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 De la robe à la culotte : l’éducation comme cinquième âge de la vie

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كاتب الموضوعرسالة
سميح القاسم
المد يــر العـام *****
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سميح القاسم


التوقيع : تخطفني الغاب، هذه امنيتي الحارقة حملتها قافلتي من : الجرح الرجيم ! أعبر من ازقة موتي الكامن لاكتوي بلهب الصبح.. والصبح حرية .

عدد الرسائل : 3072

تعاليق : شخصيا أختلف مع من يدعي أن البشر على عقل واحد وقدرة واحدة ..
أعتقد أن هناك تمايز أوجدته الطبيعة ، وكرسه الفعل البشري اليومي , والا ما معنى أن يكون الواحد منا متفوقا لدرجة الخيال في حين أن الآخر يكافح لينجو ..
هناك تمايز لابد من اقراره أحببنا ذلك أم كرهنا ، وبفضل هذا التمايز وصلنا الى ما وصلنا اليه والا لكنا كباقي الحيونات لازلنا نعتمد الصيد والالتقاط ونحفر كهوف ومغارات للاختباء
تاريخ التسجيل : 05/10/2009
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De la robe à la culotte : l’éducation comme cinquième âge de la vie Empty
07122010
مُساهمةDe la robe à la culotte : l’éducation comme cinquième âge de la vie

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1La célèbre énigme du sphinx demande qui a quatre pattes le matin, deux pattes à midi et trois pattes le soir : l’Homme. Il est en effet le seul animal à avoir des âges de la vie dont les caractéristiques distinguent chacun des autres. Quadrupède enfant, il devient bipède à l’âge adulte, puis doit s’appuyer sur une canne lorsqu’il est vieux. Nous sommes donc tous dans un même temps ce monstre à deux, trois et quatre pieds. L’homme est biologiquement un animal à métamorphoses. Reste à catégoriser ces métamorphoses et à les institutionnaliser. Comment avec des bouts d’êtres humains dissemblables, différents les uns des autres, faire du même, des semblables et surtout des égaux ? Cela ne peut pas être totalement laissé à l’initiative de chaque famille. La cité doit institutionnaliser des étapes, des marqueurs qui signalent le passage et annoncent le changement. Ceux-ci sont très différents d’une cité à une autre en fonction de la manière dont sont perçues les différentes étapes. Outre ces marqueurs, c’est l’organisation de la cité tout entière qui est régie autour de ces états d’homme.
2Certaines sociétés considèrent la vieillesse comme l’âge de la maturité et de la sagesse et hiérarchisent à partir de là les rôles que jouent les individus dans l’organisation générale de la communauté. D’autres au contraire, pour qui la productivité est une valeur essentielle, mettent en avant la force du commencement et font peser de tout son poids le culte de la jeunesse. Mais qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre de ces conceptions, un élément leur est commun, le passage nécessaire ou inéluctable d’un état à un autre, d’une catégorie à une autre. Reste alors un élément fondamental : puisque nous ne sommes pas des objets mais des êtres en devenir, nous avons besoin d’un instrument qui permette le meilleur passage. Et cet instrument est d’autant plus important lorsqu’il s’agit du passage, primordial dans nos sociétés modernes, de l’état d’enfance à celui d’adulte. Mais avant d’instrumentaliser cette transition et de l’institutionnaliser, reste à savoir ce qui caractérise ces deux états, ce qui les distingue et nous permet d’affirmer que l’on est passé de l’un à l’autre. Que vise t-on en effet : l’adulte ou l’homme ? L’amalgame est rapide et aisé. Et l’on se rend compte que nos sociétés modernes visent surtout l’état adulte en tant qu’aboutissement d’un long apprentissage qui permet d’acquérir les valeurs et les vertus essentielles à la condition humaine : l’acceptation de l’ordre des choses, le refus de la démesure, le libre arbitre, le jugement, l’exercice de la Raison et le refus du recours à la violence. Pourtant, l’individu ne peut être réduit à un état, quel qu’il soit, il est surtout et avant tout, un homme. De nombreux exemples d’enfants sauvages élevés par des animaux ont en effet révélé qu’il ne suffit pas de naître homme pour le rester, et que l’empreinte éducative est primordiale pour amener un individu à devenir ce que la société décide de ce qu’il doit être.
3Aussi, pour la pensée commune, l’éducation ou l’instruction d’un individu a pour finalité principale de permettre à l’enfant de devenir un adulte, et par là, plus largement, de permettre à l’enfant de devenir un homme. Nous sommes sans doute ce que l’éducation fait de nous. Mais cette conception instrumentalise l’éducation qui n’a de sens qu’au service d’une fin plus haute. Elle devient un objet et un outil de pouvoir. Elle est enfin un instrument inscrit sur une trajectoire structurée qui permet l’accomplissement de l’être. Alain semble en accord avec l’idée selon laquelle l’éducation, par le biais notamment de l’instruction, est l’outil qui « permet » le passage d’un état à un autre. Mais ce n’est que cela. L’enfant apprend, par le biais de la contrainte et de l’effort à mesurer la nécessité des choses extérieures et à exercer son jugement moral d’homme. Ce moment, primordial pour permettre la réalisation effective de chaque individu, constitue un état à part entière. Il est le moment de la construction individuelle où l’enfant sort de son monde enfantin pour advenir sans toutefois être totalement un adulte. L’état d’enfance et le monde du jeu


