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  De la défense de l'individu

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جنون
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جنون


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26022016
مُساهمة De la défense de l'individu

    L'individu est l'être humain en tant qu'il est construit et la personne est l'être humain en tant qu'il participe plus ou 
    moins consciemment et donc d'une manière plus ou moins autonome (stratégie personnelle) à cette construction. 
    Sujet passif, sujet actif; an soi, pour soi (Sartre): les deux faces d'une même médaille. 
    Etre c'est agir et l'agir réside dans le désir d'être pour les autres et pour soi.



    Défendre l'individu, ce n'est pas défendre l'égoïsme exclusif; c'est considérer que dans notre société, on ne peut 
    prétendre fonder les relations aux autres que sur la décision des individus-sujet, eux même, qui à ce titre sont actifs 
    et donc des personnes. Ceci dit, cette individualisme éthique peut trouver son fondement théorique dans le fait 
    qu'un individu n'est ni purement passif (pure victime), ni purement requis et/ou soumis à des injonctions qui lui 
    paraissent transcendantes et/ou transcendentales sociales, religieuses et éthiques, mais que tous ses comportements 
    supposent toujours une interprétation personnelle minimale plus ou moins réfléchie de la situation et la mise en 
    oeuvre d'une stratégie plus ou moins efficace, afin de gérer, sinon résoudre les conflits de désirs et de valeur 
    qu'elle génère dans tous les cas: en cela un individu se construit; il n'est jamais donné et sa cohérence est toujours 
    problématique. 
    La passivité ne peut en aucun cas, sinon dans un organisation qui prétendrait illusoirement asservir entièrement les 
    individus, valoir comme critère positif d'individualisation; et même dans ce cas, le sujet qui se soumettrait sans 
    condition ( à son Dieu, à son chef, à une morale etc..) ne le ferait que parce qu'il s'en trouve valorisé: la 
    conscience de soi implique logiquement le "pour soi", comme disait Sartre (à quoi je préfère, le désir de se 
    reconnaître (Hegel)), y compris en cette obéïssance, en tant qu'elle reste  autonome, au sens où cette obéïssance est vécue 
    comme "volontaire" et consciemment désirable car valorisante.

    C'est dire que la revendication à l'autonomie de l'individu est toujours impliquée par la conscience de soi; mais 
    qu'en l'absence de transcendance impérative indiscutable, en l'absence d'une religion hégémonique (comme 
    machine de pouvoir et de contrôle sur les consciences), en l'absence d'une menace et d'une promesse post-mortem 
    socialement indiscutable (enfer et paradis, jugement dernier etc..), les sociétés libérales, pluralistes et à évolution 
    rapide ne peuvent fonder la paix civile et l'ordre public que sur le respect de cette autonomie devenue ouverte et 
    disponible aux désirs personnels de chacun et à des stratégies vitales et relationnelles contractualisées dont le 
    bénéfice est et doit être recherché en ce monde ci, pour nous et ceux qui nous suivront. Que cette exigence de 
    personalisation des vies (être soi-même, plus ou moins différent des autres), dans le contexte d'une compétition en 
    vue de la reconnaissance, soit une source d'angoisse et de réactions dépressives est indiscutable; que l'esprit 
    communautaire et fusionnel régresse, il faut en prendre son parti sauf à désirer un retour au religieux comme 
    fondement du social et du politique qui serait en effet catastrophique car nécessairement hyper violent et totalitaire 
    (à moins d'une conversion miraculeuse universelle); nous sommes "condamnés" à la liberté individuelle 
    auto-fondatrice (encore Sartre) comme fondement éthique des relations aux autres et à nous même: il s'agit d'un 
    problème de cohérence stratégique dans un contexte qui n'autorise aucune autre possibilité hormis celle de se 
    replier dans une communauté plus ou moins sectaire et/ou criminelle. Des conventions de coordination, de 
    reconnaissance mutuelle, et de non-violence et une régulation explicite (légale) des libertés sont nécessaires et du 
    reste sont en permanence produites par décision formelle (lorsque les conventions ne fonctionnent plus ou sont 
    contestées) ou mimétisme informel; mais ces conventions sont révisables et donc toujours provisoires. C'est cela 
    le libéralisme éthique et politique; Mais il a un coût: obliger chacun à penser sa vie et ses désirs d'une manière 
    rationnelle pour mieux les vivre dans ses relations aux autres et à lui-même. Le refuge dans la passivité et 
    l'obéïssance aveugle dépersonalisante, le refus de jouer le jeu individualiste (se vouloir sujet autonome) génèrent 
    nécessairement l'exclusion et la discrimination (auto)destructrices.

    En cela se vouloir autonome et sujet-actif de sa vie, en tant qu'individu, est le seule façon d'être heureux dans notre 
    société ; mais il est clair qu'encore faut-il que les conditions sociales et économiques rendent cela possible pour 
    tous.

