Afficher la liste complète (21 médias)Depuis les années 1960, la photographie créatrice non seulement obtient droit de cité parmi les autres arts, mais encore inspire bien souvent leurs démarches. Elle, dont le problème fut toujours de s'affirmer comme art sans en imiter aucun, se trouve à son tour imitée mais ne doit pas pour cela laisser dissoudre ses qualités particulières.
L'hyperréalisme (qui est surtout un photoréalisme), le body art, l'earth-art et l'art conceptuel adoptent la photo comme un modèle d'objectivité ou un moyen relativement neutre de communiquer un acte ou une pensée à l'état pur. Cependant, dans l'incertitude où elle est encore de sa situation parmi les arts, la photographie proprement dite continue de tirer une constante interrogation sur ses caractères spécifiques. La voici donc d'emblée là où en sont les autres arts depuis quelque temps : se définir par une perpétuelle mise en question de sa définition.
Comme chaque discipline technique accédant au niveau de la création, la photographie est tenue de s'envisager tout entière comme espace de création. L'épanouissement actuel ne signifie pas le repliement de l'expression photographique sur un seul genre, plus « artistique » et sophistiqué. Certes, l'amateur comprend de mieux en mieux le long et délicat travail nécessité par un tirage de qualité et qui interdit, bien plus encore que pour lagravure, toute multiplication industrielle. Mais il n'empêche que la création personnelle reste plus que jamais présente et ouverte dans tous les genres quotidiens de la photo, à commencer par le reportage et l'illustration. Un des signes de cet achèvement culturel est qu'aucune tendance ni aucune technique n'en sont désormais exclues. Depuis le photomaton jusqu'aux manipulations raffinées qui nécessitent l'exemplaire unique, tout est donc possible au royaume de la création photographique.
Il fallait pour cela surmonter les vieux tiraillements entre une photo objective et réaliste et une photo subjective. Libre de déformer les données de la réalité, contrainte de renoncer à atteindre l'objectivité totale, mais aussi obligée d'abandonner l'espoir de se passer du reflet de la réalité, la photographie actuelle tend à renoncer à ces querelles et à les dépasser en manifestant que le constat photographique le moins manipulé est tout autant constat sur la vie intérieure du photographe. L'image du monde extérieur met à nu un instant vécu par celui qui l'a saisie. Et, comme le pressentait déjà Minor White, la photographie tend à rejoindre, avant même les autres arts, ce point radical où voir et découvrir sont aussi inventer, et même plus qu'inventer, créer.
[size=22]1. Un art en plein essor
La photographie – art de fixer la trace de la lumière – occupe une place grandissante dans la
culture de notre temps. Les signes en sont nombreux, avec une avance marquée des États-Unis où
Alfred Stieglitz la fait entrer dans les musées dès le début du
XXe siècle, où le département de photographie du Museum of Modern Art de
New York est créé en 1940, où Kodak fonde la George Eastman House (aujourd'hui International Museum of Photography) en 1949 ; sans compter le rôle traditionnel de la Library of Congress de Washington, du Metropolitan de New York et du
musée de Philadelphie. La présence de la photo au musée est devenue, là, normale ; citons, parmi les plus dynamiques : le Fogg Art Museum (Harvard University) de Boston, l'Art Institute de Chicago, le Museum of Art de San Francisco, le Center for Creative Photography à Tucson (Arizona). En 1974,
Cornell Capafondait l'International Center of Photography à New York, avec ses collections, ses expositions, ses conférences... Au
Canada, ce sont les collections de la Galerie nationale d'Ottawa et l'activité de l'Office national du film. En Europe, le temps perdu se rattrape autour des collections déjà anciennes du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale, de la National Portraits Gallery et du Victoria and Albert Museum de
Londres, du Folkwang Museum d'Essen, du Museum Ludwig à Cologne, du Prentenkabinet de Leyde (Pays-Bas). Des centres nouveaux s'ouvrent ou sont établis : au musée de l'université de Parme (Italie), au Kunsthaus de Zurich (Suisse), au Stedelijk Museum d'Amsterdam, au Moderna Museet de Stockholm, au musée des
Arts décoratifsde Prague, à Lodz en Pologne, à Siaulai en Lituanie. En Australie, il y a l'Australian Center for Photography de Sydney. En France, le musée Nicéphore-Niepce de Chalon-sur-Saône, la galerie municipale du Château-d'Eau à Toulouse témoignent du dynamisme de la province. À Arles, le musée Réattu est inséparable d'un festival annuel qui est la plus grande rencontre mondiale d'auteurs et d'amateurs. Enfin, en 1978, le congrès de Mexico a montré l'éveil à elle-même de la photo latino-américaine.
