احمدي نجاد
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Les archives secrètes du Vatican
Vous auriez pu penser que les Archives Secrètes du Vatican seraient une théorie conspirationniste stupide. Enfin je veux dire, ça semble ridicule. Les Archives Secrètes du Vatican. Laissez-le vous roulez en bouche. Sans aucun doute, nous sommes ici dans une sérieuse étrangeté conspirationniste.
Excepté que, bien sûr, il existe véritablement une telle chose. Et c'est exactement ce que vous pensez que c'est.
 Pour une organisation comme l'Église Catholique, il y a beaucoup de raisons de posséder des Archives Secrètes. Après tout, ils sont dans l'entreprise de la conspiration depuis quelques millénaires de plus que le Majestic-12. Ils ont été de l'industrie de la désinformation pendant environ 18 fois plus de temps que l'âge de Donald Rumsfeld. Ils prononçaient des vœux secrets alors que les Maçons n'étaient encore qu'une bande d'architectes. Et ils ont plus de choses à cacher que Richard M. Nixon dans sa pire période.
L'église Catholique a officiellement commencé à tenir une librairie autour du quatrième siècle. Créée à l'apogée de la première grande folie d'hérésie, le contenu de cette librairie incluait beaucoup d'attaques envers les branches hérétiques de la Chrétienté, et les documents et écritures utilisées par ces branches hérétiques (que les pères de l'Église admettent avoir lus).
Le contenu entier des archives datant d'avant le huitième siècle, incluant présumément toutes ces fascinantes hérésies, est disparu mystérieusement "pour des raisons qui ne sont pas entièrement connues", selon l'histoire de la librairie officiellement expliquée par le Vatican.
La librairie était strictement fermée au public jusqu'au 15ième siècle environ, alors que l'église a décidé d'ouvrir son contenu aux masses. Bon d'accord, pas tout le contenu. A partir du quatrième siècle, l'Église Catholique, dans une position de pouvoir politique pour la première fois, a supprimé de façon acharné ce qu'elle voyait comme hérésie :
"Théodosius est dit avoir été le premier (empereur romain) à décréter l'hérésie un crime capital; cette loi a été passée en 382 contre les Encratites, les Saccophori, les Hydroparastatae, et les Manichéens. Les enseignants hérétiques avaient l'interdiction de propager leurs doctrines publiquement ou en privé; de tenir des discussions publiques; d'ordonner des évêques, des prêtres, ou tout autre clergé; de tenir des rencontres religieuses; de construire des couvents ou d'utiliser toute somme d'argent qui leur était remise à ces fins. Les esclaves avaient la permission de s'insurger contre leurs maîtres hérétiques et d'acheter leur liberté en se joignant à l'Église. Les enfants de parents hérétiques se voyaient refusés leurs patrimoines et héritages à moins de revenir vers l'Église Catholique. On a ordonné que les livres des hérétiques soient brûlés."
 Eh bien, la plupart des livres. Après tout, il faudrait être passablement stupide pour détruire des renseignements valables sur vos ennemis les plus haïs (lisez la description de l'Encyclopédie Catholique du mot hérésie pour une idée de la magnitude de la haine dont il est question ici). Autour de l'époque où la librairie a ouvert pour la première fois au public, le Pape Paul IV a fait émettre l' "index des livres prohibés". Lire, posséder ou distribuer ces livres entraînait une pénalité spirituelle d'excommunication (donc la condamnation à l'enfer sans appel), et dans les pays Catholiques, il y avait souvent des pénalités civiles en plus (de sévérités variées, dépendamment de la nature des livres).
Ironiquement, le pape a émis une directive plus tard la même année, modérant les pénalités se rapportant aux violations de la liste de non-lecture de l'Index, mais la directive a été, de façon très commode, "perdue" jusqu'en 1909. Oups! Je suppose qu'ils auraient dû inventer le système décimal Dewey pendant qu'ils ouvraient la librairie. Ce petit accroc de paperasserie a justifié 400 ans de suppression et de censure, et lorsque la directive a finalement été découverte, elle a été ignorée en faveur des 400 précédentes années, jusqu'à ce que l'église ne mette (légèrement) en lumière le document en 1966.
Alors que tout ceci semble passablement révoltant pour la mentalité Américaine, l'église approuve officiellement la censure même aujourd'hui : "La censure des livres est une supervision de la presse de façon à prévenir tout abus qui pourrait en être fait. En ce sens, chaque autorité légale, dont le travail est de protéger ses sujets des ravages d'une presse pernicieuse, a le droit d'exercer la censure des livres."
Depuis le troisième siècle, l'Église a expressément ordonné la destruction des livres hérétiques, mais leur contenu est clairement mis en référence par les principaux chasseurs d'hérésie du jour, tel qu'Iranaeus, un Père de l'Église qui a écrit extensivement sur les faussetés de l'hérésie. Ses textes admettent explicitement qu'il a lu certains des documents sources, et démontrent aussi une grande familiarité avec les différentes croyances des nombreuses sectes hérétiques existantes à l'époque. L'histoire officielle de l'église concernant les archives confirme qu'elle a contenu de tels documents comme ressource pour ceux assignés au combat contre l'hérésie.
