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 UNIVERSAUX, philosophie

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فدوى
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فدوى


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14022016
مُساهمةUNIVERSAUX, philosophie

UNIVERSAUX, philosophie
La question des universaux est posée (mais non résolue, par dessein exprès de l'auteur) dans l'Introduction (Eisagogè) de Porphyre (IIIe s.) à la Logique d'Aristote : les genres et les espèces existent-ils réellement ou sont-ils de pures conceptions de l'esprit ? Par le biais de cet opuscule, connu des médiévaux dès le IXe siècle, ceux-ci ont eu d'emblée quelque connaissance de l'un des points principaux de la métaphysique antique : l'opposition entre le platonisme et l'aristotélisme à propos de l'existence ou de l'inexistence des formes (ou idées). Mais, s'ils se sont saisis avidement de ce problème, ils l'ont traité de façons différentes selon les époques, selon le niveau et la nature des connaissances dont ils disposaient.
À la fin du XIe siècle, certains maîtres exposaient la dialectique in re, c'est-à-dire que pour eux les universaux étaient des choses ; d'autres, in voce : ils pensaient que c'étaient seulement des mots ; parmi ces derniers se trouve Roscelin, un des maîtres d'Abélard. Celui-ci, dans ses deuxièmes Gloses sur Porphyre, démontre que les universaux sont des mots (voces) : ils sont en effet des prédicats (dans des propositions du type : « Socrate est un homme »), et seul un mot peut l'être ; une chose, non (outre qu'une chose ne peut exister en d'autres, comme l'espèce dans les individus, ou le genre dans les espèces). Ses dernières Gloses préciseront sa doctrine, en distinguant le son (vox), qui est une chose, et la signification ; il dira alors que les universaux sont des mots (sermones), mais il ne variera jamais dans son refus d'y voir des choses : il est le premier grand représentant de ce qu'on appellera le nominalisme. À cette théorie appuyée sur la grammaire et la dialectique on peut opposer, au XIIe siècle encore, celle d'autres maîtres, tels que Bernard de Chartres ou Guillaume de Champeaux, pour qui les universaux existaient réellement (réalisme). Dans son Metalogicon (I, 17), Jean de Salisbury dresse la liste des doctrines des universaux soutenues jusque vers le milieu du siècle ; elles sont nombreuses, mal connues de nous, mais se ramènent pour la plupart à l'un ou l'autre des deux grands courants qu'on a dits ; selon certaines, en outre, les universaux sont des pensées (intellectus).
Par la suite, la problématique évolua ; l'étude de la question se fonde alors sur la connaissance de l'œuvre entière d'Aristote, notamment de sa psychologie et de sa métaphysique. Ainsi Thomas d'Aquin voit dans les genres et les espèces des prédicablesen tant qu'on les dit, qu'on les attribue (aspect logique), et des universaux en tant qu'ilssont dans plusieurs sujets (aspect métaphysique) ; disciple d'Aristote, il leur refuse l'existence réelle hors des choses d'où l'esprit les tire par abstraction. On voit que cette solution du problème est irréductible au nominalisme et au réalisme des XIe et XIIe siècles. De même, quand le nominalisme réapparaîtra au début du XIVe siècle avec Guillaume d'Ockham, ce sera sous un visage nouveau : critiquant comme réalistes les principales solutions proposées en son temps, niant qu'aucun universel soit « une substance existant hors de l'âme », Guillaume pose que « l'universel est une intention de l'âme (intentio animae [conception]) apte à être attribuée à un grand nombre de sujets », ou, réciproquement, qu'« une intention de l'âme est dite universelle parce qu'elle est un signe attribuable à plusieurs sujets » ; et les mots sont « subordonnés » à cette intention. C'est ici le concept de signe qui porte le poids de la doctrine : parallèlement aux spéculations sur la connaissance intellectuelle, l'analyse de la signification avait été longuement élaborée par les grammairiens et les logiciens, si bien que cette résurgence du nominalisme nous ramène à des conditions méthodologiques voisines de celles du XIIe siècle, mais selon une science de contenu différent.
Victor Cousin avait sans doute tort de faire de la question des universaux le fond de la pensée philosophique médiévale ; il est vrai cependant qu'y était plus ou moins clairement impliquée une problématique qui, élaborée dans l'Antiquité grecque, est restée capitale pour la métaphysique ultérieure. Mais le Moyen Âge l'a traitée à sa manière, en fonction dessciences qui à chaque moment imprimaient un style particulier à la réflexion philosophique : ainsi les spéculations sur le mode d'être des genres et des espèces ne constituent ni l'essence ni la totalité de la philosophie médiévale, mais, par leurs divers aspects, elles en expriment fidèlement l'allure et le devenir.
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