Un autre signe de la vitalité de la photographie est l'essor des galeries privées qui commercialisent les photos comme œuvres d'art, parfois en tirage limité, bien que cet article n'ait pas beaucoup d'importance aux yeux du véritable amateur. Les États-Unis, là aussi, ont donné l'exemple, et si les tentatives méritoires de Julien Levy, en 1932, et de Helen Gee, en 1954, furent prématurées, on a assisté à la réussite de Lee Witkin à New York depuis 1969 et de Harry Lunn à Washington depuis 1971. De fameux marchands ont suivi, comme
Sydney Janis,
Castelli, Marlborough, Zabriskie,
Sonnabend, et on compte aujourd'hui par centaines les galeries de photos aux États-Unis. En Europe, après Il Diaframma (Milan) en 1967 du pionnier et grand animateur Lanfranco Colombo, on a fondé des galeries de plus en plus nombreuses qui ont parfois réussi : à Londres (Photographers' Gallery de Sue Davis), à Southampton, à Vienne (Autriche), à Amsterdam, à Cologne, à Aix-la-Chapelle, à Berlin, à Barcelone, à Madrid (où le Fotocentro, né du
mécénat privé, déborde de beaucoup l'activité d'une simple galerie)... À Paris, une galerie comme celle d'Agathe Gaillard et quelques autres ont déjà fait largement leurs preuves. La revue multilingue
Print Letter, de Zurich, suit ces activités. Les périodiques consacrés à la photographie sont nombreux, mais peu sont d'une tenue véritablement artistique. Aux États-Unis,
Aperture est un modèle de raffinement, mais
Afterimage, organe du Visual Studies Center de Rochester, animé par Nathan Lyons, est la meilleure revue pour ses textes. En Europe,
Camera (Lucerne) est une classique de portée internationale ;
Creative Camera (Londres) suit la jeune photographie. Jusqu'à Zagreb (Croatie) avec
Spot et jusqu'en Australie avec
Light Vision, d'heureuses tentatives voient le jour. Le domaine de l'édition de livres de photos est trop diffus pour être même résumé ici, mais en France Robert Delpire, les éditions du Chêne, en Allemagne Schirmer and Mosel, aux États-Unis Aperture, Lustrum Press doivent être cités, comme les courageuses tentatives que représentent Contrejour et Créatis à Paris. D'ailleurs, les jeunes photographes tendent à s'exprimer le plus directement possible en assumant eux-mêmes la diffusion de leur travail. Cependant que de luxueux et très coûteux
portfolios de photos véritables en tirage limité (chez Parasol Press, Lunn, Castelli, Sonnabend...) sont dignes des éditions de gravure originale.
Ce n'est qu'aux États-Unis que l'appartenance de l'enseignement de la photographie au domaine de la culture est reconnue : à l'université de Princeton, à l'Institute of
Design de Chicago, au Massachusetts Institute of Technology, au Rochester Institute of Technology, à la San Francisco State University, à Albuquerque (New Mexico). L'Europe souffre d'un retard considérable en dépit de la qualité de professeurs comme Otto Steinert et ses successeurs à Essen, de Floris Michael Neusüss à Kassel (Allemagne), de
Jean-Pierre Sudre en France, et de la Trent Polytechnic School de Nottingham.
