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  Une chronologie complexe

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فدوى
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فدوى


التوقيع :  Une chronologie complexe I_icon_gender_male

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13022016
مُساهمة Une chronologie complexe

  Une chronologie complexe

Quelle périodisation ?

La deuxième grande difficulté qu'on rencontre dans l'historiographie des rapports entre structuralisme et philosophie consiste à décider d'une périodisation satisfaisante. Pour y parvenir, il faudrait au moins mettre en évidence les rapports du terme « structure » à ses dérivés (structuralisme, structural), pour débrouiller l'écheveau complexe qui, dans les années 1950 et 1960, a abouti à la rumeur de l'existence d'une « science pilote » dans les sciences humaines – la linguistique – et d'une évolution philosophique qui en serait la conséquence plus ou moins directe... Il faudrait enfin questionner cette évidence même : si l'existence d'une linguistique structurale est en effet attestée dès les années 1920 et 1930 du XXe siècle, on sait, d'une part, que cette existence est plurale, voire contradictoire, et discrète (les enjeux généraux du structuralisme linguistique ne seront perceptibles que plus tard, dans les années 1950 et 1960), et surtout que ses engagements épistémologiques sont divers (fonctionnalisme, axiomatique, théorie des comportements...). On sait enfin qu'elle est éphémère : les premiers développements de la linguistique chomskienne la remettent en cause dès la fin des années 1950, alors que la rumeur d'une philosophie structuraliste commence à se répandre largement.
Mais la genèse du structuralisme philosophique à partir de la seule approche linguistique de la structure (c'est-à-dire de l'histoire des théories linguistiques) n'est sans doute pas entièrement satisfaisante. Il faut en effet tenir compte de ce que le concept de structure est absent des écrits de Saussure, où l'on ne trouve que les concepts de « système » et de « forme » et de ce que ces deux concepts – mais s'agit-il des mêmes concepts ? – n'appartiennent pas en propre à la linguistique et fonctionnent depuis longtemps en mathématiques, et plus longtemps encore en biologie.
L'adoption d'un point de vue de « longue durée » sur le structuralisme montrerait sans doute qu'il constitue une réponse originale à une question qui concerne depuis Aristote la structuration morphologique de la matière sous trois de ses aspects que ni la physique antique (qui postule un principe organisateur interne à la matière) ni la physique fondamentale classique et moderne ne parviennent à prendre en compte véritablement, à savoir l'organisation, la complexification, la diversification des substrats matériels. Pour Jean Petitot, l'apport des formalismes linguistiques issus de Saussure dans ce contexte large réside dans un déplacement à haute portée historique du problème : avec l'étude de l'organisation des systèmes symbolique, linguistique et sémiotique, l'intérêt se déplace « d'une physique vers une logique de l'organisation ». En retour, on peut penser que la diversité des engagements épistémologiques de la linguistique structurale réfracte plus ou moins consciemment cette histoire longue et ses intérêts de connaissance multiples : de l'entéléchie aristotélicienne au jugement téléologique sans valeur constitutive de Kant, de la réflexion sur le Gestalt de Husserl, puis de Merleau-Ponty, aux formalismes logico-mathématico-linguistiques se joue, bien avant l'apparition de la conceptualité saussurienne, le sort d'une explication rationnelle de la totalité, du système, de la finalité, de la différence, de la genèse et de la structure.

