احمدي نجاد مرحبا بك
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L'Ordre du Temple Solaire et AXA - Massacres de l'OTS : les chemins du blanchiment passeraient-ils par Axa-Luxembourg ?
Le 13 juin 2001, Claude Bébéar, patron du groupe financier Axa Assurances, était mis en examen dans une vaste affaire de blanchiment et de fraude fiscale via quelques filiales de son groupe et notamment la société Luxembourgeoise PanEuroLife. L'affaire fit en son temps couler beaucoup d'encre, à un moment où ce grand patron français, qui fit chuter Messier, présidait aussi le comité français pour les Jeux Olympiques de 2008.
Ce que l'on sait moins, c'est que le même homme, plus récemment, a été mis en examen pour une autre affaire d'escroquerie financière, en compagnie d'une trentaine de personnages retenus comme témoins assistés ou mis en examen - dont de nombreux cadres dirigeants d'Axa-Assurances - dans un dossier sordide de contrats d'assurances détournés pour blanchir des fonds de provenance et de destination obscures.
Et où l'on découvre le nom d'un membre de la famille de Jo Di Mambro, l'ancien dirigeant de l'Ordre du Temple Solaire mort en Suisse en octobre 94. Plus celui de plusieurs responsables de l'AMORC (Ancien et Mystique Ordre des Rose-Croix).
Résumons brutalement : selon nos informations, des contrats d'assurance-vie gérés par une agence Axa au Luxembourg, auraient servi à blanchir des fonds issus de trafics de produits nucléaires, gérés par certains dirigeants de l'Ordre du Temple Solaire. Et la mort opportune des 74 membres de l'Ordre du Temple Solaire aurait permis de récupérer discrètement et facilement une part de ces fonds pour des destinations pas tout à fait inconnues et de justifier la disparition du reste...
Résumons encore plus brutalement : Axa-Assurances et ses dirigeants auraient participé à la gestion de commissions occultes de 100 millions de dollars versées à des organisations politiques européennes et issues d'un contrat de retraitement de produits nucléaires destiné à l'Iran et interdit par la CIA au début des années 90… Avec Jo Di Mambro, l'OTS et certains hommes d'affaires genevois comme grands intermédiaires. À la fin de l'histoire : 74 morts en 94/95 et 100 millions de dollars escroqués par certaines organisations politiques européennes occultes aux États d'Iran et d'Arabie Saoudite, le tout avec la complicité (involontaire ?) du groupe Axa.
Moins brutal mais encore plus clair : 74 morts de l'OTS, rentabilité financière assurée pour les blanchisseurs dans la grande lessiveuse Axa-Assurances, patron Claude Bébéar.
Mais, bien entendu, il ne s'agit ici que d'hypothèses de travail, fondée sur seulement 30 tomes d'instruction et 29 personnes impliquées, plusieurs années d'enquête de quelques magistrats fragiles qui crient au secours devant un dossier multiforme où les réseaux maçonniques se mobilisent pour protéger les criminels et les financiers complices. Et pour le moment, la preuve formelle n'a pas encore été faite que M. Bébéar avait conscience du fait que ses beaux contrats d'assurance-vie étaient abusivement détournés de leur usage officiel... Qui donc savait cela ? Personne ?
Le Tribunal d'Évry a produit depuis 96, concomitamment à l'instruction de l'affaire OTS, près de 30 tomes d'instruction sur ce volet financier superbement ignoré par le juge Fontaine de Grenoble... Instruction bloquée par les personnes impliquées pendant 18 mois en appel et enfin débloquée en cette année 2003 : à ce jour, le dossier est en attente de règlement, c'est-à-dire de passage devant un tribunal correctionnel... d'ici trois ans ou jamais selon les pressions qui seront faites, ou d'ici trois mois si la presse et l'opinion publique demandent la vérité. Ou peut-être même encore plus vite, si d'aucuns réussissent à imposer le traitement de ce dossier par le Tribunal de Grenoble le 22 septembre prochain, date de l'ouverture du procès en appel de Michel Tabachnik, un des anciens dirigeants de l'OTS.
Reprenons posément cette invraisemblable affaire.
Nous sommes au début des années 90. Le mur de Berlin est tombé, les généraux russes ont besoin d'argent et ils ont pas mal de produits nucléaires en stock.
Certains états en voie de développement, comme l'Iran par exemple, ont besoin d'uranium retraité, pour faire tourner les deux centrales nucléaires vendues par la France.
