L’illusion politique : La démocratie libérale, une démocratie bourgeoise

Le titre en dit beaucoup (Ce texte est la suite de l’article sur la Dictature de la Consommation).Il me vient souvent de remettre en question notre système politique et de questionner notre "démocratie;". On nous dit que nous vivons en démocratie et que que l’on jouit de grandes libertés individuelles. Certains affirment que nous vivons dans un pays libre, d’autres affirment le contraire…J’aurais tendance à dire que les libertés démocratiques tant défendues par nos gouvernements sont des illusions.
Tout d’abord, je ne crois pas que la liberté consiste seulement à pouvoir faire un trait sur un bout de papiers aux 4 ans pour donner le pouvoir à quelqu’un dont la majorité connait peu de choses sur les points défendus par leur parti. Il m’en revient donc à dire que nous vivons sous la dictature du capital, puisque tout va en fonction de ce même capital (l’esclavage salarié, une concentration de la propriété entre quelques main, l’absence pour les travailleurs d’accès direct aux moyens de production et aux biens de consommation, l’existence d’un chômage de masse, etc.).
J’ai pu confirmé ma pensée dans mes lectures, notamment dans Propagande, médias et démocratie de Noam Chomsky & Robert W.McChesney. Quelques citations viennent appuyer ma perception de la chose dont Chomsky sait si bien décrire. Ne pouvant mieux décrire la réalité expliquée par Chomsky, je réutiliserai ses mêmes propos. Celui-ci introduit la démocratie sur trois critères essentiels.

Premièrement, il importe que la société ne présente pas de disparités marquées dans la répartition de la richesse et de la propriété, car celles-ci affaiblissent la capacité des citoyens d’agir sur un pied d’égalité.
Deuxièmement, il importe que les citoyens ressentent un sentiment d’appartenance à leur communauté et soient conscients que le bien-être de chacun dépend étroitement du bien-être de tous. Ce sentiment donne à la culture politique démocratique une solidité qui lui ferait défaut si chacun ne cherchait à promouvoir que ses intérêts personnels, même quand ils nuisent à l’ensemble de la communauté.
Troisièmement, la démocratie requiert l’existence d’un système de communications efficace, aux ramifications étendues, qui informe et mobilise l’ensemble des citoyens et les amène à participer réellement à la vie politique.
[...]
À mon avis, le contrôle privé des médias et des moyens de communication n’est ni neutre ni foncièrement bénéfique. L’assise commerciale des médias a des effets négatifs sur la manière dont s’exerce la vie politique en démocratie. Cette situation appauvrit la culture politique, ce qui conduit les citoyens à se dépolitiser, à devenir apathiques et à faire des choix purement égoïstes. Il en résulte que les intérêts financiers et commerciaux qui gouvernent actuellement la société américaine exercent une influence démesurée sur le contenu de l’information. Bref, la nature du système américain des médias sape les trois critères essentiels d’un véritable gouvernement par le peuple.

Ça résume très bien la situation dont est victime la société… (Ploutocratie)Publié par G
Cet article a été publié à mai 14, 2009 à 7:53 et est archivé sous Analyse, Capitalisme, Censure, Corruption, Critique, Dictature, Démocratie, Désinformation, Politique, Propagande, Révolution, Économie, Éducation, Électoralisme avec des tags Analyse, Économie, Éducation, Électoralisme, Capitalisme, Censure, Corruption, Critique, Démocratie, Désinformation, Dictature, Politique, Propagande, Révolution. Vous pouvez suivre toutes les réponses à cet article grâce au flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou un trackback depuis votre site.

2 réponses à “L’illusion politique : La démocratie libérale, une démocratie bourgeoise”


H. dit :
mai 15, 2009 à 1:13
Okay de un c’est quoi la ;"plutocratie;"? et de deux si tu l’as écrit bravo! lol Répondre


robeusgeopoliticus dit :
mai 15, 2009 à 3:04
Non je ne l’ai pas expliqué directement. Il est vrai que je devrais définir le concept, alors le voici : La ploutocratie consiste en un gouvernement où l’argent constitue la base principale du pouvoir. Socialement, cette concentration du pouvoir dans les mains d’une classe sociale s’accompagne d’inégalités très fortes et d’une mobilité très faible, dans le sens où le passage d’un individu (ou de plusieurs personnes) d’un groupe social (classe sociale) à un autre est très difficile, étant donné les faibles ressources mises à la dispositions des personnes plus pauvres. (Le ‘diktat’ du Capital) R