Structuralisme et néo-kantisme : Ernst Cassirer

Il faudrait également, pour rendre compte des rapports de la philosophie au structuralisme, distinguer les appréciations globales du structuralisme en philosophie selon les époques où elles sont portées.
Par exemple, en 1963, Paul Ricœur prend acte de la pensée structurale (celle de Lévi-Strauss) et de son incidence sur la philosophie : c'est l'alternative entre structuralisme et herméneutique qui se met en place, et qui ressurgit d'ailleurs aujourd'hui aussi bien dans les théories littéraires que dans le domaine de la sémantique linguistique. Ricœur prenait alors la suite de Merleau-Ponty qui, le premier, dans Signes (1960), attirait l'attention sur les potentialités philosophiques du Cours de linguistique générale de Saussure. Il s'inscrivait alors dans une filiation critique à la phénoménologie husserlienne et heideggérienne. Pour Merleau-Ponty, Saussure, d'une part, achève en un certain sens la phénoménologie husserlienne en complétant l'idée de « grammaire pure » des Recherches logiques, et, d'autre part, à travers la distinction entre synchronie et diachronie, absente chez le phénoménologue allemand, propose une « philosophie de l'histoire ». Merleau-Ponty lui-même – peut-on penser – prenait le relais d'Ernst Cassirer. Ce dernier, dans un article publié en 1946, avait situé le structuralisme dans la longue durée de l'alternative entre substance et fonction et dans le prolongement de sa monumentale Philosophie des formes symboliques. Il semble que ce soit lui qui propose la première occurrence du terme « structuralisme » dans ce sens très général, hors de toute visée technique et dans un champ de réflexion où la linguistique est évidemment impliquée, mais dont les principes d'analyse servent surtout de fil directeur à une enquête critique sur la diversité et l'unité des représentations humaines. De ce point de vue, la rencontre de Cassirer avec Heidegger en 1929 à Davos (contemporaine de la rédaction du manifeste structuraliste du Cercle linguistique de Prague) constituait déjà, envisagée rétrospectivement, un embranchement majeur de la pensée contemporaine : à travers une discussion serrée sur le schématisme transcendantal chez Kant, c'est la question de la légitimité philosophique de l'anthropologie qui s'y trouve mise en question. Radicalement contestée par Heidegger qui exacerbe la critique husserlienne du « psychologisme », du « sociologisme », elle est défendue par Cassirer au nom d'un néo-kantisme « élargi » qui n'entend se priver d'aucune des ressources offertes par les sciences humaines en renouvellement. On peut voir là une des sources paradoxales du débat structuraliste sur l'anti-humanisme théorique tel que l'illustrera Althusser. On peut penser que ce débat désignait en tous cas comme par défaut le cadre général dans lequel allaient prendre place les débats structuralistes : celui des relations entre les sciences de l'homme et la philosophie.

Une nouvelle relation aux sciences

La diversité des modalités de réception du structuralisme invite donc à penser que la problématique structuraliste ne représente pas pour la philosophie une problématique « autochtone ». Avant elle, en France, « l'existentialisme » sartrien a émergé au contraire à partir de Husserl et Heidegger qu'il prétend prolonger. L'émergence du structuralisme va chercher plutôt ses ressources premières dans un « ailleurs », sinon de la philosophie, du moins de la philosophie universitaire : l'anthropologie culturelle après le retour des États-Unis de Lévi-Strauss, la linguistique à travers Jakobson, Martinet, puis Saussure, la psychanalyse après la rupture lacanienne avec la Société internationale, etc. De ce point de vue, le « roman de formation » qu'est Tristes Tropiques de Lévi-Strauss constitue l'emblème ambigu d'une génération : sous le signe de la déception, la futilité de l'exotisme et celle de l'académisme sont réunis dans un même opprobre au profit d'une exigence de renouvellement théorique auquel vont œuvrer tant l'Anthropologie structurale que La Pensée sauvage et les Mythologiques.
Ce qui se joue à travers le structuralisme tel qu'il est « reçu » chez les philosophes, c'est une certaine relation aux sciences, et plus précisément, dans les sciences, à « l'empirie » à laquelle elles donnent accès. De ce point de vue, si l'anti-hégélianisme est bien la forme la plus spectaculaire que prend l'institution du structuralisme, c'est avec la philosophie transcendantale de Kant ou celle de Husserl que le structuralisme philosophique dialogue et polémique véritablement : qu'il s'agisse du langage, des mythes (Lévi-Strauss), des formations sociales (Althusser), des religions (Dumézil), de l'inconscient (Lacan), ce qui est en question pour les philosophes, à travers la notion importée de « structure », c'est son pouvoir constituant, et l'assignation d'un lieu et d'un mode de cette constitution : quel sujet ? quelle histoire ? quelles instances des formations sociales ? quel type de causalité, d'efficience ? quel mode d'intelligibilité ?