Certains hommes d'affaires genevois, parfois liés par leurs familles à l'Ukraine, ou d'autres, lybiens célèbres du côté de l'Élysée ou du salon de Marie Laforêt, ont besoin de faire des affaires.
La société Hydro-Québec, sait, elle, parfaitement bien retraiter l'uranium d'origine militaire pour le rendre utilisable par une centrale civile. Et nombre de ses cadres dirigeants sont membres de l'Ordre du Temple Solaire. Certains meurtres de l'affaire seront d'ailleurs commis au Québec.
Un certain Jo Di Mambro, créature issue de l'Ordre des Rose-Croix, fidèle ami de nombreux ordres templiers et loges maçonniques, en lien avec la loge P2 italienne, proche de ces réseaux affairistes et anticommunistes qui produisirent en leurs temps le SAC de M. Pasqua et de multiples et sordides affaires mafieuses, est le personnage idéal pour servir d'intermédiaire et de porteur de valises : il n'a pas peur de l'argent sale, puisque ses compétences en ésotérisme lui donnent, croit-il, le pouvoir de transmuter l'argent sale en monnaie propre...
Est alors monté un énorme contrat tripartite d'environ un milliard de dollars : Iran - Russie - Hydro-Québec, aux termes duquel l'Iran doit prendre livraison de quelques produits nucléaires qui l'intéressent fort pour faire tourner ses centrales achetées à l'industrie atomique française… Comment imaginer en effet que les organisations politiques françaises et européennes ne touchent pas leur part d'un tel contrat, tout comme pour les contrats du pétrole a - fric - ain ?
Mais la CIA - une de ses branches - veille au grain… et interdit ce contrat.
Or, pas de chance, les commissions habituelles à ce genre de contrats internationaux sont dites avoir déjà été versées aux organisations politiques européennes qui ont couvert la signature du contrat… Et il n'est pas question de rembourser ce qui a déjà été dépensé pour partie, que voulez-vous, mon bon monsieur, la vie politique, cela coûte cher...
Comment faire ?
C'est simple. Les adeptes naïfs du Temple Solaire vont faire l'affaire. Organisons donc une série de beaux faux suicides - vrais massacres, frappons les esprits et accusons Jo Di Mambro d'avoir détourné les fonds. Ainsi, l'Iran, financé en arrière par l'Arabie Saoudite, ne pourra rien dire : certes, ils viennent de perdre 100 millions de dollars, mais que voulez-vous, nous aussi (hommes d'affaires genevois, jamais inquiétés ni interrogés par M. Luc Fontaine, alors même que la femme de l'un d'eux est morte dans les massacres de l'OTS…), nous aussi, nous avons été floués par Di Mambro… il nous a volés…
C'est compliqué ? Pas du tout : nous sommes là dans des processus classiques de grands trafics financiers et commerciaux internationaux où la vie humaine compte bien peu et où les organisations politiques "taxent" les transferts de fonds de façon tout à fait habituelle et banale, via, précisément, l'aide efficace de quelques grandes compagnies comme Axa-Assurances. Quand le jeu dérape, que des partenaires se fâchent, il y aura bien assez de policiers, de militaires ou de petites frappes ou gros et gras barbouzes dans les ordres templiers ou les loges maçonniques pour trouver la main-d'oeuvre nécessaire et suffisante au sale boulot (74 morts dans les massacres de Suisse, du Québec et du Vercors, plus Grâce de Monaco et Mme Ghislaine Marchal - affaire Omar Raddad -, sans compter ceux que l'on ignore et qu'une enquête pourrait déterminer).
Alors, bien entendu, les parties civiles en cette affaire ont un peu de mal. Ils en perdent certains papiers dans certains couloirs ou sur certains chariots et comme par hasard des lecteurs attentifs qui passaient par là trouvent le moyen de raconter à l'extérieur ce qu'ils viennent de découvrir… Non, soyons sérieux, nous inventons tout cela, pour rire. Pardon aux morts.
En réalité, plusieurs procédures assez complexes touchent actuellement le groupe Axa et ses dirigeants. Parmi elle, une procédure de détournements de centaines de millions de francs de TVA européenne, en lien avec le marché du lait… Ce sont les consommateurs et les citoyens qui paient. Et comme par hasard, l'on retrouve dans cette procédure-là la même agence Axa-Luxembourg que celle concernée par les vrais-faux contrats d'assurance où apparaît le nom de Di Mambro…
Mais aucun dirigeant de ce beau grand groupe international fleuron du capitalisme libéral franco-français maçonnique n'a conscience un seul instant que ses contrats d'assurance si légaux dans chaque pays sont détournés de leurs usages légitimes pour fluidifier de grands trafics internationaux et criminels conduits aux dépens des citoyens et de la démocratie et au profit de quelques grands prédateurs violents et paranoïaques.
