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 Lecture 71. De la spiritualité de l'âme (suite). Du matérialisme

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فدوى
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فدوى


التوقيع : Lecture 71. De la spiritualité de l'âme (suite). Du matérialisme I_icon_gender_male

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13022016
مُساهمةLecture 71. De la spiritualité de l'âme (suite). Du matérialisme


    1884a(71)Lecture 71. De la spiritualité de l'âme (suite). Du matérialisme

    1. Premier argument matérialiste

      1. Du dualisme qu'admet le spiritualisme
      2. La pensée peut être une faculté de la matière 
        Réponse
        :
      3. Nous échappons au dualisme par notre théorie
      4. Il y a contradiction entre la matière sensible et la pensée


    2. Second argument: influence du corps sur l'âme

      1. La position des faits sur lesquels s'appuie cet argument 
        Réponse
        :
      2. Ces faits s'expliquent si l'on considère le corps comme l'instrument de l'esprit
      3. Influence de l'âme sur le corps


    3. Des rapports du cerveau et de la pensée

      1. Des rapports entre la pensée et le volume, le poids, la forme, la matière du cerveau
      2. Des localisations cérébrales 
        Réponse
        :
      3. Ces faits prouvent bien que le cerveau est la condition, mais non la cause des pensées



    [size]
    Lecture 71. De la spiritualité de l'âme (suite). Du matérialismeLa doctrine opposée au spiritualisme est le matérialisme; après avoir exposé les preuves données par la première, nous allons critiquer les arguments que lui oppose la seconde. Ces arguments peuvent être ramenés à trois principaux:I. Il est d'une bonne méthode scientifique de ne pas multiplier inutilement les causes et les principes. Or, le spiritualisme admet deux réalités, deux principes irréductibles. Cela est déjà une présomption forte contre lui. Mais pourquoi le fait-il? Parce qu'il pense que la matière sensible ne peut avoir la propriété de penser. Mais qu'en sait-il? L'essence des choses nous échappe, et l'on y découvre tous les jours de nouvelles merveilles. Peut-être pourra-t-on prouver un jour expérimentalement que la matière est douée de spontanéité et de pensée.Nous répondrons tout d'abord à cet argument que nous échappons au dualisme par notre théorie, comme nous l'avons fait voir: vu par le dehors, la réalité est matière; par le dedans, elle est esprit; mais c'est toujours la même réalité. Quant à l'espérance de voir prouver un jour que la matière sensible pense, elle est illusoire. Nous avons déjà fait voir que les qualités constitutives de l'esprit n'appartenaient pas à la matière, et l'absence de ces conditions entraîne l'absence de pensée. Un être qui n'est pas un ne peut pas penser, pas plus qu'un être qui n'est pas identique. L'expérience ne pourra jamais nous montrer un fait là où manquent les conditions nécessaires à sa réalisation.II. Le second argument des matérialistes repose sur l'influence du physique sur le moral. Cette influence est certaine, elle est considérable; il est certain que la maladie n'affaiblit pas moins les facultés psychologiques que physiologiques, et que la pensée est plus active chez un jeune homme que chez un vieillard. La femme a plus de sensibilité et moins de raison; le méridional des passions plus vives et une volonté moins active. La vie psychologique est donc une dépendance de la vie physiologique; toutes deux ont un principe commun, le corps.Mais outre que ces exemples n'ont pas une généralité aussi grande que celle qu'on leur attribue, on peut citer beaucoup d'exemples où le moral influe sur le physique. La joie, la douleur peuvent causer la mort d'un homme, le plaisir est souvent le meilleur des remèdes; et l'imagination influe sur le corps d'une manière remarquable. Si donc l'influence de ces deux vies l'une sur l'autre est incontestable, et montre qu'elles ont un même principe, du moins n'a-t-on pas de raison d'affirmer que ce principe soit matériel plutôt que spirituel. Enfin, les faits cités s'expliquent fort bien dans l'hypothèse que le corps n'est que l'instrument de l'âme; le meilleur artiste ne peut tirer de son harmonieux d'un instrument en mauvais état.III. Au lieu d'envisager ces exemples en général, on a cherché à déterminer quels étaient les phénomènes physiologiques qui produisaient la pensée, et l'on a fait voir, en étudiant le cerveau et la penséepar la méthode des variations concomitantes, que l'un était cause de l'autre: la pensée est, a-t-on dit, une secrétion du cerveau. On a montré que la pensée variait avec le volume du cerveau, avec son poids, avec sa forme et aussi avec sa qualité, c'est-à-dire surtout avec la quantité de phosphore qui y entre. Enfin, on a établi expérimentalement que la circulation du sang dans le cerveau était la condition nécessaire de la pensée. M. Flourens a constaté que certains lobes du cerveau correspondaient à certaines facultés: il a pu ôter à volonté à des animaux la faculté de sentir en ôtant le lobe correspondant à la sensation, et a vu revenir celle-ci quand la nutrition a fait repousser le lobe enlevé. De là on a voulu tirer tout un système de localisations cérébrales; mais si les conclusions en sont exagérées, toujours est-il resté bien établi que certaines facultés--la parole, la mémoire, l'écriture ? sont bien attachées à des parties spéciales du cerveau.Mais tous ces faits s'expliquent aussi bien si l'on considère le cerveau et en général le corps, comme la condition, et non comme la cause, de la pensée. Sans cerveau, sans phosphore par conséquent, pas de pensée. Mais est-ce à dire que le cerveau soit la pensée? Nullement. On ne doit pas confondre les deux idées de cause et de condition. La condition est ce sans quoi la cause ne peut produire son effet mais ce n'est pas la cause. Nous envoyons une dépêche, d'autant mieux que les piles, les instruments, les fils fonctionnent mieux. L'acide sulfurique n'est pas la cause de la pensée que nous transmettons, mais il en est la condition, comme le phosphore qui se trouve dans notre cerveau.Les arguments du matérialisme sont donc insuffisants, il ne s'établit pas scientifiquement. D'ailleurs, vouloir tout ramener à la matière étendue et sensible est une utopie: nous avons montré que celle-ci est contradictoire. Un monde dont elle serait le seul principe serait pour nous inintelligible. Ce que nous connaissons sous le nom de matière n'est qu'un ensemble d'apparences: la substance existante qui les supporte ne peut être atteinte par les sens.[/size]
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