  Un rationalisme paradoxal et impliqué

Intérêt d'une approche socioculturelle

Devant de telles difficultés, plusieurs solutions s'offrent à l'analyse. La première, et la plus faussement radicale, consiste à déclarer la tâche impossible : il n'y a pas d'histoire de ce qui n'a ni origine, ni limite disciplinaire, ni consistance actuelle : qui se réclamerait aujourd'hui, en tous cas en France et dans le domaine philosophique, du structuralisme ? Le structuralisme n'aura été qu'une mode intellectuelle (ce qu'il a également été, en effet), un mirage dans sa dimension pseudo-linguistique, selon Thomas Pavel. Mais quel philosophe réputé structuraliste s'y est laissé prendre sans réserve ? On a pu y voir aussi une opération idéologique subversive et sans fondement philosophique sérieux dont l'apogée se situerait pendant l'année 1968 (Luc Ferry et Alain Renaut), un nihilismesuperficiel où la philosophie ne parlerait plus que d'elle-même (Jacques Bouveresse), une imposture intellectuelle et scientifique enfin, que seule une autre imposture est susceptible de mettre au jour (Alan Sokal).
La seconde solution est moins radicale et plus périlleuse : elle consisterait à montrer que chacune des appréciations négatives énumérées plus haut pourrait être retournée en objet d'étude socio-historique. Par exemple, la diffusion très large, autour de l'année 1966, avec en particulier la publication de Les Mots et les choses de Foucault et des Écrits de Lacan, de l'idée d'un structuralisme généralisé homogène, s'inscrit vraisemblablement dans l'histoire très spécifiquement française des mouvements littéraires, artistiques et philosophiques depuis la fin du XIXe siècle : romantisme, symbolisme, surréalisme, existentialisme, personnalisme... Dans ce cadre, le structuralisme philosophique devrait apparaître comme la continuation d'une idiosyncrasie française des « avant-gardes », qui mêlaient une esthétique, une éthique et une politique des idées autour d'une « personnalité-phare ». Or, le structuralisme n'aura homologué aucun « leader ». Il aura pratiqué une sorte de suspension du jugement dans le domaine éthique – « l'anti-humanisme » est, sinon une contre-éthique, du moins une antimorale. Son esthétique est largement assujettie à l'impératif de connaissance, et sa « politique » a été reçue de manière si diverse qu'on a pu dire à la fois que les événements de 1968 en ont représenté l'illustration la plus manifeste ou au contraire qu'ils ont marqué une réaction contre son formalisme abstrait, idéaliste et vide. L'approche socioculturaliste du structuralisme philosophique attesterait cependant certainement d'une transformation du statut sociologique de la production et de la diffusion des idées en France :
– Les figures de « l'engagement » politique, du « grand » intellectuel, prévalentes depuis la guerre dans les mouvements culturels, sont à la fois intégrées et dépassées de manière très ambiguë puisque de la conscience-témoin à vocation universelle, de l'intellectuel organique ou du « compagnon de route », on passe au spécialiste impliqué. Si l'on admet que, à partir des années 1920 et 1930, une grande partie des débats intellectuels en France est nettement orientée par les prises de position vis-à-vis du marxisme, et plus spécifiquement du Parti communiste, la guerre froide, la « déstalinisation » et la décolonisation vont introduire une nouvelle donne, où le structuralisme est impliqué de manière plus ou moins directe et, de toute manière, complexe : la question du « relativisme et de l'identité culturelle » (chez le Lévi-Strauss de Race et histoire) devient cruciale, et celle de la scientificité, opposée à l'idéologie, s'avère urgente pour dégager le marxisme des attaches dogmatiques et meurtrières de l'époque stalinienne ou aussi bien « humanistes » post-staliniennes.
– Le structuralisme est, dans les années 1960, avec l'éclatement de la « vieille » Sorbonne, incontestablement contemporain de l'élargissement de la base sociologique de l'enseignement supérieur, lui-même concomitant de la reconnaissance d'une autonomie relative des sciences humaines au sein des facultés de lettres, et d'une spécialisation des recherches sur le modèle des « sciences dures » (laboratoires, publications spécialisées, réorganisation du C.N.R.S.).
– Ses promoteurs auront été à la fois marginaux dans l'institution universitaire « normale » (Greimas, Barthes) et distingués dans les institutions « d'élite » et/ou de renouvellement (École pratique des hautes études pour Greimas, École normale supérieure pour Althusser, Derrida et même Lacan, un temps au moins Collège de France pour Barthes et Foucault, université de Vincennes pour Deleuze...).
Ces données ne sont que des corrélations dont il est difficile de dire si elles sont des causes ou des effets historiques, et même si elles ne s'inscrivent pas dans une histoire plus longue que celle qui transparaît dans les rares histoires du structuralisme. Vincent Descombes, T. Pavel, F. Dosse semblent s'entendre en effet sur une périodisation qui ne remonte jamais avant 1945 et qui situe en 1967 l'amorce de la contestation et du déclin du structuralisme, ce déclin étant d'ailleurs tantôt assimilé à sa banalisation universitaire (donc à sa légitimation définitive), tantôt à l'échec de son projet intellectuel... Surtout, les histoires récentes du structuralisme s'inscrivent largement dans la tonalité polémique qui a très fortement accompagné son installation comme paradigme réputé dominant. Ce qui, paradoxalement, revient presque toujours à prendre à la lettre ses déclarations de rupture, sa volonté de « commencement absolu » à partir desquelles il est en effet plus facile de le réfuter globalement.