Qu'est-ce qu'une compagnie internationale d'assurances et une obscure agence locale d'un si petit pays - le Luxembourg - vient faire dans le dossier de l'OTS ?
Justement, c'est tellement simple que jamais l'on aurait pu imaginer une chose pareille, mon bon monsieur… Vous croyez que le monde est si méchant et si pervers ?
Restons simples : n'importe qui peut ouvrir un contrat d'assurance-vie sur la tête de n'importe qui, il suffit de présenter une pièce d'identité, vraie ou fausse. Contrat géré hors loi française, par exemple. Donc, hors succession, puisque hors territoire. Quand la personne meurt, celui qui a ouvert le contrat récupère ou fait récupérer l'argent par qui il veut - homme politique, par exemple ? - puisque le titulaire du contrat n'était même pas lui-même au courant qu'il servait de prête-nom à une procédure parfaitement simple et efficace de blanchiment de commissions…
Il était évidemment facile pour les dirigeants de l'OTS, Jo Di Mambro en particulier, d'avoir un bon nombre de cartes d'identités de membres de l'OTS… Ouverture de contrat d'assurance-vie signifiait alors mort sur ordonnance, au terme de quelques mois ou années.
Il est tout de même un peu gênant que le juge Luc Fontaine de Grenoble n'ait jamais exploré cette piste-là. Il faut dire que pour repérer les noms des titulaires des contrats d'assurance-vie détournés d'Axa-Luxembourg, il faut aux juges se lever de bonne heure, tant les circuits de comptabilité occulte sont parfaitement au point. Ces contrats sont montés pour être les plus permissifs possible : une simple procuration permet des transferts de fonds importants et quand les titulaires meurent, plus de traces nulle part…
Mais repérer la similitude des banques entre les circuits Axa et les circuits OTS/Di Mambro aurait été parfaitement possible au juge Fontaine, qui préféra, comme on le sait, conclure pour le Vercors sur la thèse invraisemblable du suicide ésotérique en vase clos…
Le pauvre, il a été menacé de mort, pensez-donc, mon bon monsieur, on ne va tout de même pas attendre d'un pauvre juge d'instruction d'un obscur tribunal de province qu'il ait le courage d'une Éva Joly, cette femme improbable, norvégienne étrange, étrangère égarée dans l'honorable magistrature parisienne, qui ose remettre en cause les criminels d'état et demander la création d'un délit de "grande corruption"…
Et puis, pour traiter des dossiers de grande corruption, il faut regrouper les dossiers et non les saucissonner en de multiples procédures suivies par de multiples juges qui ne se rencontrent jamais…
Sauf que : le nombre de procédures qui concernent aujourd'hui, d'un côté le groupe Axa et en particulier ses agences du Luxembourg et d'autre part, l'affaire de l'OTS, est tel que, justement, les magistrats commencent à causer entre eux. Et comme ils parlent assez fort et que nos systèmes d'écoute sont au moins aussi sophistiqués que d'autres plus coûteux…
A propos, j'allais oublié : il y a environ 18 mois, le conseiller Sécurité de Claude Bébéar a conduit une mission au Luxembourg, pour négocier avec les autorités ce qu'ils allaient dire dans toutes ces affaires étranges qui s'accumulent à l'horizon d'Axa et assombrissent de plus en plus son futur… Il s'agit de M. Charles de Mauduit, créateur par ailleurs d'une école de formation pour responsables de sécurité, installée dans l'enceinte de l'école Militaire (Bâtiment du Tailleur).
Par hasard, il paraîtrait que ce monsieur est aussi un habitué de certains dîners avec ce bon Charles. Qui, paraît-il toujours, aurait fait savoir au juge Luc Fontaine concernant le dossier OTS : "secret d'état - secret défense" et autre discours en langue de bois, pour protection universelle des dossiers de corruption les plus lourds et les plus criminels.
Le dossier des massacres de l'OTS, des trafics d'armes et du blanchiment d'argent qui y sont liés n'est pas clos : il se pourrait même que nous soyons encore aux prolégomènes.
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