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 EPICURE (v.341-v.270)

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فدوى
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فدوى


التوقيع : EPICURE (v.341-v.270) I_icon_gender_male

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21022016
مُساهمةEPICURE (v.341-v.270)

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EPICURE
(v.341-v.270)
La juste défense mutuelle du bonheur par le droit négocié
1. La vie et l'oeuvre
1.1. La vie
Epikouros serait né vers 341 dans l'île de Samos, de parents colons athéniens.
Il s'intéresse très tôt à la philosophie (à 12 ou 14 ans selon les auteurs) et suit, à Samos, l'enseignement d'un platonicien, puis, dans l'île de Théos, celui d'un disciple de Démocrite (v.460-v.370).
De 18 à 20 ans il accomplit ses obligations militaires à Athènes.
Pour les dix années suivantes l'on ne sait rien de lui.
La tradition veut qu'il ait, ensuite, ouvert une école philosophique à Mytilène (Lesbos) vers 311 puis à Lampsaque en Mysie (auj. Lâpseki en Turquie) vers 310.
En 306 il est de retour à Athènes où il achète une maison avec le "Jardin" qui donne son nom à l'école philosophique qu'il crée et qui subsistera jusqu'au début de l'ère chrétienne. 
Il dirige son école jusqu'à sa mort, survenue vers 270.
1.2. L'oeuvre
Contrairement à l'Académie de Platon, qui entendait former les gouvernants et s'adressait à une élite, au Lycée d'Aristote, qui était un centre de recherches érudites et encyclopédiques, leJardin d'Epicure est ouvert à tous et à toutes, y compris aux esclaves. Son but est de conduire tous les êtres humains, quel que soit leur statut juridique, vers le bonheur.
Epicure écrivit énormément. Son oeuvre aurait formé environ 300 volumes. La quasi totalité est aujourd'hui perdue mais nous possédons les textes de nombreux auteurs anciens qui traitent de son système.
Les textes d'Epicure qui nous sont parvenus et qui concernent le droit sont extrêmement limités puisqu'il s'agit des huit maximes de la fin du recueil des "Maximes capitales", soit moins de deux pages. 
Leur étude est donc des plus difficiles. Le seul ouvrage, de 335 pages, qui, non seulement, concerne la doctrine épicurienne du droit mais, plus précisément, fasse le commentaire minutieux de ces huit maximes, est celui de Victor Goldschmidt "La Doctrine d'Epicure et le Droit", chez Vrin, Paris 1977.
2. La philosophie sociale d'Epicure : la sagesse par le bonheur réciproque
2.1. Une morale du bien-être
Selon Epicure l'être humain est soumis à deux sensations fondamentales, auxquelles toutes les autres se ramènent : le bien-être et la souffrance.
Le bien-être est tout d'abord celui du corps. 
Il convient que le corps ait tout ce qui lui est nécessaire pour fonctionner parfaitement. 
L'on ne saurait confondre ce bien-être avec le plaisir au sens vulgaire du terme, car Epicure est pour le corps d'une grande frugalité et établit un rapport direct entre les progrès dans la frugalité et les progrès dans la sagesse.
Le bien-être est ensuite celui de l'âme. 
Si l'être humain doit rechercher son bonheur dans une tranquille sécurité, c'est la connaissance qui le lui apportera. Car c'est la connaissance qui est le préalable et le fondement de toutes les activités humaines en ce qu'elle permet de connaître la réalité. Le bien-être spirituel c'est encore le bonheur de l'amitié et de la solidarité, bien que l'amitié soit un comportement intéressé puisque, par l'amitié, l'on recherche la sécurité, le plaisir de la présence et de la conversation des autres.
Si l'être humain doit rechercher le bien-être il ne doit pas rechercher tous les plaisirs. 
Epicure classe les désirs humains en trois catégories : les désirs naturels et nécessaires qui sont ceux qui, satisfaits, permettent le bien-être; les désirs naturels et non nécessaires, comme les désirs de qualité et de quantité en matière alimentaire; les désirs ni naturels ni nécessaires, comme les désirs illusoires de richesses et d'honneurs.
Le système d'Epicure est donc d'une certaine austérité, mais c'est aussi un système qui n'implique nullement une participation du sage à la vie de la Cité, contrairement au système de Platon. 
Epicure, tout au contraire, conseille de vivre son bonheur caché, selon la formule bien connue :"Pour vivre heureux vivons cachés".
2.2. De l'utilité mutuelle du droit
Ce n'est pas, pour autant, que la Cité n'existe pas et qu'elle n'est pas régie par le droit, un droit positif ainsi défini par la XXXIème maxime des "Maximes capitales":"Le droit est selon sa nature la règle de l'intérêt qu'il y a à ne pas se nuire mutuellement".
Le droit se définit par l'intérêt. 
Il ne s'agit pas de l'intérêt d'une seule personne (par exemple de la plus forte), ni de l'intérêt d'un groupe déterminé (par exemple de celui des philosophes), pas davantage celui d'une "Cité totale", au sens de l'Etat moderne. 
Il s'agit de l'intérêt de tous et de chacun, d'un intérêt mutuel qui ne peut être basé que sur la réciprocité et donc ne peut résulter que de rapports contractuels.
Le droit est relatif. 
Le droit de la Communauté sociale peut changer si cela est utile. 
Le changement ne peut porter atteinte à la valeur du droit puisque la valeur du droit repose sur son utilité.
Les nécessaires diversités du droit, selon le temps et le lieu, ne contredisent pas sa valeur universelle. 
C'est seulement si le droit perd son utilité qu'il n'est plus du droit, qu'il est injuste.
Ce qui est utile dans une Communauté c'est de défendre les personnes et les biens. 
La défense par le contrat, et une législation issue du contrat, des personnes et des biens est une juste défense. 
Si l'être humain est, ainsi, amené à contracter pour assurer sa sécurité et celle de ses biens, c'est que le châtiment sanctionne celui qui nuit à autrui; or personne ne peut dire qu'il sera toujours à l'abri de la sanction.
L'essence du droit est bien l'intérêt qu'il y a à ne pas se nuire mutuellement, droit qui ne peut être que positif.

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