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فدوى
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فدوى


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De l'homme-machine au cerveau-machine
[size=23]Critique du computationnisme

 
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Le corps est « une machine qui se remue de soi-même ». Cette formule employée par Descartes, dans une lettre au Marquis de Newcastle, le 23 novembre 1646, résume bien sa position. Un siècle plus tard La Mettrie publie son célèbre ouvrage L’homme-Machine (1748), dans lequel il expose une conception mécaniste de l’homme incluant l'esprit. Cette visée s'est poursuivie et développée depuis. Dans cet article, nous allons voir comment le cerveau humain a pu être assimilé à une machine informatique.
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JUIGNET Patrick. De l'homme-machine au cerveau-machine Critique du computationnisme. Philosophie, science et société. 2015. [en ligne] http://www.philosciences.com
 


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PLAN DE L'ARTICLE
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  • 1/ Histoire sommaire
  • De Pascal à Leibnitz
  • Le projet de Babbage
  • Le rêve de Boole
  • La démarche de Turing
  • Les travaux de Shannon et Aiken
  • L’idéologie computationniste La thèse de Fodor
  • L’inflexion du structuralisme français
  • 2/ Du rêve de l’ingénieur au cauchemar du philosophe
  • Une analogie erronée
  • La pensée n’est pas un calcul
  • Le cerveau n'est pas un ordinateur
  • Les ordinateurs sont fabriquées pour reproduire
  • Le cerveau est complexe
  • La volonté réductionniste est abusive
  • 3/ Le retour du rêve ou l'aboutissement du cauchemar ?  





 
De Leibniz au computationnisme, c’est-à-dire sur trois siècles, nous allons suivre l'évolution de deux rêves qui se sont mêlés, celui du philosophe et celui de l’ingénieur. Le rêve du philosophe serait d’avoir une méthode assurée pour raisonner juste. Le rêve de l’ingénieur serait d’avoir une machine pour calculer rapidement et sans erreur. Plus encore, pour le philosophe ambitieux, ce serait de trouver le ressort de la pensée humaine et pour l’ingénieur d’avoir une machine calculante universelle et exacte. Voilà deux formes d’un même idéal, celui d’accéder au savoir grâce à un procédé sans faille. La pierre philosophale de la pensée et de la connaissance !Vers la fin du XIXe siècle, la réalisation simultanée de ces deux rêves est apparue possible grâce à la logique. Il faudrait trouver une logique universelle dont les opérations puissent être faites par une machine. Ce serait la clé de la réussite. Au fil du temps le rêve s’est réalisé, tant sur le plan technique que sur le plan théorique. La logique nécessaire à cette ambition de vérité formelle a été ramenée à du calcul et ce calcul a pu être reproduit par des machines de type digitale, d'abord mécaniques puis informatiques .Au fur et à mesure que ces rêves se sont réalisés, ils sont devenus inquiétants. Le calcul a été considéré comme le fondement de la pensée humaine et en retournant le raisonnement, certains ont prétendu que le cerveau était identique aux mécanismes fabriqués pour reproduire ce type de calcul. On est passé du rêve leibnizien à la fiction computationniste d’un cerveau-machine.Nous allons brièvement montrer comment on en est arrivé là. Très, très brièvement, car c’est un domaine immense auquel ont contribué les plus grands penseurs des quatre siècles précédents. Il concerne les rapports de la pensée et du calcul, ainsi que leurs relations avec le traitement du signal et l'informatique (l'information au sens physique), le computationnisme aboutissant à poser leur équivalence, ce qui n'est pas démontré.

1/ Histoire sommaire

De Pascal à Leibnitz

Pascal, le premier, réalisa en 1642 une machine mécanique nommée la Pascaline qui permettait d’effectuer les quatre opérations arithmétiques. C’est le début des machines à calculer mécaniques. Mais notre histoire commence vraiment lorsque Gottfried Wilhelm Leibniz, publie en 1666 De Arte combinatoria,ouvrage dans lequel il reprend l’idée classique selon laquelle la logique doit reposer sur une déduction d’idées vraies. Toutefois, Leibniz innove en proposant une méthode de décomposition des idées. Toute idée complexe pourrait, selon lui, se décomposer en idées plus simples, et ainsi de suite, jusqu’aux idées les plus primitives et indémontrables. 
Leibnitz est à la recherche de ce qu’il appelle un « Alphabet général de la pensée humaine », un alphabet qui recenserait toutes les idées simples. Ce catalogue de base permettrait de recomposer les idées complexes selon un principe qu’il nomme la « Caractéristique universelle ». Les éléments de cet alphabet universel permettraient de former des idées, comme les mots permettent de former des phrases. Leibniz espérait que le nombre d’idées simples soit suffisamment restreint pour permettre l’apprentissage rapide et naturel de cette « langue universelle des concepts ». 
Sur un plan technique, dans les années suivantes, Leibniz inventa une Machine arithmétique (1673) permettant d’effectuer les quatre opérations et une Machine algébrique pour résoudre les équations (1674). Ultérieurement, à partir de 1675, il tenta de concevoir les règles de composition et de déduction de sa langue logique universelle de façon mathématique. Sa « caractéristique universelle » devient ce qu’il nomme en latin lecalculus ratiocinator, le calcul logique. La formation des idées complexes à partir des idées simples et la déduction des vérités deviennent un calcul. Ce « calcul logique », Leibniz l’imaginait analogue au calcul arithmétique ou algébrique. Il exigeait donc la définition de symboles et des règles de calcul. Ce projet n’aboutira pas et restera un rêve.

Le projet de Babbage

Babbage n’est pas philosophe et ses préoccupations sont purement techniques. Un siècle après Leibniz, il reprend le projet de machine à calculer et le fait avancer considérablement bien que sans le réaliser concrètement faute des moyens techniques indispensables.
L’apport de Babbage tient au fait qu’il comprend qu’il est possible de stocker les données numériques et les instructions numériques en utilisant la carte perforée. Ainsi apparaît le stockage sous une même forme concrète de données et d’instructions. Cette innovation fait de sa machine analytique la première machine à calculer programmable. Ce qu’aujourd’hui nous appelons « programme informatique » est amorcé par le « patron de calcul » de la machine analytique de Babbage.

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