Un nouvel empirisme ?

C'est pourquoi une troisième voie pourrait consister à essayer de rétablir, de manière un peu provocatrice, des continuités, là où les acteurs ont préféré privilégier, de façon quelque peu rhétorique parfois, une mythologie des commencements absolus et une eschatologie ambiguë de la fin, qu'il s'agisse de la philosophie, de la métaphysique, voire de la pensée occidentale. Or, sans nier la volonté de « rupture » qui marque les rapports du structuralisme et de la philosophie dans les années 1960 et 1970, sans remettre en cause les filiations proclamées avec Nietzsche, Freud, Marx et Heidegger (souvent contradictoires entre elles), on peut raisonnablement penser que la mutation structurale en philosophie renoue en même temps avec des traditions et des débats philosophiques anciens, plus ou moins « dominés » et recouverts au XIXe siècle en France par des courants spiritualistes et éclectiques qui ont organisé sur le plan institutionnel le champ de la philosophie.
La sémiotiké envisagée par Locke en 1690 était sans doute beaucoup plus une théorie des idées qu'une théorie du signe au sens moderne du terme, tout comme l'analyse de Condillac ou les théories du langage des Encyclopédistes, mais les problèmes de philosophie de la connaissance qu'elles permettaient de soulever sont certainement plus proches de ceux posés dans la mouvance structuraliste que ne le sont ceux de la philosophie française du XIXe siècle. On peut penser tout particulièrement qu'à travers l'engouement de la période pour le matérialisme – dont est à la fois dessaisie et affectée la tradition marxiste, métabolisée dans la pensée de Sartre des années 1950, et retravaillée par Althusser, en partie contre Sartre –, c'est l'empirisme – sa valeur et son statut philosophique – qui est à la fois redécouvert et mis en cause.
De ce point de vue, les concepts d'apparence oxymorique de l'épistémologie de Bachelard (le matérialisme rationnel, le rationalisme appliqué, la phénoménotechnique...) fournissent le cadre de nombreux débats en philosophie de la connaissance. Ils disent à la fois l'attachement à une tradition rationaliste ancienne, et l'impossibilité de se satisfaire d'une conception anhistorique, spéculative, normative et/ou téléologique de la raison, tout comme d'un impérialisme de l'expérience. L'épistémologie historique bachelardienne et celle d'Alexandre Koyré également s'enracinent dans ce terreau du début du siècle où la crise de la culture, de la civilisation, des représentations de la science et de la raison avait appelé les esprits les plus aigus à élaborer des instruments de pensée propres à réagir à la tentation irrationaliste. Comme le souligne Enrico Castelli Gattinara, les historiens, avec en particulier la prise en compte de la longue durée et de la « série », et les épistémologues, avec l'attention précise portée aux « rationalismes régionaux », aux relativismes des conditions concrètes de la production des vérités scientifiques, ont alors jeté les bases d'une rationalité ouverte dont hérite le structuralisme, même quand il ne s'y cantonne pas. Plus radicalement, le point de départ de la déconstruction derridienne ne réside-t-il pas avec La Voix et le phénomène, dans un commentaire serré de Husserl sur latemporalité et les perturbations qu'introduit la matière langagière dans la thématisation phénoménologique de l'intuition et des idéalités culturelles les plus hautes ? La partie se joue alors avec l'empirisme contre la forme la plus avancée du rationalisme transcendantal, et contre lui avec la critique de la métaphysique de la présence dont il est porteur.
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