2. Les mouvements nés au cours des années 1950
Les tendances actuelles ont leurs racines les plus immédiates dans trois mouvements principaux des années 1950 : le reportage humaniste, la photographie de libre expression ou « subjective », la photographie comme vérité intérieure de l'artiste. C'est autour de ce dernier problème que, depuis les années 1970, s'est manifesté l'essentiel de la création photographique alors que l'opposition entre photo-témoignage et photo-subjective tendait à être surmontée.
• Le documentaire
La grande période du reportage, commencée avant la guerre (généralisation de l'appareil 24 × 36 mm, fondation de
Life en 1936), se poursuit au lendemain du conflit (fondation de l'agence Magnum en 1947) avant que la télévision ne vienne gêner ses débouchés (disparition de
Life en 1972). Le symbole et le héros en est Eugène
Smith, dont les images puissamment expressives plaident pour des causes généreuses, telle la dénonciation de la pollution industrielle criminelle (
Minamata, 1975).
PhotographieBlessé durant la guerre du Pacifique, W. Eugene SmithW. Eugene Smith, Blessé durant la guerre du Pacifique, mars 1945, tirage argentique. Un soldat américain est soigné sur un lit de camp, sous les fonts baptismaux de la cathédrale de l'île de Leyte, aux Philippines. Crédits: Hulton Getty[/size]
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Le point d'équilibre parfait en est l'œuvre du Français
Henri Cartier-Bresson qui a donné la meilleure définition du genre : « La photographie est, dans un même instant, la reconnaissance d'un fait en une fraction de seconde et l'organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment la signification de ce fait. » Cartier-Bresson qui avoue sa dette envers André
Kertész, dont l'œuvre reste un modèle pour les plus avancés.
PhotographieParis, A. KerteszAndré Kertesz, Paris, 1929, tirage argentique, 20,4 cm x 25,2 cm. F.R.A.C.-Collection Aquitaine, Bordeaux. Crédits: Frac-collection Aquitaine[/size]
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Ce courant de la photo comme témoignage sur l'humain a trouvé sa plus brillante illustration dans l'
exposition Family of Man organisée par
Edward Steichen en 1952. Mais il allait aussi y trouver ses limites, dénoncées par
Roland Barthes qui, dans
Mythologies(1957), y décelait un système de reproduction d'idées générales toutes faites sur la nature humaine, alors que le vrai privilège de la photographie est de saisir des situations uniques et particulières, donc historiques. Plus récemment, Victor Burgin, réfléchissant sur le rapport entre art et langage, démontait les mécanismes qui lient le sens à l'image, et Susan Sontag montrait qu'ils sont loin d'être toujours innocents.
C'est en 1958 que paraît le livre de
Robert Frank,
Les Américains, édité d'abord en France par Robert Delpire, car il fut repoussé par les Américains eux-mêmes. Loin d'y rechercher les moments conventionnellement significatifs, Frank y montre les instants absurdes du quotidien à la fois haché et monotone, et d'autant plus vécus qu'ils ont moins de sens. En 1956, le livre
New York, édité aussi en France, de
William Klein, peintre devenu photographe avant de devenir cinéaste, va ouvrir une autre issue au reportage en acceptant les données brutes de l'instantané photographique (gros plan, grain) avec la violence propre au monde où nous vivons.
Aux États-Unis, les portraits de
Diane Arbus n'ont recours à aucun artifice pour crier l'irrémédiable : malheur ou bêtise, solitude et folie. Issue partiellement de
Lisette Model, celle-ci marquée par l'insolent
Weegee, l'œuvre de Diane Arbus exerce une fascination intense sans guère se laisser imiter, bien que les portraits glacés de
Richard Avedon, les poupées inquiétantes de Rosalind Solomon, les nus délirant d'Allen Dutton ou impavides du Français Jean-François Bauret puissent lui être comparés.