L’éléphant, dans Kipling, tire sur la corde, arrache ses piquets, et, répondant aux appels nocturnes, court à cette danse des éléphants, cérémonie que nul homme n’a vue. Ainsi l’enfant exilé de son peuple se tient derrière la fenêtre fermée, écoutant l’appel des enfants. Dès qu’il peut ronger sa corde, il court au jeu, qui est la cérémonie et le culte du peuple enfant. Il y trouve enfin ses semblables, et jouit du bonheur plein de se mouvoir comme eux, et de percevoir en leurs mouvements l’image de ses propres mouvements, qui est en même temps la règle 1.

  • 1 . Alain, Les Idées et les Âges, Chap. V, « Le peuple enfant », in Les Passions et la Sagesse, Paris,(...)



4La première étape dans la vie d’un individu est l’enfance, état qui, dans nos sociétés modernes, se caractérise par l’innocence, la naïveté et l’ignorance. Et s’il est beau d’être un enfant, il n’est bon de le rester. Tous les parents exhortent leur progéniture à grandir et il n’est pas de parents plus fiers et plus heureux que ceux dont les enfants sont plus mûrs que les autres. On aime reconnaître en eux les signes de cette détermination et de cette résistance indispensables aujourd’hui à une vie sociétale épanouie. Et cet empressement à faire de nos petits des grands, nous fait oublier que ce qui les caractérise en tant qu’enfants, ce sont des moyens indispensables à l’accomplissement de leur être. On ne peut ni ne doit échapper à l’enfance.

  • 2 . Chose que nous retrouvons encore dans les célèbres formules de nos contes comme le « Sésame, ouvre(...)

5Alain insiste sur cette idée en montrant que l’enfance est un état à part, une première étape dans la vie de chacun, régie par les passions et les affections du corps que seuls les enfants peuvent connaître et comprendre. Leur univers est celui des contes dans lequel nous trouvons résumé tout cet état d’enfance. Les contes font paraître nos premières idées à tous. L’enfant y retrouve le monde dans lequel il croit évoluer, un monde de Cocagne où tout est beau et où la nourriture est abondante – les maisons faites de sucreries... – car l’enfant n’a besoin que d’exprimer sa faim pour être rassasié. Ce sont également des mondes où les distances n’existent pas, où les moyens de se déplacer ressemblent à des tapis magiques qui volent et nous emmènent où nous le désirons. L’enfant ne perçoit pas la nécessité extérieure. Le besoin de se déplacer est satisfait par l’adulte qui l’emmène. Cette satisfaction de ses désirs est possible grâce à ses mots, aux signes qu’il émet 2. Et tous les malheurs reposent sur les mauvais génies et les sorcières.


  • 3 . Alain, « Les Dieux », Les Arts et les Dieux, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1958, p(...)
  • 4 . Ibid., p. 1223.

