissement des caméras, micros et magnétos : la nation entrait en guerre contre le sida, poussée par Robert Gallo et le Ministre de la santé Margaret Heckler. Très peu nombreux ceux qui connaissaient la véritable histoire cachée derrière cette conférence et le programme de manipulations socio-politiques que Don Francis et les autres maffieux avaient mis au point pour tromper le peuple américain.
Le programme de partenariat
Afin d'assurer le succès de ses manoeuvres de mobilisation de l'opinion publique, le CDC dispose d'une seconde arme d'importance : son progamme de partenariat avec des organismes privés. En accordant des fonds ou tout autre support à des organismes apparemment indépendants du CDC, l'agence peut créer des mouvements de masse spontanés . Diverses personnes se proclamant représentants de telle ou telle communauté peuvent ainsi recommander des politiques en tous points semblables à celles de l'agence, ce qui permet à celle-ci de rester tranquillement en coulisse et d'esquiver la critique directe.
C'est en 1984 que le CDC lança ses premiers projets de partenariat, basés sur des "accords de coopération" avec un bon nombre d'organisations "représentatives" dans le but d'"éduquer le grand public" - c'est-à-dire de l'endoctriner - en matière de sida. Au départ, les fonds étaient répartis lors de la Conférences des Maires des Etats-Unis, qui attribuait l'argent à un réseau grandissant d'activistes anti-sida. En 1985, le CDC a fait plus d'un million de dollars de don aux gouvernements des états, ne manquant pas de modifier leur conception du sida.
En 1986, l'argent se mit à couler à flot et l'influence du CDC s'en trouva accrue. La Croix Rouge Américaine reçut à elle seule dix neuf millions de dollars entre 1988 et 1991, bétonnant le contrôle exercé par le CDC sur les institutions médicales. L'argent afflua aussi vers d'autres organisations : American Medical Association, National Association of People with AIDS (Association nationale des malades du sida), association qui opère comme centre de coordination pour un grand nombre de mouvements activistes anti-sida ou de droits des homosexuels, Americans for a Sound AIDS Policy (Américains pour une lutte éthique contre le sida), association qui diffuse du matériel de propagande mis au point par le CDC dans les milieux évangéliques chrétiens, National Education Association, qui regroupe une majorité d'enseignants, National PTA, National Association of Broadcasters, qui représente la plupart des stations de radios et des chaînes de télévision, ainsi que leur réseau, National Conference of State Legislatures, et encore des douzaines d'autres... Même des groupes comme le National Urban League, the National Concil of La Raza et le Center for Population Options reçurent des dons et des avis techniques du CDC. L'existence même de nombreux groupes de lutte contre le sida dépend des subsides du CDC.
Le CDC a naturellement ses mécanismes de contrôle afin de s'assurer que l'argent et l'aide technique qu'il distribue sont bien utilisés comme il l'entend. Les associations qui désirent se faire aider par le CDC doivent non seulement remplir des dossiers d'inscription au questionnaire précis, mais elles doivent aussi envoyer des cadres dans les bureaux du CDC afin d'apprendre ce qu'on attend d'elles. Lors de ces rencontres, le CDC prend contact en direct avec ceux qu'il va financer et peut ainsi estimer leur valeur. Qui plus est, toute association qui a reçu une aide du CDC se voit contrainte de soumettre toute sa politique d'éducation contre le sida au contrôle direct du CDC.
On comprend donc mieux pourquoi il existe une telle pression pour faire admettre l'hypothèse VIH = sida et les scénarios de manipulation sociale de l'agence.
Ainsi le CDC a persuadé le grand public que le sida est contagieux, comme il l'avait fait par le passé pour d'autres maladies non-contagieuses. Déstabilisés par la peur, les citoyens acceptent les mesures radicales proposées par l'agence. En temps normal, les programmes Sortez couverts, le don d'aiguilles stériles, la toxicomanie subventionnée par les impôts fédéraux, et autres desseins du CDC, auraient été violemment rejetés, tout comme les politiciens qui les soutiennent. Mais, avec la peur qui les paralyse, nombreux sont les Américains qui hésitent sur le parti à prendre.
La grande majorité ignore que toute cette campagne a été orchestrée principalement par une seule et unique agence du gouvernement fédéral, qu'il ne s'agit nullement de décisions spontanées prises par des experts indépendants ou des activistes. Comme il l'avait prévu, le CDC a réussi à mobiliser des scientifiques, des institutions médicales, des organismes politiques, les médias et une foultitude déconcertantes d'associations d'activistes pour défendre son scénario. Ces groupuscules perdront toute crédibilité lorsque l'opinion publique découvrira le maître d'orchestre de toute cette campagne. Alors un scepticisme honnête se répandra plus rapidement que ne l'a jamais fait le sida.
Des signes annoncent l'imminence du changement. Les mesures de prévention préconisées par le CDC - préservatifs, aiguilles stériles, remontée de la chaîne de contagion et autres - ont failli à leur mission : le sida poursuit sa progression. De même que cette politique de prévention est reconnue pour ce qu'elle est, toujours plus nombreuses sont les voix pour dénoncer l'hypothèse VIH = sida. Le CDC présidera bientôt des séminaires de recherche sur le VIH dont il sera le seul participant. A moins que d'ici là, le Congrès n'ait aboli le CDC ! | |
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