PhotographieRunning Legs, L. ModelLisette Model, Running Legs, 1940, tirage argentique, 39,2 cm x 49 cm. Musée d'Art moderne de Saint-Étienne. Photographe humaine, attentive à la diversité des foules comme au caractère de personnages croisés dans New York et alentour, Lisette Model choisit l'angle le plus inattendu, ou le plus approprié, pour montrer la hâte aveugle de l'époque. Crédits: Y. Bresson/ Musée d'art moderne, Saint-Etienne-Métropole[/size]
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PhotographieAutoportrait, WeegeeWegee, Autoportrait, 1957. Tirage argentique. Extrait d'une série de Distorsions, ce portrait du photographe par lui-même, dans le reflet d'un enjoliveur, est placé sous cette enseigne : «Attention! Pour être la meilleure, il faut qu'une photo soit originale, ou bien alors étrange.» Crédits: Weegee / Hulton Getty[/size]
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• La photographie subjective
La photographie de libre expression ou photographie subjective a eu une vogue parallèle à celle de l'
art abstrait en
peinture. Aux États-Unis,
László Moholy-Nagy, venu du
Bauhaus, enseignait à Chicago l'intégration des procédés photographiques à une expérimentation plastique totalement libérée (jeux de lumières-photogrammes). Il marqua les Américains
Harry Callahan et
Aaron Siskind et leurs élèves. De leur côté, Francis Bruguière, Frederick Sommer, Henry Holmes-Smith ont utilisé les papiers découpés, les produits étalés sur une plaque de verre, les superpositions pour créer des images abstraites. Mais c'est en Europe que la photographie subjective se constitua en un ensemble coordonné de recherches grâce au professeur Allemand Otto Steinert depuis 1949, d'abord à Sarrebruck puis à Essen (1959), et à ses expositions collectives à partir de 1951. En France, le groupe Libre expression, animé par Jean-Claude Gautrand réunit des talents jusque-là isolés. Il s'agit d'une photo considérée comme une enquête sur ses propres moyens et comme une création personnelle autonome, attentive aux formes en tant que formes et libre de déformer l'apparence immédiate de la réalité. Les bornes techniques, les limites objectives à l'objectivité absolue en photographie – qui sont le cadrage qui isole la réalité, la perspective particulière, l'instantanéité qui exclut le mouvement, etc. – justifient toutes les initiatives du créateur.
PhotographieMicrographie, L. Albin-GuillotLaure Albin-Guillot (1880-1962), Sans titre (Micrographie), vers 1927-1930, épreuve au gélatino-bromure d'argent sur papier baryté, 24 cm x 18,1 cm. Musée d'Art moderne de Saint-Étienne. Crédits: Y. Bresson/ Musée d'art moderne, Saint-Etienne-Métropole[/size]
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Le dynamisme libérateur de cette tendance n'a pas pu, cependant, rendre compte de toute la diversité de la vie photographique. Il conduisait à une hiérarchie de valeurs entre la photo comme simple copie de la réalité, la photo comme interprétation personnelle et la photo comme pure création. Hiérarchie qui se détournait de cette donnée première qu'est la soumission à la réalité. C'est pourtant là l'originalité irremplaçable de la photographie. Alfred Stieglitz l'avait compris, et
Paul Strand l'avait proclamé : « L'objectivité est l'essence même de la photographie [...] et chaque médium n'atteint le maximum de ses possibilités que par la pureté dans son utilisation. »
Et rien ne peut aller contre la phrase de Villem Flusser : « L'objet est la signification de la peinture et la cause de la photographie. »
PhotographieThe White Fence, P. StrandPaul Strand, The White Fence, Port Kent, New York, 1916, tirage argentique, 16,5 cm x 21,5 cm. La Barrière blanche est l'une des plus célèbres images du photographe, prise la même année que le saisissant portrait d'une aveugle (Blind), à un moment charnière de son œuvre, e… Crédits: By courtesy of Paul Strand[/size]
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Certaines œuvres, bien qu'apparentées à l'art abstrait, ont su respecter les données profondes de la photographie et maintenir leur présence auprès des jeunes créateurs. En 1961, l'Anglais
Bill Brandt – déjà connu par son regard hautain, ironique et sombre sur la société de son pays – fait scandale par son livre
Perspective sur le nu. Un objectif grand angulaire y transforme le corps humain en sculptures dignes de Henry
Moore. Mais c'est bien plus encore une méditation sur la vision photographique. Ami des peintres gestuels américains, qu'il inspira parfois, Aaron Siskind retrouva leurs formes dans les maculatures des murs et des affiches déchirées, mais son exaltation de l'objet trouvé par le cadrage reste avant tout une démonstration photographique. Harry Callahan a su ne rien rejeter des possibilités de son art, y compris les subtilités de laboratoire, mais c'est pour atteindre au chant d'amour de la série
Eleanor (1984) et à la pureté infinie de cette série de plages. Yasuhiro Ishimoto, quant à lui, a porté son influence au Japon. Mais pour Callahan et ses disciples, l'influence de Minor White fut aussi importante que celle de Moholy-Nagy.