6Nous trouvons enfin dans les contes cette conception enfantine selon laquelle rien du monde extérieur ne peut modifier les sentiments de l’enfant : « Le Prince Charmant peut bien être fixé au parquet comme un clou, mais non dégoûté d’amour. Même devenu l’oiseau bleu, toujours par les génies extérieurs, il vient encore chanter à la fenêtre de sa bien-aimée » 3. Il n’y a pas deux mondes distincts pour l’enfant, un qui serait imaginaire et l’autre qui serait réel, il y a seulement deux façons de concevoir le monde : une qui le conçoit tel qu’il est, et une qui le conçoit selon les affections du corps. L’enfant est donc pour Alain, un être de passions, guidé par la seule nécessité de l’ordre humain dans lequel il évolue et dont il dépend entièrement. Son monde, celui des signes, de l’imagination et des contes, exclut toutes les choses du monde extérieur qui l’entourent et qu’il ignore, parce qu’il ne vit qu’à travers ses affections. Il vit dans un monde magique où il n’est que le spectateur des changements qui l’entourent sans jamais en connaître la cause. « Il n’y a rien de réel dans ses visions. N’importe quoi peut y suivre n’importe quoi. Les choses paraissent et disparaissent par une volonté étrangère. » 4.


  • 5 . O. Reboul, L’Éducation selon Alain, Paris, Vrin, 1974, Tomes 1 et 2, p. 99.
  • 6 . Alain, Les Idées et les Âges, in Les Passions et la Sagesse, op. cit., p. 119.

7Cet état d’enfance s’exerce par le jeu : « Le jeu est l’action libre qu’on ne poursuit que pour le plaisir qu’elle procure » 5. Le jeu n’a pas d’autre fin que lui-même, les enfants jouent pour jouer, ils ne visent jamais autre chose que l’amusement. Le jeu est également gratuit, volontaire et autonome : gratuit, parce que l’enfant ne joue pas pour gagner de l’argent ou quoi que ce soit d’autre ; volontaire en ce sens que forcé, il cesse d’être un jeu, il devient alors contrainte et perd son rôle d’amusement. Ainsi, on ne peut pas dire que « [...] des enfants jouent à construire une maison s’ils construisent véritablement une maison ; car il manque alors ce qui définit le jeu, c’est à savoir quelque chose à quoi l’on est tenu non par l’obstacle, mais par sa propre volonté. » 6; et enfin autonome parce qu’il est indépendant de ce qui l’entoure. Le jeu se définit en effet par son propre espace et ses propres règles. Il cesse d’être au-delà.


  • 7 . Alain, « Définitions », Les Arts et les Dieux, op. cit., p. 1066.

8Sans doute est-ce pour cela qu’il représente la liberté pour le joueur. Il permet d’échapper à la nécessité des choses et des hommes. « On appelle jeu une activité sans suite, c’est-à-dire telle que la suite est séparée du commencement et suppose qu’on l’efface » 7. Il n’y a pas, dans le jeu, d’autres règles que les seules contraintes que l’enfant lui-même se donne et accepte de suivre, à savoir les règles constitutives du jeu. Enfin, le jeu pose un temps distinct et cesse d’être par la seule volonté du joueur. Jouer est donc bien un acte libre.


  • 8 . Alain, Les Idées et les Âges, Chap. V, « Le peuple enfant », in Les Passions et la Sagesse, op. ci(...)

9L’imagination y joue un grand rôle : l’enfant qui joue se retrouve, comme avec les contes dans un monde qui devient le sien. Mais ce n’est pas tout car, comme l’a fait remarquer Jean Château dans Le jeu de l’enfant, le jeu dépasse bien souvent le domaine imaginatif pour coller davantage à la réalité : les enfants imitent dans le jeu le monde des adultes et du travail, ils construisent des maisons, jouent au docteur ou reprennent le rôle du père et de la mère. Il y a donc un grand sérieux propre au jeu, à tel point qu’Alain le qualifie de religion pour le peuple enfant. Celle-ci n’a pas d’autre dieu que le peuple enfant lui-même : « Il y a des rites et des prières dans les jeux, mais sans aucun dieu extérieur ; ce peuple est à lui-même son dieu ; il adore ses propres cérémonies et n’adore rien d’autre. » 8. Le jeu unit le peuple enfant et forge son unité. Il instaure les règles et le sacré.


  • 9 . Alain, Chap. IV, « Le jeu », in Les Passions et la Sagesse, op. cit., p. 113.
  • 10 . Alain, Chap. V, « Le peuple enfant », in Les Passions et la Sagesse, op. cit., p. 119.

