فدوى فريق العمـــــل *****
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الموقع : رئيسة ومنسقة القسم الانكليزي تاريخ التسجيل : 07/12/2010 وســــــــــام النشــــــــــــــاط : 7
| | ALLĀH | |
ALLĀHNom désignant en islam le Dieu unique et créateur qui a révélé son existence et ses commandements, ses promesses et ses menaces, depuis Adam jusqu'à Muḥammad. Ce nom, connu avant la mission du Prophète, a pu désigner en Arabie le Dieu suprême. Il se rattache à la racine sémitique el. En arabe, ilāh signifie la divinité, dieu comme nom commun. Le verbe alaha signifie adorer. Ṭabarī rapporte, dans son commentaire du Coran, cette définition d'Ibn ‘Abbās : « Il est Celui que toute chose adore, à qui toute créature rend un culte. » Les grammairiens expliquent comment al-ilah (avec l'article) a pu devenir Allāh. À Allāh sont accolés les deux noms de Raḥmān et de Raḥīm. Le Raḥmān, selon les commentateurs, est Dieu en tant qu'il a pitié et prend soin de la destinée de toutes les créatures ; le Raḥīm est Dieu en tant qu'il a pitié des hommes et en particulier des croyants. Un autre nom souvent lié à Allāh est Rabb, le Seigneur, devant qui l'homme est un ‘abd, un serviteur. Dieu est le Seigneur des mondes, parce qu'il est créateur (khāliq) et qu'il pourvoit aux besoins de ses créatures comme rāziq. Il se suffit à lui-même : lui seul n'a besoin de rien ni de personne : il est ghanī (riche), et les créatures qui ont besoin de lui sont pauvres (faqīr) : « Ô vous les hommes ! Vous êtes les pauvres dans le besoin de Dieu, et Dieu est le Riche à qui appartient la louange » (Coran, XXXV, 15). Aussi est-il le Subsistant (qayyūm). Dieu est donc parfaitement transcendant. Il est unique (aḥad), sans faille et donc éternel (ṣamad), sans contraire (ḍidd), sans pareil (andād), sans égal (kufuw). Il n'est pas engendré et n'engendre pas. Rien ne lui ressemble. Ces idées ont favorisé une conception volontariste — Dieu fait ce qu'il veut — et une opposition à la doctrine selon laquelle il existe en lui des idées exemplaires des choses. Dieu est le Premier et le Dernier (LVII, 3). Tout vient de lui, car il « inaugure la création » (yabda'u'l-khalq, X, 4). Tout revient à lui. C'est le thème du lieu de retour à Dieu (Ma‘ad) promis au Prophète (XXVIII, 85). Dans le Coran, Dieu fait connaître ses noms, soit pour que, par eux, l'homme puisse l'invoquer, soit parce que ces noms révèlent des attributs qui le font d'une certaine manière concevoir, ce qui a soulevé le grave problème de l'unité divine et de la multiplicité des noms et attributs. Quoi qu'il en soit, ce sont les « plus beaux noms » (al-asmā' al-ḥusnā). Selon certains docteurs (tel Ibn ‘Arabī), le nom d'Allāh les résume tous. Parmi les théologiens, les uns pensent qu'Allah désigne l'essence divine ; et Rabb, les attributs. Pour d'autres, si Allāh est le nom le plus parfait, il reste, comme nom, extérieur à l'essence ineffable. Cette essence est mieux rendue par Huwa (Lui), d'où l'on a fait le terme huwiyya (ipséité divine) ; et, dans la commémoration mystique des soufis, le dhikr Allāh, ce huwa se réduit à l'aspiration de la lettre h, la dernière du nom d'Allāh, dernier souffle de l'extase, quand l'homme disparaît dans le fanā' devant le mystère de la majesté de Dieu.
Roger ARNALDEZ | |
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