• L'intériorisation
Minor White est le représentant le plus typique du troisième courant d'influences qui a marqué la photographie créatrice contemporaine. En 1952, il fonde, avec Walter Chappell et quelques autres, la revue
Aperture consacrée au problème de la communication en photographie. Mû par un intense désir de fusion spirituelle avec la nature et avec Dieu, White en vient à saisir une réalité totalement transfigurée par la vision intérieure ; regardant et regardé se confondent dans une union mystique.
Mirrors,
Messages,
Manifestations(1969) est à la fois un livre de photographies, de poésie et de religion (le catholicisme aussi bien que le bouddhisme zen). L'enseignement de White (au Rochester Institute of Technology, puis au Massachusetts Institute of Technology de Boston) eut une influence considérable. Mais il aboutissait à une attitude purement contemplative et idéaliste qui, elle aussi, négligeait la part d'objectivité essentielle à toute photographie.
Très différente et cependant parallèle à celle de White, l'œuvre de
Walker Evans a pris une importance grandissante. Partisan d'une photo « totale, franche et pure », pour lui la qualité suprême d'une photographie est d'enregistrer les détails précis de la réalité. Ses constats directs de la condition américaine après la grande dépression, dans le cadre de la Farm Security Administration, en témoignent
. Mais en même temps Evans refuse de croire à l'objectivité parfaite du document photographique. Même et surtout lorsqu'elle est pure de toute manipulation intentionnelle, une photographie apporte aussi un témoignage sur un moment de la vie intérieure de son auteur. Et le titre du livre
Messages from the Interior(1966) le dit bien.
PhotographieAt Home in Alabama, W. EvansWalker Evans, At Home in Alabama, 1936, tirage argentique. Lors du reportage entrepris en 1936 en Alabama avec l'écrivain James Agee, Walker Evans photographie Bud Fields, cultivateur de coton, avec sa femme et le plus jeune de leurs trois enfants, dans le dénuement de leur intérieur. Le pr… Crédits: Hulton Getty[/size]
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PhotographieSitting by the Shop, W. EvansWalker Evans, Sitting by the Shop, 1936, tirage argentique. En octobre 1935, la Farm Security Administration commande au photographe un reportage dans le sud des États-Unis. Dans le quartier noir d'une ville du Mississippi, Walker Evans (1903-1975) photographie un groupe d'hommes désœuvrés, devant l'échoppe d'un barbier. Crédits: Hulton Getty[/size]
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Ayant cité quelques phares dont l'œuvre, interrompue ou continuée, exerce une fascination particulière sur la jeune photographie, reprenons les trois grands aspects (le documentaire, l'imaginaire, l'intériorisation), et tâchons de suivre les développements actuels des tendances principales de la photographie.[/size]
الأحد فبراير 14, 2016 5:14 am من طرف فدوى