10L’enfant joue, dit Alain, autant qu’il ne peut travailler. Sa totale dépendance vis-à-vis du monde des adultes fait qu’il n’a nullement besoin de gagner sa vie, ou d’acquérir sa nourriture. « Le jeu serait donc d’institution plutôt que de nature » 9, il est culturel, plus que naturel. Cela s’explique aussi sans doute par la première caractéristique de l’enfance qui est l’» emportement » : cette grande énergie que possède l’enfant qui le pousse à jouer parce qu’il n’a pas d’autres activités dans lesquelles il pourrait calmer et dominer cet emportement. Ceci est visible dans les activités mêmes de l’enfant : tout y est excès. Dès qu’il découvre quelque chose, il l’accomplit de façon démesurée : il se met à courir trop vite ou crie très fort. Son énergie se porte sur sa propre croissance, il veut tout faire plus vite et mieux que les autres. L’enfant veut pouvoir mesurer sa force, se dominer ou l’emporter sur les autres, et il s’y exerce par le jeu. Ce dernier apporte aux activités enfantines un cadre et des limites strictes et précises. Tout y est affaire de volonté : « L’homme est ici en difficulté avec lui-même, et occupé seulement à se vaincre. » 10.


  • 11 . Ibid., p. 120.
  • 12 . Platon parle de désir « insatiable ».
  • 13 . Voir Platon, La République, Livre I, Paris, Flammarion, 1966.
  • 14 . Alain, Les Aventures du cœur, in Les Passions et la Sagesse, p. 387.

11La volonté de l’enfant est ainsi orientée vers le respect des règles du jeu qui ont été établies et vers le respect de ceux qui jouent avec lui. Cela l’oblige à dominer cet emportement qui mettrait automatiquement « hors jeu », il s’autodiscipline. Les jeux, « [...] ont pour fin non pas tant de libérer l’énergie musculaire que de la régler, en la nettoyant de brutalité, de contracture et de fureur » 11. L’enfant est sans cesse tiraillé entre son désir de jouer, de libérer cet emportement qui est en lui, et son désir de se dominer. Mais Alain, suivant Platon, affirme que l’homme n’est pas double mais triple, qu’entre la raison et le désir égoïste 12, il y a cet étage intermédiaire que Platon 13 nomme le « thumos », le cœur – principe de colère et de générosité –, et que ce thumos se retrouve dans tous nos jeux, car c’est avant tout le plaisir que nous recherchons mais pas à n’importe quel prix. Il nous faut des obstacles à franchir pour le plaisir de les franchir. Lorsque nous jouons dit Alain, c’est toujours à nous vaincre 14.

12Maîtrise de soi, respect de la règle et attention à autrui, le jeu a donc une valeur éducative certaine, notamment morale. Par lui, l’enfant se prépare à sa vie d’homme en ce qui concerne la vie morale et sociale. Il apprend à se conduire et à respecter ses engagements et ses promesses. Mais en ce qui concerne la vie « laborieuse », le jeu n’y prépare pas, car il exclut le monde extérieur et ses lois, ne prenant en compte que la dimension sociologique.

  • 15 . J. Château, Le Réel et l’Imaginaire dans le jeu de l’enfant : essai sur la genèse de l’imagination(...)

13« [...] si le jeu est l’apprentissage de la discipline morale, l’école est l’apprentissage du travail » 15. Le jeu, caractéristique de l’état d’enfance est un premier élan vers l’état adulte, caractérisé par l’effort et le travail. Entre les deux il y a pour Alain le travail scolaire qui suit naturellement le jeu. L’éducation ne peut être efficace sans ces deux éléments concomitants car si le travail scolaire donne le goût de l’effort et exerce la volonté, le jeu offre à l’enfant ce qu’il recherche avant tout sans jamais le demander : il veut être « grand », adulte. Le jeu sert à lui montrer ses capacités à être grand. En imitant son père ou sa mère, chose qu’il fait avec un grand sérieux, l’enfant cherche, pour Alain, à se dépasser lui-même, à mettre de côté son infantilisme pour se hausser dans le monde adulte qu’il veut atteindre. Jean Château a nommé ceci « l’élan humain » et Alain en fait la clef de sa pédagogie.

14L’élan humain est donc ce qui, avec le jeu, amène l’enfant à vouloir devenir un homme. Premièrement parce qu’il donne une première idée de ce que sont la nécessité du monde humain – en jouant à être un père ou une mère –, et celle du monde extérieur – construire une maison –, mais aussi parce qu’il exerce la volonté de l’enfant, moteur indispensable à son évolution. Il participe ainsi à l’impulsion donnée vers l’état adulte, deuxième étape dans la trajectoire structurée de l’individu, caractérisée par le labeur.
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