Ainsi, cette  conception de l'autonomie de l'individu n'est pas la seule possible et réelle; puisque quil faut prendre la peine de distinguer les formes de cultures: elle ne vaut que dans les sociétés libérales qui nous autorise, par son individualisme même, à en contester les fondements idéologiques, au contraire des autres. Mais que certains soient contre le libéralisme individuel tout en l'utilisant pour le dénoncer est paradoxal. C'est le bon vieux paradoxe d'Epiménide le crétois. 
De fait, en d'autres contextes socio-culturels qui privilégie la vérité religieuse révélée aux dépens d'une vérité expérimentale et pragmatique à construire et donc toujours contestable, la conscience de soi comme valeur peut prendre la forme de l'obéïssance . Cette conscience de soi n'élimine pas le soi dans le sacrifice: à preuve le sens de l'honneur est universel, mais le positionne autrement: le soi est dans son dépassement soi-disant admirable que chacun est appellé à incarner aux yeux des autres et à ses yeux: le déshonneur est alors la pire des malédiction. Mais l'autonomie réside justement dans l'effort de dépassement et d'obéïssance qu'implique ce code de l'honneur. La conscience de soi est en effet fondée sur la pression et les valeurs sacrées du groupe; mais elle est présente.

Ce fondement vaut-il mieux que cette absence de sens préconstruit et transcendant qui définit nos sociétés modernes et libérales? Non car, c'est un simple probléme de cohérence: une société qui n'offre aucun préconstruit stable et qui a aboli la religion comme fondement de lien social ne peut se donner d'autre valeur que celle de liberté individuelle; dans ces conditions personne n'a  le choix de vivre en une autre culture car, et même si cela était possible, nous serions et  serions perçus comme des occidentaux plus ou moins critiques qui restent des étrangers de par leur démarche, car ils ont choisi de vivre autrement
Enfin la philosophie occidentale, par sa démarche dialectique est justement cette ouverture critique à l'argumentation rationnelle qui nous a conduit très progressivement là où vous savez: la mort de Dieu en tant que fondement sacré de l'autorité sociale et éthique collective. En cela, elle est plus du coté du changement culturel que de sa préservation peureuse. 
De plus, sur le plan personnel, une plus grande autonomie passe nécessairement (et pas uniquement) par ce dialogue avec soi-même sur les principes de vie qu'est la réflexion philosophique qui permet de commuer, dans le meilleur des cas, le doute subi en doute actif éclairant nos sollicitations contradictoires et de poser la question de l'authenticité de nos désirs. Il convient pour cela de rappeler la distinction de Spionoza entre la passion et le désir; plaisir passif qui nous vouent à la dépendance et plaisirs ou joies actifs qui accroissent notre puissance d'agir (marge de manoeuvre et efficacité) en quoi réside pour moi la seule autonomie très relative et toujours contextualisée possible.

J'ajoute du reste que les cultures et les individus qui n'évoluent pas en ce sens aujourd'hui et qui refuse la philosophie quelqu'en soient les motifs  religieux ou personnels, paraissent incapables de s'adapter à la mondialisation et à la forme de société areligieuse et pluraliste qu'est la société moderne par opposition aux sociétés communautaristes; ainsi qu'aux exigences vitales pour elles que sont de développement matériel et démocratique que la mondialisation leur impose pour éviter la misère, la violence extrême et la perte de soi, sauf à accepter les inégalités et l'aliénation dépressive. 
L'esprit des terroristes explose et il se font logiquement sauter en massacrant les hommes, incarnation du mal confondu avec la modernité, et la réalité paradoxale à laquelle ils ne peuvent échapper. L'espèce humaine ne peut plus échapper à son universalisation pluraliste et démocratique donc politiquemenrt a-religieuse. Entre les taliban est nous la coexistence est impossible, car, de par leur logique passéiste et donc fermée à la réflexion critique et auto-critique, ils se condamnent, dans notre monde, à l'usage de la violence extrême aux conséquencesimprévisibles. Ils sont des fous dangereux pour nous et les peuples du monde et leur rêve de mort paradisiaque n'est pas fait pour nous rassurer sur leurs intentions dans ce monde çi.

Le défense de l'individu agissant et pensant par lui-même (Kant), celle de la société libérale et de la philosophie sont une seule et même décision.


L'exigence de justice et l'existence individuelle
Le seul but d’une société libérale, laïque et pluraliste possible est le justice, à savoir la mise en oeuvre du droit au bonheur et à la liberté de chacun, lequel ne dépend pas d’un sens commun transcendant de la vie des individus (à ce sujet aucun accord n’est ni possible ni souhaitable) mais du désir de chacun de se sentir solidaire des malheurs des autres et de leur accorder les mêmes droits réels que ceux dont il désire jouir pour lui-même.
Si, pour certains, la fête collective pour la fête fait partie du bonheur c’est leur droit et nous n’avons pas à en juger au nom d’une morale supérieure qui n’aurait de sens que pour nous, sauf à croire que notre morale serait la seule authentique et devrait devenir celle des autres. Seul chaque individu peut juger du bonheur qui est le sien.
Tout autre sens qui prétendrait définir un bonheur collectif commun et/ou une éthique du bonheur obligatoire (salutaire) serait religieux et partant liberticide. Il faut se faire à l’idée que nous sommes dans une société libérale donc individualiste; ce qui ne veut pas dire injuste ou dépourvue de sens de la solidarité mais ce sens ne signifie en rien une vision universelle du bien vivre en commun.
Vivre avec les autres ce n’est pas vivre pour les autres d’une manière indifférenciée, ni même vivre ensemble avec n’importe qui un projet commun de vie; c’est vivre pour soi dans le cadre des meilleurs rapports possibles avec les autres. Si ont construits des projets collectifs, ceux-ci doivent être choisis comme doivent être choisis ceux avec qui nous les poursuivons dans un cadre contractuel. Que tous aient le droit à cette autonomie est le seul immanent possible dans un société qui n’est plus une communauté, car elle n’est plus religieuse et donc unie dans ses valeurs éthiques positives (vision du Bien)
Le 07/04/06




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