Ainsi, l'existence d'archives secrètes est devenue inévitable pour une organisation obsédée par le contrôle de l'information. Peu importe la forme que les archives ont pris, elles datent indiscutablement du quatrième siècle au moins. D'après le Vatican, les premiers secrets des archives contenaient principalement les noms de croyants et des dirigeants importants de l'église, mais comme il est mentionné plus haut, ils contenaient assurément des copies de livres hérétiques et de livres bannis, de l'information jugée trop "dangereuse" pour le public.
A mesure que les siècles se sont écoulés, la liste des livres bannis et dangereux a grossi et grossi, grâce aux expansions répétées de la liste d'ennemis et aux tentatives agressives d'étouffer la liste des membres. Les inquisitions ont fait s'accumuler des centaines de livres sur des sujets allant du Protestantisme à la Sorcellerie et la magie rituelle, en passant par les librairies de groupes tels que les Chevaliers Templiers et les Cathares.
Les derniers groupes ont peut-être déjà possédé des additions particulièrement explosives à la librairie. Des théoriciens modernes de la Conspiration ont déjà spéculés que les Templiers et les Cathares auraient pu protéger des secrets tels que la possibilité que Jésus Christ ne soit pas mort sur la croix tel que publicisé, et qu'il pourrait y avoir des preuves tangibles pour soutenir l'affirmation, sans mentionner des descendants associés au messie soit disant asexuel.
 Le Pape Pie IV est crédité d'avoir officiellement conçu le premier l'existence de quelque chose qui pourrait être formellement appelé les "Archives Secrètes". La bâtisse actuelle a été complété au 17ième siècle et est resté la forteresse de l'information prohibée jusqu'à la fin du 19ième siècle, lorsqu'elle a symboliquement été ouverte à des érudits pré-choisis.
Un index lourdement édité du contenu des archives a été publié, et un large éventail de règlements ont été développés concernant qui avait accès à quoi. Une archive encore plus secrète connue sous le nom de "Pénitencier Apostolique" existe, contenant des documents papaux et des lois canoniques, et un tas d'autres choses qui sont super top-secrètes. Absolument personne n'a la permission d'y accéder.
Alors que le 20ième siècle tirait à sa fin, l'augmentation du libre flot de l'information autour du monde (et le pouvoir politique décroisant de l'Église Catholique) a rendu de plus en plus difficile pour le Vatican le contrôle effectif sur ce que les gens lisaient.
La découverte archéologique d'Anciens textes Gnostiques a levé le voile sur les hérétiques originaux, et une vaste augmentation de l'intérêt pour toutes les choses magiques et occultes a simplement empiré les choses. Il est difficile de justifier l'interdiction d'accéder aux rituels de sorcellerie, par exemple, alors que chaque détaillant de livre majeur en Amérique propose trois ou quatre saveurs de "Kits de Magies de Sorcières pour Adolescents".
Un autre problème prévisible est apparu lorsque le Vatican a admis que les archives secrètes existaient. Les gens ont tout naturellement commencé à tenter de deviner ce qui pouvait bien s'y trouver, parfois avec beaucoup d'exactitude.
Parmi les plus récentes affirmations avérées exactes se trouvaient le contenu du Troisième Secret de Fatima, une prétendue dévastatrice prophétie du jugement livrée par la Vierge Marie lors d'une série d'apparitions à des enfants de paysans illettrés qui aurait été semble-t-il dévoilée par l'Église en 2000. Également, sous une pression intense, l'Église a rendu publique une série de documents du 20ième siècle des archives secrètes traitant de la complicité papale dans la monté du Nazisme en Allemagne.
En plus de la collaboration Nazie, il est souvent affirmé que les archives contiennent une quantité plutôt importante d'information sur les mauvais agissements de l'Église Catholique, tel que l'actuel scandale sur la pédophilie des prêtres. Dans les faits, les archives contiennent des kilomètres d'allégations concernant les activités sexuelles et autres vices appréciés par les prêtres et les évêques, datant d'au moins jusqu'au 14ième siècle, et possiblement même davantage.
Réalisant le danger de telles révélations, le Vatican a structuré l'accès aux archives pour permettre un minimum de révélations accidentelles et un maximum de confidentialité. La façon la plus évidente de faire cela est aussi la plus efficace. Il est strictement interdit d'aller parcourir les rayons et les tablettes des archives secrètes du Vatican. Il n'est même pas clair si le libraire des archives a lui même la permission de le faire.
 Les personnes à la recherche d'information désirant voir des ouvrages provenant des archives doivent arriver au portail en sachant exactement quels documents ils désirent, ce qui est une façon vraiment merdique d'encourager l'éducation et la recherche mais une très bonne façon de s'assurer que personne ne tombe sur les Écrits Érotiques Explicites de Jésus et Marie. Les chercheurs doivent présenter leur requêtes écrites à l'avance, donnant au libraire amplement de temps pour décider entre les trois options de réponse - 1) sortir le document demandé, 2) affirmer que le document n'existe pas, ou 3) admettre que le document existe mais refuser d'y accorder l'accès.
Alors si vous espériez parcourir les archives à la recherche de preuves que Jésus était un extra-terrestre, oubliez ça. Vous avez de meilleures chances d'obtenir une visite guidée de la Zone 51 que de pouvoir jeter un œil sur la Sonde Anale Extra-Terrestre Sacrée.
Secret Archives of the Vatican | |
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