متوكل " ثــــــائـــــــــر منضبــــــــط"
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| | VII- UNE SOLUTION AUTRE QUE L'EFFET DOPPLER, EXISTE-T-ELLE? | |
VII- UNE SOLUTION AUTRE QUE L'EFFET DOPPLER, EXISTE-T-ELLE? Quel phénomène universel, autre que l'effet Doppler, pourrait expliquer ce glissement vers le rouge des raies spectrales? Il y a une loi de l'univers qui n'a jamais été mise en valeur c'est la loi du ralentissement universel. Cette loi est un effet de
la gravitation équatoriale . Elle affecte la vitesse de rotation de tous corps: les astres comme les photons. Il s'agit bien sûr d'un très léger effet qui prend des milliers d'années avant d'être perceptible. Quand un rayon lumineux d'une étoile passe près du Soleil, il est dévié de quelques secondes parce que la masse du Soleil est grande. Mais quand des photons voyagent ensemble, durant des millions d'années, leur propre vitesse de rotation n'est freinée que très lentement l'un par l'autre si bien, qu'avec le temps, leur rotation diminue. Sinon, c'est dire que le mouvement perpétuel existe. Ainsi, la lumière bleue correspond à des vitesses de rotation plus grandes que celles auxquelles la couleur rouge correspond. C'est ce qui fait passer les raies spectrales dans la partie rouge du spectre.
Ce glissement vers le rouge mesure bien plus la distance de la source émettrice que sa fuite. (Pour plus d'explications, voir dans mes livres les chapitres:
"La loi du ralentissement universel") Dans la revue Ciel et Espace, on parle du travail constant de
Halton Arp. Il essaie de vérifier si des quasars et des galaxies, qui ont une différence de décalage vers le rouge assez importante, sont à des distances égales. Si oui, il serait possible de penser que la différence de décalage pourrait s'expliquer plutôt par une différence de potentiel gravitationnel. Serge Brunier:
«Il cherche et trouve, des associations de galaxies et de quasars qui, selon lui, violent la loi d'égale vitesse de récession. Arp, dans tous les cas, considère avoir révélé une liaison physique entre ces astres de décalages spectraux différents et remet radicalement en cause tout l'édifice astronomique construit sur l'explication classique. «l'on peut (c'est Arp qui parle) trouver un seul cas ou le redshift n'est pas lié à une vitesse de récession, alors c'est l'ensemble de l'astrophysique qu'il faut revoir. J'ai mis en évidence que les décalages spectraux des galaxies et des quasars ne sont pas nécessairement liés à la vitesse de récession de ces objets»." Brunier, Serge, Les galaxies rebelles d'Halton Arp, revue Ciel et Espace, octobre 1993, p. 44.
| VIII- LE RAYONNEMENT COSMIQUE DE FOND Le deuxième fondement: le rayonnement cosmique de fondCe deuxième fondement de la théorie du big bang, le plus important paraît-il, celui du degré de température de fond de l'univers, est un phénomène observé que depuis une cinquantaine années, dans un premier cas, et depuis une trentaine années, dans un deuxième cas. Le premier cas remonte à 1941-42. Un astronome canadien,
Andrew McKellar travaillait à Victoria à l'observatoire du Dominion. Hubert Reeves dit avoir eu la chance de travailler avec lui. Hubert Reeves:
"[...]cet homme avait découvert que les molécules de CN, dans l'espace interstellaire, ont des rapports de population, de niveau fondamental et de niveau excité, qui donnaient l'impression qu'ils baignaient dans un rayonnement à quelques degrés.» P. 10. Reeves, Hubert, revue Astronomie Québec, Montréal, janvier et février 1994, p. 10. "Il faut dire que, pendant des années, la théorie de l'expansion universelle n'eut pas la cote. Quand j'étais étudiant aux États-Unis, vers les années 1960, on n'en parlait pas. Elle sentait le soufre. À cause de ses résonances "bibliques"? Qui sait?».. Reeves, Hubert, Patience dans l'azur, Sillery, revue Québec Science, 1981, p. 43.
| Le deuxième cas est encore plus récent.
Arno Penzias et Robert Wilson, en 1965, ont fait une découverte très importante qui confirme ce que pensait McKellar. Ils ont capté un rayonnement
cosmique de fond de 2,736 K. Ceci a alors été interprété comme la preuve irréfutable de la théorie du big bang qui était en 1960 assez moribonde d'après ce qu'en dit Hubert Reeves: Quand une théorie est en difficulté, tout sert de prétexte à servir pour la sauver. En effet, il était assez logique d'interpréter cette chaleur comme les restes fossiles de la grande explosion. Sauf que cette découverte avait une caractéristique bien spéciale: elle confirmait que la température de fond était identique dans toutes les directions de l'univers, 2,736 K. C'est là que le bât blesse. Cette caractéristique rendait alors l'interprétation fausse. Ce qui suppose explosion, suppose en même temps un lieu d'origine et un espace où l'explosion se propage. Pour être vraiment logiques, les télescopes auraient dû mesurer une plus grande chaleur lorsque pointés vers le lieu d'origine et une chaleur très diluée lorsque pointés vers la périphérie. Ce n'est malheureusement pas le cas pour les big-bangnistes. La chaleur est identique dans toutes les directions. Si effectivement c'était vraiment la température de la fameuse explosion, il nous serait possible, par recherche, avec le télescope de trouver le lieu d'origine du big bang. Ce serait alors beaucoup plus chaud vers le centre de l'explosion que vers la périphérie.
Jean-Émile Charon:
«De chez nous, en direct, on pourra assister à la naissance de notre Univers. Un peu "bizarre" que tout cela! Bizarre d'abord, parce que, aussi loin que regardent aujourd'hui nos télescopes (et ils sont maintenant capables d'avoir des informations sur le monde ayant moins de 5 % de son âge actuel), on ne voit apparemment aucun changement notable dans l'état moyen des objets cosmiques que l'on découvre... alors qu'on devrait certainement s'attendre à des changements considérables en approchant du commencement.» . Charon, Jean Émile, 25 siècles de cosmologie, Éditions du Rocher, 1989, p. 252.
| Il doit donc y avoir une autre explication à cette température de 2,736 K. C'est ce que nous verrons au cours de la théorie d'un univers en concentration.
Bégonia© Photo Armel 2001 | |
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الجمعة أكتوبر 19, 2012 3:55 pm من طرف بن عبد الله